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3,75

sur 450 notes
J'ai lu presque tous les livres de Joyce Maynard, et jusqu'à présent je n'en avais pas noté un seul à moins de quatre étoiles. Vous comprenez donc que j'attendais beaucoup de cette lecture, et cela restera une demie déception pour moi.

Joan, renommée Amelia, perd sa mère à six ans dans une explosion, lors de la préparation d'une bombe. Elle sera élevée par sa grand-mère et trouvera momentanément le bonheur auprès de Lenny avec qui elle aura un fils. Après un drame, elle fuit son passé dans un endroit inconnu, au bord d'un lac au pied d'un volcan. Et c'est l'histoire de sa nouvelle vie que l'autrice nous raconte. Une vie de reconstruction, une vie où elle va peu à peu retrouver la paix à défaut du bonheur, une vie où elle rencontrera à la fois la bonté et la trahison.

J'ai aimé retrouver l'écriture de Joyce Maynard, que j'apprécie. J'ai aimé le voyage dans une nature luxuriante, où il fait bon vivre globalement, même si tout n'est pas rose et si quelques mauvaises surprises attendent l'héroïne. J'ai aimé le début qui explique la vie d'Amélia avant de quitter les États-Unis. J'ai aimé la fin qui accélère presque brutalement le rythme du livre, rythme qui, il faut bien le dire, était un peu trop lent à mon gout. J'ai regretté que quasiment la moitié du livre soit faite de petits chapitres mettant en scènes des personnages extérieurs à l'histoire principale, j'avais hâte de retrouver celle-ci et de savoir ce qui allait arriver à Amélia. J'espérais quelques rebondissements, qui sont venus mais m'ont cependant laissée sur ma faim.

Je n'ai retrouvé dans ce livre ni la tension que l'autrice avait su instaurer dans certains de ses livres, ni le torrent d'émotions de certains autres.
Son héroïne m'a semblé bien pâlichonne à côté d'autres, et je l'ai trouvée très spectatrice de sa vie.
J'ai quand même passé un bon moment, l'écriture est très fluide, les chapitres courts et le livre se lit donc rapidement. A ceux qui n'ont jamais lu l'autrice, je ne conseillerais pas celui-ci. Cela serait vraiment dommage. Elle vaut mieux que cela.

Merci à toutes mes compères de cette lecture commune: Bidule62, BiblioJoy, Sevlipp, misslaure et iris29, dans l'ensemble plus enthousiastes que moi.
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Roman de " grande classe " , superbe , qui m'a entraîné au bout du monde avec une femme qui , accablée de douleur , a su trouver le chemin de la résilience et parvenir enfin à se libérer d'entraves qu'elle pensait devoir supporter à vie .
Evidemment , l'auteure , c'est Joyce Meynard et si je vous dis que j'ai adoré tous les romans qu'il m'a été donné de lire d'elle , vous comprendrez que , peut -être , je ne suis pas parfaitement objectif .Je ne suis qu'un lecteur qui donne son opinion , pas un critique littéraire , donc j'assume .
C'est un trés beau roman dont le cadre principal se trouve prés d'un lac et d'un volcan , cadre sublime s'il en est , parsemé de fleurs et de plantes magnifiques et miraculeuses ....Quant à l'odeur , elle jaillit à chaque page ...
Dans l'hôtel , puisque c'est d'un hôtel qu'il s'agit ,vont évoluer principalement des femmes , de magnifiques personnes qui , chacune à leur place , sauront faire face avec courage et abnégation à des évènements pas toujours sympathiques , douloureux , même. Quant aux hommes , ils sont bien là aussi mais .....ma modestie me pousse à ne rien vous en dire , vous verrez par vous mêmes . Allez , venez à " l'hôtel aux oiseaux " , faites vous guider depuis l'embarcadére par un jeune du village , posez vos valises en haut de l'escalier en pierres et rencontrez tous ces gens qui vont se succéder parmi vous pour échapper au monde , pour se ressourcer , comme on dit .Tous ne vont pas vous émouvoir , mais tous sauront vous toucher...
Ce livre est un pavé ( 520 pages ) dont on tourne les pages avec gourmandise , curiosité , envie , un roman où la force des caractères se forge dans une ambiance majestueuse dont il convient toutefois souvent de se méfier . " Amélia vous attend au paradis et , pendant un temps , c'est la sérénité qui vous étreindra jusqu'à .....
Allez , bonne lecture , l'Eden se présente à vous . Ah mince , j'oubliais .Demain , boulot ? Lundi , en plus ? Je vous plains . Amis retraités , nous , on continue !
A trés bientôt .
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Ayant proposé ce livre en “Lecture commune ” pour un challenge, je fus bien embêtée lorsque , arrivée aux environ de la page 100, je trouvais ce roman barbant.
Seule, je l'aurai abandonné, mais intriguée par les avis entousiastes de mes co-lectrices, j'ai persévéré. Et petit à petit, la musique a pris, mais ce fut laborieux...

