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L'idée était intéressante avec cette mallette que le narrateur, qui vit au Mexique, récupère au décès de sa cousine et qui contient des milliers de négatifs sur la guerre civile en Espagne, 70 ans plus tôt. Cette histoire de valise est vraie et permet de mettre en lumière des photographes de l'ombre. Seulement, j'aurais aimé en apprendre plus sur ces négatifs. Et, pour moi, le style trop travaillé lui enlève ce petit plus que le lecteur recherche. Oscille trop entre reportage et roman.
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Un premier roman réussi, bien écrit, très instructif, qui aborde de façon romancée l'affaire de la « valise mexicaine », celle qui contenait les milliers de négatifs des photos de la guerre d'Espagne prises par Capa, Taro et Chim, et qui a resurgi 70 ans plus tard.
Ce livre m'a beaucoup plu car je n'avais pas entendu parler de cette histoire et je dois avouer qu'à part Robert Capa, je ne connaissais pas les travaux ni l'engagement des photographes de guerre Gerda Taro et de David Seymour, dit Chim.
Une auteure à suivre.
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C'est dans le cadre d'une opération « Masse critique – En route pour les voyages littéraires » que j'ai découvert ce livre.

Pour ce premier roman Isabelle Mayault s'est inspirée de l'histoire vraie de « la valise mexicaine ». Une mystérieuse valise contenant 3 boites, lesquelles renfermaient 4.500 clichés originaux de trois photographes de légende : Gerda Taro, Robert Capa et David Seymour dit « Chim ».

Comme beaucoup je pense, seul le nom de Capa m'était connu. Et pour autant je ne connaissais que peu de choses du destin de ce photographe de guerre, surtout connu pour ses photos de la guerre d'Espagne.

Jamon, le narrateur, hérite au décès accidentel de sa cousine, d'une valise contenant 3 boites emplies de négatifs et de planches-contact. Toutes concernent trois photographes de la guerre d'Espagne. Pendant des années il ne saura pas que faire de ce trésor historique. Faut-il les porter à la connaissance du grand public ? Pourquoi les détenteurs successifs de cette valise n'ont-ils jamais levé le secret ?

Isabelle Mayault dresse l'histoire romancé de cette valise devenue légendaire, qui pendant 70 ans garda ses secrets. Son narrateur va remonter le temps, retrouver le parcours suivi par ces documents historiques, découvrir une partie de la vie des protagonistes volontaires ou pas de cette histoire.

J'espérais en savoir plus sur Capa, Taro et Chim. L'auteure, dans un style très littéraire, s'attache plus à l'histoire de la valise, de ses détenteurs et détentrices successifs, et surtout à la démarche de Jamon. Si cette « longue nuit mexicaine » m'a donné envie d'en savoir plus sur les trois photographes, elle n'a pas suscité en moi beaucoup d'empathie pour la vie sociale, familiale et affective de Jamon. J'y ai trouvé quelques longueurs dans ces chapitres courts.

