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Critique de iris29


Ayant proposé ce livre en “Lecture commune ” pour un challenge, je fus bien embêtée lorsque , arrivée aux environ de la page 100, je trouvais ce roman barbant.
Seule, je l'aurai abandonné, mais intriguée par les avis entousiastes de mes co-lectrices, j'ai persévéré. Et petit à petit, la musique a pris, mais ce fut laborieux...

Un jour, Joan ( 6 ans) a été amenée chez sa grand-mère, sa mère n'est jamais venue la chercher. On a droit à un peu l'histoire de sa mère...
Acte 2, on est en 1970 : Joan devient Amelia, parce que sa mère a péri dans l'explosion d'une bombe artisanale, dans la maison qu'elle habitait avec ses “amis-aspirants terroristes ”. La grand-mère de Joan, de peur qu'elles ne soient poursuivies, assaillies par les journalistes, stigmatisées et détestées de la population, jugea judicieux de déménager vite fait, et prendre une autre identité.
Acte 3, Amelia subit une perte immense, et pour se reconstruire, fuit à l'autre bout du monde, en Amérique Centrale. Elle trouve refuge à l'hôtel des oiseaux.

S'en suit un défilé de clients, habitants du cru, touristes, que Joyce Menard nous décrit aussi longuement que la vie d'Amelia, si bien que parfois , on ne sait plus de qui on suit l'histoire. On ne sait plus s'il s'agit d'un portrait de femme, de destin brisé et reconstruit, ou si c'est une fresque avec moults vies esquissées, car l'autrice reste toujours à la surface des choses. Un peu superficielle parfois, un peu ennuyeuse aussi, Joyce Maynard finit pourtant par retomber sur ses pattes et nous livrer dans un bouquet final, la suite de la vie des personnages principaux du début. Il suffit juste d'être patient...
Et patiente, je ne l'ai pas été au début, mais c'est si long, à se mettre en place , si pleins de détails inutiles...
Joan/Amelia subit tant de malheurs...
Et en même temps, comme pour contrebalancer , certaines personnages sont si (anormalement) généreux avec elle, lui donnant de l'argent, des biens, la faisant passer avant leur famille, leurs amis. Qui fait ça ?
J'ai été “prise” dés qu'Amelia rénove l'hôtel, s'occupe du jardin . Les couleurs, le côté luxuriant de la nature, le nom des fleurs, m'ont progressivement charmés me permettant d'échapper à l'automne français.
Le chemin fut long, mais au final, mon esprit ne gardera que l'essentiel . C'est l'histoire de Joan/Amelia qui malgré un mauvais départ dans la vie, réussit à se reconstruire grace à la beauté du monde et une effusion de couleurs.


Beaucoup de longueurs, beaucoup (beaucoup) d'ennui, beaucoup trop de personnages de passage, mais aussi : de jolis moments et une couverture sublime ...
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