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Critique de ladesiderienne


CHALLENGE NOBEL 2013/2014 (12/15)

Après cette lecture (ou plutôt relecture car ce roman m'avait été imposé lors du français du bac, il y a quelques années) et après avoir aussi relu "Thérèse Desqueyroux" dans le cadre du challenge Nobel, je me dis que décidément François Mauriac avait une dent contre le mariage. En effet, dans ces deux oeuvres (les seules que je connaisse), le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne nous décrit pas de couples heureux. A croire qu'il n'en existait pas dans cette bourgeoisie empêtrée dans le carcan des convenances, dont il est lui-même issu et qu'il nous dépeint si férocement.

de la confession de cet homme, avocat vieillissant, avide de reconnaissance, qui ne voit dans son entourage que l'attrait pour ses richesses, je ne retiendrai que le venin qui s'en dégage car il me semble être le seul responsable de sa situation. Peu de personnes trouvent grâce à ses yeux et surtout pas lui-même : il se complait dans sa méchanceté. Son coeur, animé par la vengeance, enfermé dans un délire paranoïaque, ne s'ouvrira aux autres qu'à la mort de son épouse tant haïe. Après l'amour de l'argent, peut-être s'orientera-t-il vers l'amour divin, en tout cas, il sera trop tard pour connaître l'amour des siens.
Contrairement au personnage de Thérèse Desqueyroux que j'aurais pu comprendre, je n'ai pu prendre Louis en pitié. La rancune qui lui a empoisonné toute sa vie, a, en grande partie, trouvé source dans sa propre imagination.
Ma note ne reflète en rien le talent d'écriture de l'auteur, bien sûr ! 8/20
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