Un bon cru

J'ai choisi ce livre à la médiathèque au fin fond de ma petite ville bretonne pour entendre les cigales en allant travailler en train-barque après les tempêtes successives depuis Noël. Je n'ai pas entendu les cigales, pas même un grillon… Je n'ai pas entendu l'accent chantant des provençaux. Bref, je ne suis pas rentrée dans cette histoire construite plus comme un scénario que comme un roman. Dommage. Un peu de soleil dans la tête m'aurait fait le plus grand bien. Ce roman a inspiré Ridley Scott qui a réalisé Une grande année au cinéma avec Russel Crowe et Marion Cotillard.
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Max, un jeune londonien, reçoit une nouvelle bien étrange: Son vieil oncle, habitant le Luberon, en mourant lui laisse en héritage une propriété comprenant un vignoble. Ni une ni deux, le voilà parti - il vient juste de perdre son travail, ça tombe bien!- . Avec l'aide de son ami Charlie, qui a beaucoup d'argent, il part illico en Provence. Déception: le vin que produit sa vigne est à peine buvable. Mais au cours de rencontres diverses et variées, le destin du vignoble va se tracer en finalement un temps record! Bon si ce roman se laisse facilement lire, le dénouement est vraiment plus que prévisible et les invraisemblances sont nombreuses.

Sur fond d'oenologie, Peter Mayle brode une histoire qui fait à peine sourire. Un anglais, Max Skinner, hérite d'un vignoble (en Provence bien sûr, c'est un Peter Mayle). Il hérite aussi de la fille de son oncle, qui débarque chez lui. Sauf que ladite jeune personne est totalement inconnue du reste de la famille.

Ce livre peut se lire, pour qui est en manque de soleil, aime le chant des cigales, et ne cherche pas à se compliquer l'existence. Dans le même genre et du même auteur, Une année en Provence est un peu plus anisée... pardon réussi.

Un bon cru peut-être, mais pas le meilleur de Peter Mayle tout de même.
J'ai parfois retrouvé le ton qui m'avait tant plus dans "une année en Provence" et "Provence toujours", mais pas suffisamment à mon goût.
Pour autant l'histoire est sympathique et le livre se laisse lire tranquillement. Amateurs de grande littérature et de textes à réflexion, passez votre chemin. Mais si vous voulez passer un moment sans prise de tête au son des cigales, ce livre est pour vous.

J'avais jusqu'à présent volontairement dédaigné les romans de cet anglais lubéronophile qui me semblaient écrits pour ses compatriotes, curieux de découvrir la Provence et les petits travers des méridionaux. En cela je ne m'étais qu'à moitié trompé. Malgré sa connaissance de la France, Peter Mayle ne parvient pas à s'affranchir des préventions des britanniques à l'égard des grenouilles. Il nous dépeint comme d'impénitents séducteurs, esclaves de leur estomac et un tantinet paresseux ou bien comme de dangereux chauffards doublés d'affreux exhibitionnistes dont l'haleine empeste l'ail. Quant à notre pays, il prend sous sa plume des allures de tiers monde. Une contrée où il fait certes beau et chaud mais dans lequel il faut renoncer au confort de la vie moderne.
On devine cependant que ces petites piques tiennent plus de l'amicale taquinerie que de la vraie moquerie...
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A Londres , Max Skinner , vient de perdre son boulot , mais il vient aussi d'hériter de l'oncle Henri , d'un " château " dans le Luberon et du vignoble qui l'entoure .
Ni une , ni deux, il arrive dans le village et fait la connaissance des lieux et des personnes du coin .
Fanny la patronne du restaurant , l'avocate du village, maitre Auzet , la femme de ménage et Roussel qui s'occupe des vignes ..
Tout semble aller au mieux Quand Christie la fille cachée de l'oncle débarque d'Amérique ... Mais tout ce passera pour le mieux après des débuts tendus .
Derrière tout ça , le vigneron Roussel produisait en douce un vin de qualité très recherché par les connaisseurs et vendu à prix d'or en complicité de M° Auzet.

