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Critique de Srafina


Suite à ma lecture en début d'année, de Gilgagmesh, Roi d'Ourouk de Robert Silverberg en compagnie de BazaR, l'envie de mieux découvrir l'époque mésopotamienne s'est imposée. Avec Fifrildi et Eric76 c'est chose faite.
Ici, l'auteur situe l'action à la fin de la période de l'Empire Néo-Babylonien (- 626 à - 539 av JC) du temps de Nabuchodonosor II, en – 565 av JC.
Sarban, homme comblé dans son travail, juge il fait partie de la caste des accusateurs de la ville de Babylone. Il est marié à Matali et ont un petit garçon. Il va devoir affronter le chaos organisé par Tiamiat, déesse des eaux primordiales et maîtresse des forces du chaos et antagoniste du grand dieu Marbuk, dieu protecteur de la ville de Babylone avec Innania, déesse de la fertilité, ses enfants..
Après Gilgamesh, petit à petit je me familiarise avec le panthéon mésopotamien, et il est fourni, il y a de quoi s'y perdre. ;-)
Sarban dans sa mission sera aidé de Casdim, juge aux dons oniriques et du jeune Tâmin, novice accusateur qui se retrouvera en plein coeur de l'action.
« Car je suis légion », nous plonge dans la bataille des dieux, plus que des hommes, puisque la religion a un rôle primordial dans la société babylonienne. L'auteur qui est diplômé en philosophie et en sciences des religions, nous livre ici un panel de personnages représentant les strates de la société, les accusateurs sorte de juges/guerriers, enlevés depuis leur plus tendre enfance à leur famille et élevés en Académie dédiée à Marduk. Les prêtresses d'Innana/Ishtar que Matali femme de Sarban, a quitté pour l'épouser. Des mercenaires, des guerriers, des ennemis de Babylone.
Je ne peux pas dire que j'ai été très emballée au début, l'intérêt s'est fait sentir dans la deuxième partie du livre, lorsque l'enquête de Sarban démarre. Et avec elle, plus d'action, plus de vie. La première partie est très descriptive des liens des hommes avec les dieux et ça en devient un peu indigeste. Surtout pour quelqu'un qui ne sait trop se situer dans ce panthéon.
Plus les mots originaux que je ne cherchais plus à me mettre en tête, car cela brouillait la perception de ma lecture. Heureusement que la deuxième partie raccroche le lecteur : elle nous mène dans les jardins suspendus de Babylone, la tour de Babel et la résolution un peu hermétique de l'histoire. On a l'impression d'un mélange des genres, histoire, fantastique sans trop voir où est la frontière du réel et du mysticisme.
Néanmoins je n'ai pas trop aimé le style de l'auteur. Les chapitres se suivent abruptement, sans vraiment de liaison. Je n'ai pas ressenti de vrais émotions aux aventures des héros.
Donc vous l'aurez deviné, une lecture en demi-teinte. Heureusement que nous étions tout trois Fifrildi, Eric et moi pour nous entraîner. Merci à eux pour cette lecture commune qui malheureusement de nous a pas emballée.
L'époque me plaît bien, et par petits peu je vais me lancer dans la lecture de « Mésopotamie, de Gilgamesh à Artaban » de Bertrand Lafont : plus de 3000 ans d'histoire c'est pas rien.
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