Et pour finir, Jing renaîtrait. Elle reviendrait à elle-même, à son centre, à sa mission première : aimer sa fille, ses fêlures, son génie débridé. L'aimer le dimanche, la semaine, ne pas savoir l'aimer et l'aimer pourtant, sans garde-fou, avec sa hargne et son repentir, l'aimer mille ans, cent mille ans après sa mort, après la mort du soleil, dans quatre milliards et demi d'années, l'aimer avec son sang, la magie de ses mains et ses moucherons de l'âme tourbillonnaires, aimer sa création ultime, chair de sa chair, aimer sans fin.
Quand elle s'y attendra le moins, je jetterai du velours dans sa violence, juste pour qu'elle s'apaise, que la beauté de son esprit renaissent, même un bref instant.
𝐽’𝑎𝑖 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑎𝑑𝑜𝑙𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒, 𝑙’𝑎̂𝑚𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡. 𝐽𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑖 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́𝑠. 𝐽𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑟𝑖𝑑𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑑’𝑒𝑠𝑠𝑎𝑦𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑚’𝑒𝑛𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑑𝑢𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ - 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑎̂𝑔𝑒. 𝐼𝑙 𝑛’𝑦 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑’𝑎̂𝑔𝑒, 𝑐̧𝑎 𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑒.
Jing est une toile. Le pinceau de la nature la colorie.
Moi, je préfère ne pas trop me dépêcher. La lenteur est plus intéressante. La rapidité engendre le vide, et la bêtise.
Je reviendrai, et je serai des millions.
Il n'y a plus de temps, juste de l'effroi, de la tendresse qui s'activent, des rubans de langueur qui flottent. C'est magnifique. Je donnerai cher pour revivre ça un jour : l'émoi de ma mère face à sa fille, dont elle mesure à l'instant toute la fragilité.
Les gens qui me touchent, j'ai très souvent envie de manger une partie de leur corps. C'est comme ça depuis toute petite. Manger, manger, manger. Aimer c'est manger. Je comprends les adultes qui se dévorent quand ils ont du désir.
𝐸𝑛 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠, 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒. 𝐿𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑖𝑡𝑒́. 𝐿𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑛’𝑒𝑛 𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑑𝑒𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠.
ce bijou litteéraire d'une poésie sublime est d'une force incroyable .Il n'est qu'Amour et appelle à toujours devenir meilleur . Bravo pour ce don .