Un bon cru

Pour Max Steiner, trader à La City de Londres, l'heure de gloire arrive enfin : il est sur le point de clore un dossier important et la signature de ce contrat améliorera de façon conséquente son compte en banque. Mais c'était sans compter sur la roublardise de son chef qui récolte les fruits de son travail ! Dépité, Max démissionne. le jour même il reçoit une lettre d'un notaire français qui lui apprend que son oncle Henry lui a laissé en héritage une maison et un vignoble à St Pons. Afin de pouvoir décider s'il doit vendre ou garder ce domaine, il se rend sur place. Il y rencontre M° Nathalie Auzet, une sculpturale jeune femme, Claude Roussel, le vigneron qui travaillait pour son oncle, et Fanny, la très séduisante patronne du restaurant où il se rend régulièrement.
Max goûte son vin, qu'il ne trouve pas fameux. Il décide donc de demander de l'aide à un oenologue, ce qui ne plait guère à Claude Roussel. Quelques jours après son arrivée, il a la surprise de recevoir la visite d'une jeune Américaine, Christie, qui se dit la fille d'Henry : ses propos semblent confirmés par des photos, Max décide donc d'entreprendre les démarches nécessaires pour lui laisser son héritage puisqu'il sait que la loi française protège les intérêts des enfants illégitimes.
Dans un paysage provençal, au coeur des vignobles, l'auteur nous propose une jolie romance à rebondissements avec des personnages sympathiques, un mystère autour d'une cuvée très spéciale que des spécialistes s'arrachent à prix d'or et un complot ourdi par d'astucieux manipulateurs. Max, son ami anglais Georges et Claude Roussel viendront-ils à bout de toutes ces embûches ?
Il est à noter que Peter Mayle et le cinéaste Ridley Scott ont travaillé ensemble et que le roman et le film « Une bonne année » sont sortis en même temps. J'avais bien aimé le film (Russel Crow : Max, Didier Bourdon : Claude Roussel, Albert Finney : Henry, Marion Cotillard : Fanny) et c'est avec le même plaisir que j'ai lu le livre.