Luc est parti.
Il est d'abord parti à Paris, puis il est parti définitivement.
Il laisse Marthe, sa mère, à sa tristesse et Jean, son père, à sa colère.
Le débit est rapide.
Il roule, roule, de plus en plus vite sur une piste descendante.
Des phrases sans souffle où l'on peine à reprendre haleine.
Comme si l'auteur racontait dans l'urgence.
Une phrase entraîne l'autre sans que rien ne semble pouvoir les arrêter.
Des phrases où s'entremêlent les voix des uns et des autres.
Une histoire qui raconte les silences, les mots qu'on n'a pas dits, qu'on aurait pu dire, qu'on aurait du dire.
Les mots qui auraient pu tout changer.
Dans ce premier roman,
Laurent Mauvignier propose un style original, style que l'on retrouve dans ses autres romans .
Personnellement, j'aime beaucoup.
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