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3,63

sur 483 notes
Trouvé au hasard d'une de mes errances sur la toile un jour de vague à l'âme, je ne pouvais pas passer à côté d'une telle découverte. Rien que le titre de cet ouvrage m'évoque le chant des cigales et les champs de lavande que j'ai connus dans mon enfance alors avoir l'opportunité de redécouvrir ma région natale via l'oeil d'un auteur anglais fraîchement débarqué en Provence, c'était quasiment sûr que ce livre allait me plaire!

D'un côté, prenez le Provençal type : exubérant, accueillant, qui parle fort avec les mains et l'accent de préférence. de l'autre côté, prenez le couple d'anglais flegmatique à souhait fraîchement débarqué en Provence pour y vivre, mélangez le tout et vous aurez... le choc des cultures!
Pendant 260 pages, nous suivons l'acclimatation de l'auteur et sa femme à la vie provençale, s'en est presque attendrissant car au fil des pages on se trouve face à deux vieux gosses, les yeux brillants devant une succession de trésors. Difficile de ne pas succomber à la plume de Peter Mayle, pleine d'humour, parfois acide, jamais méchante mais avec une telle joie de nous raconter la Provence qu'on a l'impression d'avoir vécu les anecdotes avec lui. Moi qui suis une "enfant du pays", j'ai pu redécouvrir ma région et les gens qui l'habitent via l'oeil d'un étranger qui découvre les richesses de ce petit coin de paradis sur terre. Cette lecture a fait remonter une foule de souvenirs, j'ai eu l'odeur de la lavande dans le nez, un rayon de soleil dans le coeur et le sourire aux lèvres. Ce livre est la lecture idéale pour découvrir une autre Provence que celle des guides touristiques, c'est la vraie, la seule et l'unique que Peter Mayle nous décrit. Bref, c'est une lecture bonheur, fraîche, légère et qui fait du bien comme une brise d'été qui nous caresse le visage. Un vrai régal.
A lire!
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J'attendais un livre qui sente la lavande et les truffes. Bon, quelques effluves me sont parvenus mais le poids du regard anglais sur les provençaux et sur ses compatriotes a avarié un peu le rendu olfactif.
Les mois défilant, le récit m'a laissé un peu sur ma faim. Être britannique n'excuse pas d'être aussi critique sur les artisans du pays.
Les anecdotes défilent sans unité, ainsi passons-nous de l'installation de la chaudière à la partie de chasse, cherchez l'intrus...

Remontant de Nice par les gorges du Verdon, je suis arrivé dans le Lubéron pour partager l'ambiance de septembre. Interviewés, des vignerons de Ménerbes m'ont dit que P. Mayle ne s'était pas fait que des amis après la publication de son livre...au point de devoir déménager !
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Peter et son épouse ont tout plaqué pour venir s'installer au coeur de la Provence, la seule, la vraie, l'unique, celle de l'intérieur des terres, pas celle de la côte, pas celle des « bouffons ». Ce couple d'anglais va découvrir pendant l'année que dure ce roman, toute l'authenticité, la malice de ces gens dont l'accent fait sourire les parisiens mais qui chante le soleil et le « bon vivre ».
Peter Mayle, avec toute la bienveillance qu'il faut lui reconnaître, dresse le portrait de gens attachants, dont parfois la nonchalance peut agacer, mais qui sont prêts à rendre tous les services pourvu qu'on ne les presse pas.
Son récit est une promenade aussi bien visuelle que gustative, au milieu d'une campagne qui a gardé tout son naturel, sa sauvagerie à peine domestiquée, autour d'une table copieusement garnie des mets et plats des plus simples aux plus élaborés, parfumés de la rusticité des produits laissés à portée de main par une nature capricieusement généreuse.
Chaque provençal se retrouvera dans cette « année en Provence » et pour les autres ce sera une invitation à découvrir une région, ses habitants et une culture qui sent bon les vacances, le soleil et la lavande.
Traduction de Jean Rosenthal.
Editions Nil, Points, 263 pages.
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A la base quand j'ai choisi ce livre je me suis trompée sur l'auteur je pensais à Peter May, deux lettres et ça fait la différence :O). Ce livre là me plaisait aussi en tant qu'objet avec sa couverture rigide son marque page ruban et la reproduction d'un tableau de Paul Cézanne représentant la montagne de la Sainte Victoire et même la couverture cartonnée est sympa un peu " old school " mais j'aime bien. Imprimé en 1995 pour le compte de France Loisirs.