Merci à Babelio et aux Editions Folio pour cette découverte et cette ouverture sur un monde pas aussi connu qu'il n'y parait, celui des photographes de guerre, et sur l'envie de lire désormais l'histoire de Robert Capa, de l'agence Magnum et de Gerda Taro.
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C'est du trajet d'une valise dont il s'agit ici, mais pas d'une valise lambda : cette valise contenait des milliers de négatifs de photos prises pendant la guerre d'Espagne par les grands photographes Robert Capa, Gerda Taro et Chim. Cette valise avait disparu dès la fin de la guerre d'Espagne avant de reparaître soudainement en 2008 au Mexique. Elle sera en quelque sorte le fil rouge de ce roman. Nous suivrons donc l'un après l'autre ceux qui l'auront entre leurs mains. Mais la valise n'est qu'un prétexte : ce qui intéresse l'auteure c'est moins son contenu que les différents personnages qui l'ont détenue. Elle est donc prétexte à des digressions qui ont parfois peu de rapport entre elles.
C'est peut-être là la faiblesse d'un livre qui, au-delà du plaisir de lecture, intéressera essentiellement ceux que cette époque passionne.
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Un livre haletant, à l'écriture hypnotique, dont le personnage principal est une petite valise, dans laquelle s'entasse depuis plus de soixante-dix ans,
une multitude de négatifs retraçant la guerre d'Espagne.
Plus qu'un thriller, moins qu'un roadmovie, l'auteure reconstitue l'histoire de ce bagage qui a bravé les conflits et franchi les frontières.
La part belle est faite aux femmes qui sans recherche de gloire et de lauriers ont permis à ces clichés de survivre et de parvenir à nous aujourd'hui.
Un roman que j'ai eu du mal à abandonner, tant son histoire vous saisit le coeur et les tripes.
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Quel style ! Quelle écriture! de la littérature pure ! Coup de coeur .
Un premier roman épatant.Un bel hommage aux photographes de guerre, reporters.
Isabelle Mayault imagine une superbe histoire suite à sa lecture d'un article dans un journal consacré à la découverte d'une valise contenant des négatifs inédits de 3 célèbres photographes, Robert Capa, Gerda Taro et Chim.
Je remercie grandement Babelio , masse critique ainsi que Gallimard, Folio pour l'envoi de ce livre.
En lisant chapitre après chapitre , l'histoire de ces femmes fortes, courageuses je n'ai pu m'empêcher de voir un film, et, ceci est très personnel, mais j'y voyais Romy Schneider incarner tour à tour " Maria, Greta et Olivia "
Je referme cette valise, je referme ce livre mais je le garde précieusement ...
Que dire de plus ? Lisez-le!
C'est beau, c'est fort , c'est intelligent . Merci Isabelle Mayault .
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Dans le cadre du Coup de coeur des lectrices Version Femina de mars, j'ai reçu le premier roman d'Isabelle Mayault, « Une longue nuit mexicaine ». Ce livre, paru le 7 février dernier, s'inspire librement de l'affaire de la Valise mexicaine, l'incroyable histoire de cette valise, ou plutôt de ces 3 petites boîtes, redécouvertes en 2007, 70 ans après leur disparition. Cette valise contenait 4500 négatifs de la guerre civile espagnole prises entre 1936 et 1939 par les célèbres et premiers photographes de guerre Robert Capa, Gerda Taro et David Seymour dit « Chim ».

Suite à la mort de sa cousine Greta dans un accident de voiture, Luca, aussi appelé Jamon, hérite d'une valise. Cette fameuse valise dont il avait déjà entendu parler enfant car elle appartenait à sa tante Maria. Cette valise qui contient des milliers de négatifs de la guerre d'Espagne…

Mais cet héritage va devenir un fardeau pour Luca. Troublé, apeuré, ne sachant que faire, il hésite dans un premier temps à s'en débarrasser avant d'y renoncer et d'accepter de garder ce legs au lourd symbole. le garder précieusement caché au fond d'un placard. Car ces images du passé sont synonymes d'atrocités de l'autre côté de l'Atlantique. Dans cette Europe en pleine effervescence, dans cette Espagne où s'affrontent nationalistes et républicains, où la guerre asphyxie les populations.

Comment ces clichés pris en Europe se sont-ils retrouvés au Mexique dans sa famille ? Cette valise a une histoire, et de nombreux propriétaires avant lui. Luca va donc remonter le fil des évènements et reconstituer ce puzzle improbable, semé de secrets. C'est en découvrant les origines et le périple de cette valise qu'il saura s'il doit révéler au monde l'existence de ces photos ou les garder cachées. Un choix compliqué dont lui seul, « gardien de la valise », aura la responsabilité.

Au fil des pages, on remonte dans le temps et on rencontre les propriétaires successifs, les liens entre eux, leur histoire, et pourquoi ils ont dû chacun léguer cette valise. A travers les portraits romancés de ces personnages incroyables, Isabelle Mayault dresse une fresque historique d'une Espagne ravagée par les révoltes. Malgré l'atmosphère chaotique et les risques encourus, Capa, Taro et Chim ont osé photographier avec courage et sensibilité ces combats et ainsi permis de transmettre un témoignage iconographique sans précédent.

