J'avais lu, il y a quelques années,
Sous le soleil de Toscane, de
Frances Mayes, paru bien après
Une année en Provence de
Peter Mayle, mais dont la trame était la même : un couple américain/anglais fait l'acquisition d'une vieille maison en Toscane/Provence, et entreprend de la restaurer, tout en profitant des beautés et de la gastronomie de leur région d'adoption. J'ai retrouvé chez
Peter Mayle l'amour pour cette ambiance du sud, le goût pour la gastronomie, les vins, l'huile de la région, toute l'aventure que constitue la restauration d'une vieille maison avec les aléas liés aux habitudes des artisans locaux. Par contre, j'ai été à plusieurs reprises gênée par les critiques assez hautaines de l'auteur (totalement absentes du côté de
Frances Mayes) quand il décrit par exemple la différence entre la Côte d'Azur et le Lubéron, quand il prend de haut les touristes du mois d'aout, lui qui est maintenant en Provence à l'année, comme si son nouveau statut de permanent lui octroyait à présent le droit de médire sur les vacanciers lambda. Il ne se prive pas non plus de critiques envers le français du coin, en faisant preuve d'une condescendance que j'ai trouvée insupportable.
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