Peter Mayle décrit avec ce livre sa propre expérience d'installation d'un anglais en France et plus particulièrement en Provence avec sa femme.

J'ai fortement apprécié sa vision d'une partie de la France et son humour à bien marché chez moi. J'ai donc passé un très bon moment en compagnie de ce couple d'anglais (sa femme est assez effacée dans ses propos) et j'ai eu très souvent le sourire au coin des lèvres.

Mon livre est truffé de pages cornées (ah ben bravo ne pas prendre soin de ses livres...). C'est Peter Mayle qui parle et s'il décrit des habitudes pas très agréables c'est toujours finalement avec un certain humour façon "pince sans rire" et aussi avec une certaine tendresse et complaisance avec les personnes qu'ils croisent. C'est de la critique mais toujours tendre et jamais bien méchante même quand nous serions énervés devant tant d'inertie par rapport aux travaux ! le flegme britannique peut être ...

Vivre au gré des saisons et des 12 mois de l'année voilà ce qui fait le charme de cette installation en Provence. Une vraie ode à la nature et à la gastronomie, les deux étant fortement liées. Ce livre éveille les papilles comme celle de Peter Mayle.

Le raisin et le vin, les olives et l'huile, le blé et le pain, la truffe et les restaurants. le sens de l'accueil des familles en France et en Provence.

L'auteur dresse aussi les portraits de moult personnages avec drôlerie et a propos :

Monsieur Colombani le chauffagiste, Rivière le paysan du coin, Didier l'artisan plâtrier peintre, Amédée l'ancien paysan voisin, Tony le publicitaire anglais, Maurice l'aubergiste, Ted et Susan des amis anglais non adaptés au climat provençale ...

C'est la France de nos campagnes que l'auteur nous décrit là et à part quelques détails relatifs à cette région de Provence j'ai ressenti un attachement moi aussi à mon pays et à ma région qui reste encore paysanne, même si ce n'est plus tout à fait pareil...

La France pays de la gastronomie de la bonne chère, du vin et des fromages.

Une belle année passée en bonne compagnie avec le sourire aux lèvres.

Un livre pris au hasard finalement et le hasard à bien fait les choses car j'ai passé un bon moment de lecture.

Vous aussi laissez-vous tenter, par une année en Provence au côté de britanniques sympathiques.

Même le mistral ne devrait pas vous contrarier...
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Un vrai petit moment de bonheur et qui correspond pile poil à la saison. Un couple d'anglais achète une maison dans le Lubéron, après être tombés amoureux de cette région.

Ils décident de s'y installer et d'acheter une maison. Là, tout commence. Avec un humour so bristish, Peter Mayle nous fait découvrir les travers des français et notamment celui des artisans. Ainsi que son amour pour la bonne cuisine française et les vins et la France.