Un jour, Joan ( 6 ans) a été amenée chez sa grand-mère, sa mère n'est jamais venue la chercher. On a droit à un peu l'histoire de sa mère...
Acte 2, on est en 1970 : Joan devient Amelia, parce que sa mère a péri dans l'explosion d'une bombe artisanale, dans la maison qu'elle habitait avec ses “amis-aspirants terroristes ”. La grand-mère de Joan, de peur qu'elles ne soient poursuivies, assaillies par les journalistes, stigmatisées et détestées de la population, jugea judicieux de déménager vite fait, et prendre une autre identité.
Acte 3, Amelia subit une perte immense, et pour se reconstruire, fuit à l'autre bout du monde, en Amérique Centrale. Elle trouve refuge à l'hôtel des oiseaux.

S'en suit un défilé de clients, habitants du cru, touristes, que Joyce Menard nous décrit aussi longuement que la vie d'Amelia, si bien que parfois , on ne sait plus de qui on suit l'histoire. On ne sait plus s'il s'agit d'un portrait de femme, de destin brisé et reconstruit, ou si c'est une fresque avec moults vies esquissées, car l'autrice reste toujours à la surface des choses. Un peu superficielle parfois, un peu ennuyeuse aussi, Joyce Maynard finit pourtant par retomber sur ses pattes et nous livrer dans un bouquet final, la suite de la vie des personnages principaux du début. Il suffit juste d'être patient...
Et patiente, je ne l'ai pas été au début, mais c'est si long, à se mettre en place , si pleins de détails inutiles...
Joan/Amelia subit tant de malheurs...
Et en même temps, comme pour contrebalancer , certaines personnages sont si (anormalement) généreux avec elle, lui donnant de l'argent, des biens, la faisant passer avant leur famille, leurs amis. Qui fait ça ?
J'ai été “prise” dés qu'Amelia rénove l'hôtel, s'occupe du jardin . Les couleurs, le côté luxuriant de la nature, le nom des fleurs, m'ont progressivement charmés me permettant d'échapper à l'automne français.
Le chemin fut long, mais au final, mon esprit ne gardera que l'essentiel . C'est l'histoire de Joan/Amelia qui malgré un mauvais départ dans la vie, réussit à se reconstruire grace à la beauté du monde et une effusion de couleurs.


