- Comme disent nos amis arméniens, si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes, rappelle Dora.
Non, la crise n’est pas terminée parce que certains, là-haut, l’ont décrété. Sournoise comme un cancer, elle a gangrené le tissu social et l’économie. Et les Grecs pataugent toujours dans ce quotidien appelé à durer.
Le Grec est comme le taureau dans une corrida, immanquablement attiré par ce qui doit normalement l'éloigner. Chaque événement permet de satisfaire son insatiable curiosité et sa furieuse envie de débattre des choses de ce monde. Plus prosaïquement, cela s'appelle du commérage.
Les Chinois sont devenus des guerriers de chair et de sang à l'échelle planétaire alors que le Grec moderne a du mal à décoller.
Le Grec est comme le taureau dans une corrida, immanquablement attiré par ce qui doit normalement l’éloigner. Chaque événement permet de satisfaire son insatiable curiosité et sa furieuse envie de débattre des choses de ce monde. Plus prosaïquement, cela s’appelle le commérage. Aucun autre peuple au monde ne nous arrive à la cheville, pense Stavros.
Il s’était réfugié dans les livres comme la vigne contre son tuteur ou le lierre au grillage. Il avait sombré dans les histoires, bu les mots des autres jusqu’à plus soif. Il avait volé leur lumière, leurs aventures, leurs espoirs, leurs couchers de soleil. Les mots avaient pansé le manque.