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Voilà un roman qui sent bon la bouffe , le vin et le soleil.
On ne va pas dire que l'histoire tient en haleine , mais c'est très agréable à lire , tout va pour le mieux , même les magouilles se passent bien .
Les personnages sont un peu clichés , mais l'histoire est agréable à lire , sa sent bon le soleil et les vignes et tout finit bien sans grande surprise .
On passe quand même un bon petit moment avec ce roman qui met de bonne humeur .

Pour Max Steiner, trader à La City de Londres, l'heure de gloire arrive enfin : il est sur le point de clore un dossier important et la signature de ce contrat améliorera de façon conséquente son compte en banque. Mais c'était sans compter sur la roublardise de son chef qui récolte les fruits de son travail ! Dépité, Max démissionne. le jour même il reçoit une lettre d'un notaire français qui lui apprend que son oncle Henry lui a laissé en héritage une maison et un vignoble à St Pons. Afin de pouvoir décider s'il doit vendre ou garder ce domaine, il se rend sur place. Il y rencontre M° Nathalie Auzet, une sculpturale jeune femme, Claude Roussel, le vigneron qui travaillait pour son oncle, et Fanny, la très séduisante patronne du restaurant où il se rend régulièrement.
Max goûte son vin, qu'il ne trouve pas fameux. Il décide donc de demander de l'aide à un oenologue, ce qui ne plait guère à Claude Roussel. Quelques jours après son arrivée, il a la surprise de recevoir la visite d'une jeune Américaine, Christie, qui se dit la fille d'Henry : ses propos semblent confirmés par des photos, Max décide donc d'entreprendre les démarches nécessaires pour lui laisser son héritage puisqu'il sait que la loi française protège les intérêts des enfants illégitimes.
Dans un paysage provençal, au coeur des vignobles, l'auteur nous propose une jolie romance à rebondissements avec des personnages sympathiques, un mystère autour d'une cuvée très spéciale que des spécialistes s'arrachent à prix d'or et un complot ourdi par d'astucieux manipulateurs. Max, son ami anglais Georges et Claude Roussel viendront-ils à bout de toutes ces embûches ?
Il est à noter que Peter Mayle et le cinéaste Ridley Scott ont travaillé ensemble et que le roman et le film « Une bonne année » sont sortis en même temps. J'avais bien aimé le film (Russel Crow : Max, Didier Bourdon : Claude Roussel, Albert Finney : Henry, Marion Cotillard : Fanny) et c'est avec le même plaisir que j'ai lu le livre.

Certes on pourrait qualifier cet ouvrage de littérature de gare ou de série B mais j'ai quand même pris un réel plaisir à suivre les aventures de Max le petit Londonien en Lubéron.

Plaisant à lire , rapide également on sourit ici et là et l'intrigue relativement mince maintient un intérêt certain tout au long de court récit .

Un petit moment de lecture distrayante entre deux bouquins plus consistants.

Bon ! j'avais bien aimé les premiers romans de Peter Mayle, lorsqu'ils étaient parus. Une année en Provence, Hôtel Pastis, le bonheur en Provence...
Là, je suis un peu déçu. Pourquoi ?
Tout simplement, parce que je ne crois pas que Peter Mayle aime la Provence et les provençaux. Certes, il aime son coin de Luberon, mais il doit détester la France et les Français... il y a trop d'expression qui reprennent les mots France et français que je prends pour des petites piques et qui à la longue font mal à mes racines.
Bon, ce n'est qu'un roman, mais il met en scène des anglais une américaine qui vont évoluer dans le monde de la vigne, du vin, des cépages et qui savent mieux que quiconque les arcanes du monde du vin...
Bref ! pour moi : ce n'est pas un bon cru.

Trop de Peter Mayle tue Peter Mayle
Il vaut mieux rester sur le souvenir de "Une année en Provence" et " Une vie de chien"