Beaucoup de longueurs, beaucoup (beaucoup) d'ennui, beaucoup trop de personnages de passage, mais aussi : de jolis moments et une couverture sublime ...
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Quand on me propose une LC, j'ai du mal à dire non. Mais en plus si le livre choisi est le dernier de Joyce Maynard, là je saute sur l'occasion !
J'ai aimé "les règles d'usage" et "où vivaient les gens heureux" et je me suis régalée avec cet "hôtel des oiseaux". Peut-être pas autant qu'avec "où vivaient les gens heureux" qui a été un véritable coup de coeur. Mais quand même j'ai passé un bon moment dans cet hôtel situé en Amérique centrale entre lac et volcan.
.
Le début m'a intriguée, début où on suit aux Etats-Unis une jeune femme qui cache sa véritable identité. Qui finalement va fuir le pire deuil imaginable vers l'Amérique centrale. Elle va découvrir cet hôtel, sa gérante, une femme hors du commun.
J'ai été moins emballée par le milieu du livre, j'ai craint un catalogue de visiteurs.... Mais assez rapidement j'ai de nouveau été prise par ce roman. Car tout s'explique au fur et à mesure. J'aime l'écriture de cette romancière, j'aime les pavés où l'auteur(e) prend le temps de poser ses personnages, de planter son décor (ah ce volcan, qu'est-ce qu'il m'a tentée !), là j'étais gâtée !
Je l'avoue, faire un séjour dans cet hôtel me plairait beaucoup ! Il est clair que l'auteure a puisé dans sa vie pour partie guatemaltèque pour décrire ce village, ses habitants, ses coutumes, sa pauvreté.... et ses bonheurs simples.
.
Définitivement j'associerai ce livre à cette LC sympa et à la tempête Ciaran. Bah oui je suis partie en vacances en Bretagne (quelle belle région !) avec ce livre et j'ai découvert la tempête made in Breizh !
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Sur la page du copyright se trouve un texte en italique, sorte d'avertissement, ou plutôt de précaution, qui nous prévient : le pays d'Amérique centrale qui nous est présenté là, incluant la faune et les habitants, est entièrement sorti de l'imagination de l'auteur. Une protection contre toute accusation d'appropriation culturelle, peut-être ? Dans un prologue qui ne dit pas son nom, la narratrice (adulte) est sur le point de se suicider. le lecteur sait qu'elle vient de vivre un terrible drame sans comprendre encore lequel. le premier chapitre nous ramène dans le passé, en 1970. La narratrice n'a pas tout à fait 7 ans. Elle est chez sa grand-mère quand elle apprend à la télévision que sa mère est morte dans l'explosion d'une bombe. le lendemain, la grand-mère décide de leur déménagement et impose à la petite fille un changement de nom : dorénavant, elle ne s'appellera plus Joan mais Amelia.
***
Comme souvent chez Joyce Maynard, on est plongé dans une situation dramatique dont on voit les conséquences, mais dont on ne connaît pas les causes, ce qui donne un début de récit enlevé qui éveille inévitablement la curiosité du lecteur. Jeune adulte, Amélia vivra sous nos yeux un effroyable drame qui la poussera presque au suicide et qui lui fera quitter les États-Unis pour un pays magnifique d'Amérique centrale. Elle s'installera dans un hôtel pour le moins original, avec une extraordinaire propriétaire, L'Hôtel des oiseaux. Des circonstances particulières amèneront Amélia à y rester. C'est après que j'ai décroché, même si je n'étais plus passionnée depuis le chapitre 20 à peu près (il y en a 101 !). On voit défiler beaucoup de personnages, touristes du monde entier, artisans et commerçants locaux ou installés dans le pays depuis longtemps, certains ne faisant l'objet que d'une anecdote, d'autres suscitant de longs développements. On s'y perd un peu, on ne voit pas toujours où l'autrice veut nous emmener et, s'il y a de magnifiques passages, certains sonnent faux à mon avis. L'ensemble est très décousu et inégal. Mon intérêt s'est réveillé dans la dernière partie malgré un final bien improbable et une évidente et parfois pesante volonté que l'avenir soit plein d'espoir. Ce n'est pas un mauvais roman, mais j'aime tant Joyce Maynard que c'est une vraie déception…
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Dans cette rentrée, j'attendais l'éblouissement (rien que ça !) de mes autrices préférées (Maria Pourchet, Sarah Chiche, Joyce Maynard), pour ce qui a été au final (et au mieux) des lectures plaisantes. Seule Maggie O'Farrell m'a enchantée avec son héroïne, Lucrèce de Médicis.
Joyce Maynard, pour sa part, avec le portrait d'une femme en deuil qui fuit son passé, m'a offert un beau voyage en Amérique centrale, dans un hôtel où il fait bon vivre ; un univers fantasmagorique, avec une nature luxuriante et omniprésente, des lacs et un volcan, et une population locale typique et accueillante. La galerie de personnages présentés (locaux et touristes) nourrit ce texte plutôt contemplatif, aux rebondissements souvent attendus. Une lecture agréable donc, une histoire de rencontres, d'amitié et de maternité au plus près de l'émotion, qui aurait mérité d'être (un peu) écourtée.
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Quand j'ouvre un roman de Joyce Maynard, je sais que je vais accompagner des personnages touchants avec leurs valises, leurs failles, leur courage, leurs forces et leurs faibles.
Et cela n'a pas manqué ; je me suis attachée à Amélia et ceux qui vont lui permettre, pendant 4 décennies, de survivre, de se relever et de retrouver le gout de vivre.
D'une écriture limpide, simple, intimiste et avec des chapitres courts, l'auteure prend son temps pour nous conter une vie, des paysages luxuriant, l'ombre d'un volcan, des fleurs odorantes, des gens modestes et des enfants attachants.
Comme dans tous les romans de Joyce Maynard, nous assisterons aussi à un trahison, une emprise, un abandon, des tromperies et des violences sexuelles.
Et puis, il y a toujours une lueur d'espoir.
Alors, encore une fois, je referme ce roman le coeur serré et le sourire aux lèvres.
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Quelle jolie première de couverture. Et quel roman émouvant surtout...