Attention, si vous êtes au régime abstenez-vous d'y goûter. Vous allez salivez et boire beaucoup et n'aurez qu'une envie : allez au restaurant ou vous mitonnez de bons petits plats généreux.
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Truculent !
Ambiance Pagnolesque
la Provence décrite par un Anglais
la Provence ne serait rien d'ailleurs sans tous ses habitants aux couleurs variées et aux tonalités chantantes.
il est intéressant de se retrouver dans la peau d'un " émigré" et de percevoir comment il est appréhendé au sein du monde rural.
La description de ces rencontres, des différentes barrières de la langues aux usages, sont savamment mises en lumière, et si l'écriture est belle, la traduction lui redonne une connotation couleur locale, qui la rend plus belle encore.
ce livre parle a tous les régionaux mais pas que, il parle aussi a tous les autres et leur donne même envie, de venir s'immerger .
une bouffée de fraicheur intemporelle !
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Livre lu voici quelques années.
C'est écrit par Peter Mayle, un Anglais qui vient emménager dans la région du Luberon.
Les relations entre le Britannique et les Provençaux étaient hilarantes mais tellement vraies.
A cette époque (1990), on voyait les villages de Lacoste, de Bonnieux, Ménerbes qui changeaient très fort, habités par les Anglais, les Américains, les Belges (eh oui!).
Quand on va là-bas, on rencontre le flegme des Provençaux qui est très proche du caractère des wallons liégeois de Belgique.
C'est un roman qui sent bon les vacances.
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Peter Mayle et sa femme ont quitté leur pays natal et Londres pour acheter un vieux mas près de Ménerbes dans le Luberon.
Dans ce roman écrit en 1989, plein d'humour (anglais), l'auteur dresse le portrait des provençaux tels qu'il les a rencontrés il y a plus de 20 ans... et aussi celui de la Provence dont il est tombé très amoureux.
L'histoire est toute simple : c'est la chronique de leur première année en Provence avec la découverte des us et coutumes des habitants des petits villages du Luberon.
Les premiers mois en Provence débute durant un hiver glacial qui fait péter toutes les canalisations d'eau de leur maison et un mistral du diable dont ils n'imaginaient même pas la force. Les voilà gelés dans une maison en travaux, des travaux qui n'en finissent pas car les ouvriers débarquent un beau jour pour disparaître le lendemain laissant le chantier inachevé pour plusieurs semaines.
Mais à côté de tout ça, il y a les courses au marché de Coustellet, les plaisirs de la table avec des déjeuners qui durent des heures, les expressions typiquement du sud encore employées de nos jours, l'hospitalité et la chaleur des voisins, l'hibernation des gens en hiver...et leur réveil au printemps !
Mais petit à petit, les travaux avancent, ils visitent la région, essaient de nombreux restaurants gastronomiques ou pas, se font envahir par de lointains amis anglais pour quelques jours de vacances au bord de la piscine...
Il y a aussi la découverte de la chasse, de la récolte de la truffe, de la cueillette des champignons, la visite des caves, les courses de chèvres de Bonnieux et les parties de pétanque...
Et puis surtout il y a Amédée et avec lui toute une galerie de portraits de personnages vus à travers l'humour anglais avec juste ce qu'il faut d'exagération..."à la Pagnol "!

Si vous connaissez la Provence et le Luberon, vous reconnaîtrez avec plaisir les endroits décrits.
C'est un roman qui ne manque pas de poésie pour qui connaît le coin, ni de philosophie pour qui connaît les provençaux de souche.
Il y a dans ce roman une part de vérité même si on sait que la Provence ce n'est pas que cela et qu'elle a aussi bien changé aujourd'hui !
Mais les anecdotes sont savoureuses...et les personnages pétris de chaleur humaine.
C'est un roman très facile à lire. Chaque mois correspond à un chapitre de l'année. Il commence un premier janvier et se termine au moment de noël de la même année.
Ce n'est pas le genre de roman que je lis d'ordinaire mais il faut reconnaître qu'il permet de passer un bon moment et de se détendre...et il sera particulièrement apprécié pendant des vacances...en Provence !

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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J'avais lu, il y a quelques années, Sous le soleil de Toscane, de Frances Mayes, paru bien après Une année en Provence de Peter Mayle, mais dont la trame était la même : un couple américain/anglais fait l'acquisition d'une vieille maison en Toscane/Provence, et entreprend de la restaurer, tout en profitant des beautés et de la gastronomie de leur région d'adoption. J'ai retrouvé chez Peter Mayle l'amour pour cette ambiance du sud, le goût pour la gastronomie, les vins, l'huile de la région, toute l'aventure que constitue la restauration d'une vieille maison avec les aléas liés aux habitudes des artisans locaux. Par contre, j'ai été à plusieurs reprises gênée par les critiques assez hautaines de l'auteur (totalement absentes du côté de Frances Mayes) quand il décrit par exemple la différence entre la Côte d'Azur et le Lubéron, quand il prend de haut les touristes du mois d'aout, lui qui est maintenant en Provence à l'année, comme si son nouveau statut de permanent lui octroyait à présent le droit de médire sur les vacanciers lambda. Il ne se prive pas non plus de critiques envers le français du coin, en faisant preuve d'une condescendance que j'ai trouvée insupportable.
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Un livre à l'humour so british délicieux, relatant , mois par mois, les anecdotes savoureuses, les mésaventures connues par ce couple anglais, ayant décidé de vivre dans un mas provençal.Ils s'acclimateront à l'esprit particulier de ces provençaux bons vivants et peu portés sur la ponctualité.Le récit de la " course aux chèvres" m' a particulièrement fait rire.J'ai aimé aussi, d'une façon générale, l'humanité, la convivialité communiquées par l'auteur.
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