Isabelle Mayault a réussi un formidable travail de recherches historiques et d'investigations sur cette affaire mystérieuse et sur le contexte de cette période trouble. Un roman qui se lit avec intérêt, mettant en lumière l'héroïsme de ces photographes de guerre et le parcours rocambolesque de ces clichés. Des photographes aux propriétaires successifs, chacun a dû faire des choix pour sauver ces photos. Une épopée dont je me suis délectée et à laquelle je donne incontestablement un avis positif pour le « coup de coeur des lectrices ».
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Cette "longue nuit" est celle dans laquelle est restée cachée la "valise mexicaine", contenant plus de 4000 négatifs des photos prises par Robert Capa, Gerda Taro et David "Chim" Seymour pendant la guerre d'Espagne. Autour des faits réels, l'auteure brode le récit vraisemblable des pérégrinations de cette fameuse valise, passée de mains en mains de Lisbonne jusqu'à Mexico, où le dernier propriétaire la garde secrète jusqu'en 2007. C'est l'occasion de retracer les histoires de celles et ceux qui ont contribué à la sauvegarde de ces documents inestimables et d'évoquer la guerre d'Espagne et ses conséquences.
L'idée de départ est passionnante et inspirante, mais son traitement m'a semblé bien ennuyeux. Si la biographie détaillée d'Olivia et de Chim m'a paru indispensable à la bonne compréhension du récit, celles de Greta et de Maria ne recelaient pas, pour moi, le même intérêt. du coup, j'ai complètement perdu de vue l'importance de ces boîtes de négatifs pendant les trois-quarts du roman. J'ai regretté cette lenteur du rythme, que peu de dialogues animent, et ces descriptions de la vie De Luca, dernier détenteur des négatifs, à Mexico. Pour moi, le mélange entre fiction et réel ne se "tient" pas, car il me semble, que certains personnages, certains épisodes, n'ont que de très lointains et infimes rapports avec l'histoire qui nous est racontée. A mon avis, tout se passe comme si l'auteure n'était pas parvenue à choisir entre romanesque et documentaire et je le regrette bien car, encore une fois, le sujet se prêtait, je crois, à la flamboyance, à la tension et à une subtile réflexion sur le pouvoir des images.
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Avec Une longue nuit mexicaine, Isabelle Mayault nous offre un roman passionnant qui retrace le parcours entre fiction et réalité de la fameuse valise mexicaine qui renfermait des clichés de photo-reporters mythiques : Capa, Taro et Chim.
En 1939, une valise contenant les clichés pris par Gerda Taro, Robert Capa et Chim, lors de la guerre civile espagnole, prend le chemin du Mexique, pour réapparaître au début du XXI ème siècle. Des circonstances du transfert et de la conservation secrète de cette valise, il y a finalement peu de détails, il règne même un grand flou qui sera le point de départ de ce roman qui reconstitue entre réalité et fiction le parcours de cette valise. Comment cette valise contenant les pellicules des plus grands photo-reporters de l'histoire a-t-elle pu atterrir au Mexique ? Et surtout, comment cette valise, gardienne du témoignage terrible d'une des guerres européennes les plus marquantes du siècle dernier, a-t-elle pu rester dissimulée sept décennies durant ?
Pour tenter d'expliquer cette extraordinaire dissimulation, Isabelle Mayault prend la voix de Jamón, un réalisateur mexicain, qui hérite de cette fameuse valise à la mort de sa cousine, et questionne la position de gardien. Dans un premier temps, l'auteure retrace dans un contexte historique le parcours de la valise, de son passage de main en main jusqu'à son point de chute mexicain. Puis, dans un second temps, elle interroge l'impact de cette valise sur la vie de son ultime héritier et ce qui le retient de révéler qu'elle est en sa possession.
J'ai trouvé ce roman absolument captivant et incroyablement bien écrit, l'auteure mêle si habilement le réel à la fiction qu'on a parfois du mal à déceler la brèche. Même si dans la deuxième partie j'ai parfois ressenti quelques longueurs dues à Jamón et son indécision autant sur sa personne que sur les choix à faire concernant la valise, cela n'a cependant pas entaché ma lecture de ce récit construit avec talent autour de la réapparition d'un véritable trésor de guerre.
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Une longue nuit mexicaine, d'Isabelle Mayault

Dans les années 70 au Mexique, à la mort de sa cousine, un homme hérite d'une valise pleine de négatifs de photos de la guerre d'Espagne.
Il va dénouer les fils des histoires des précédents dépositaires de cette valise afin de savoir ce qu'il doit en faire à son tour.

Je ne peux qu'imaginer le travail d'investigation qu'il a fallu pour nous livrer cette fresque historique passionnante. L'Europe, ses guerres, ses arrangements, ses exils à double sens par delà l'Atlantique...
Et cette galerie de portraits touchants et complexes.
C'est un homme qui nous raconte ces histoires et les femmes sont brillamment mises à l'honneur. On sent un fort sentiment de féminisme, ni révolté, ni revendicatif. Les femmes sont fortes car elles sont femmes. Et celles que l'on savait fortes le sont bien au-delà de se que l'on pouvait imaginer.

J'ai eu la chance d'être choisie pour faire partie du jury coup de coeur de version femina ce mois-ci. J'ai lu ce livre en deux jours et j'ai bel et bien eu un coup de coeur.

#isabellemayault
#unelonguenuitmexicaine
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