Je suis très friande des livres de Joyce Maynard. Mon préféré à ce jour reste" Les règles d'usage". Ici, l'auteure nous conduit avec son personnage principal, Joan / Amelia, au Guatemala, où elle se retrouve par hasard ( croit-elle) , après avoir fui les Etats-Unis, traumatisée par un drame.

Car le hasard se révélera être son destin. A l'hôtel un peu délabré de la Llorona, où elle se sent tout de suite chez elle, elle est accueillie par la charismatique Leila . Contre toute attente, elle lui lègue à sa mort, peu de temps après, son domaine.

On suit alors , durant de nombreuses années, le parcours d'Amelia, sa renaissance dans ce lieu qu'il faut réparer et entretenir, mais où elle retrouve, parmi les oiseaux et les fleurs, un certain bonheur. Autour d'elle gravitent de nombreux personnages, souvent hauts en couleur, habitants pauvres mais se satisfaisant de peu, clients de l'hôtel en recherche de quelque chose. D'autres, qu'elles croyaient proches, la décevront.

L'image maternelle, ce manque, thème souvent développé par l'auteure, sera le fil conducteur de rencontres et de malentendus. Jusqu'au final réparateur...

Encore une histoire prenante, beaucoup de chaleur humaine, au-delà des pertes et des déceptions. J'ai aimé être avec Amelia auprès du lac et du volcan, à La Esperanza.
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Ce billet n'est pas simple à écrire car différents sentiments m'ont traversé durant cette lecture. Emerveilllée par la beauté d'une nature luxuriante, un peu déçue par certains chapitres.
C'est un roman où la nature joue un rôle de reconstruction, une nature qui semble avoir une âme, un pouvoir.
Je m'y suis sentie bien et cette nature a eu un effet apaisant sur moi, ce fut un refuge qui m'a fait rêver d'un monde plus sain, à l'abri de la perversité du monde du travail. Tout n'est cependant pas un havre de paix, la malveillance l'a pas du gain et malheureusement je pense un peu partout. La quatrième de couverture est suffisamment détaillée pour que je n'en rajoute pas ici, je ne transcris donc que mon avis. Il n'y a pas trop de surprise, tout ou presque est prévisible, des clichés sont également présents mais c'est malgré tout une lecture qui m'a fait du bien.
Ce n'est pas le meilleur de Joyce Maynard mais c'st un roman qui permet d'espérer et de croire aux rencontres salutaires, un roman sur la reconstruction.
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Ah ! Je rêve de m'évader une quinzaine de jours, de me reposer dans un endroit rempli de fleurs, traversé par les oiseaux, caressé par un lac.
Est-ce un rêve ? Pour le moment, oui !

Mais ma lecture de ce nouveau roman de Joyce Maynard m'y a emmenée, en pensée. C'est cela, la lecture, pouvoir voyager ! Et c'est cela que j'ai aimé dans ce roman : l'ambiance de ce pays (imaginaire) d'Amérique latine, de ce coin de paradis où s'est réfugiée la narratrice après le terrible drame personnel auquel elle a été confrontée, surtout qu'elle avait connu une enfance en rupture de maman. L'hôtel où elle a creusé son nid l'a aidée à se relever et puis à se confronter à la réalité. Quitte à rencontrer à nouveau l'adversité, mais avec une force d'âme renouvelée.

Eh bien voilà. C'est tout ce que j'ai aimé dans ce livre. A part ça, je me suis ennuyée. L'auteure s'est appliquée à nous raconter la vie ou des morceaux de vie d'une multitude de personnages, ceux du village et de l'hôtel. Elle passe de l'un à l'autre de chapitre en chapitre, puis y revient quand c'est nécessaire.
Elle raconte la vie, tranquille ou émaillée de soucis plus ou moins graves, dont la narratrice est le témoin ou l'actrice. Bizarrement, je ne me suis pas attachée à l'un ou à l'autre.
Il me semblait même par moments que tout était cousu de fil blanc : je pouvais deviner ce qu'il allait se passer, c'était trop évident.
Et la fin, parlons-en ! Elle m'a semblé beaucoup trop fantaisiste, trop précipitée, et puis aussi trop…parfaite.

Bref, cet hôtel des oiseaux, j'aimerais y aller, oui, mais le relire, non.
J'ai mille fois préféré, de cette auteure, "Les règles d'usage" et "Où vivaient les gens heureux".
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