Jean Mazel/5
3 notes
Résumé :
Au terme d’une série de voyages qui lui ont fait parcourir 55000 km à la recherche des anciennes routes maritimes phéniciennes, Jean Mazel estime qu’il existe assez d’indices pour qu’on puisse poser la question : “Les Phéniciens n’ont-ils pas découvert l’Amérique 2000 ans avant Christophe Colomb ?” Traverser l’Atlantique n’était pas, en tout cas, un exploit irréalisable pour ces fabuleux navigateurs dont Jean Mazel a retrouvé les traces tout au long des côtes de l’a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Avec les phéniciens de Jean Mazel est, au delà d'une compilation de faits et de divers théories historiques un voyage avec l'auteur à travers la mer Méditerrané. Un voyage comme lé précise l'auteur qui durera 6 ans à la traversé de 16 pays différents ( ce qui lui aura valut l'oeuvre achevé le Prix Said Akl, décerné au Liban pour une "une oeuvre de recherche faisant progresser la connaissance des civilisation de l'Orient").
Nous découvrons donc dans un premier temps ce qu'étais la côte Libanaise et plus précisément les villes de Tyr et de Sidon à l'heure phénicienne puis naviguons d'île en île, de comptoir en comptoir au coté de l'une des civilisations qui s'est répandue, non par les guerres mais par le commerce. chaque île à son lot d'anecdote, parfois l'auteur y cherche des indices du passage Phénicien à travers des noms de rues, des traditions ou bien des formes artisanales présentes encore de nos jours parfois ce sont des suppositions comme un chapitre sur la présence phénicienne en Angleterre ou bien la présence de stèle présentant des signes proche des écritures Antiques au Etats-Unies et d'autres fois nous allons à la rencontre d'historiens, des musées ou des sites connues à travers les mers.
Le texte n'est jamais lourd, les divers anecdotes sont intéressantes. Une série de planches photographiques, de dessins et de cartes complète les nombreuses descriptions du livre. Je ne me suis pas ennuyé un instant de ce voyage. Seul bémol, le livre à été écrit en 1970, il y'aura donc de quoi compléter cette exploration avec les découvertes faites jusqu'ici mise à part ça, c'est un livre intéressant pour commencer.
Nous découvrons donc dans un premier temps ce qu'étais la côte Libanaise et plus précisément les villes de Tyr et de Sidon à l'heure phénicienne puis naviguons d'île en île, de comptoir en comptoir au coté de l'une des civilisations qui s'est répandue, non par les guerres mais par le commerce. chaque île à son lot d'anecdote, parfois l'auteur y cherche des indices du passage Phénicien à travers des noms de rues, des traditions ou bien des formes artisanales présentes encore de nos jours parfois ce sont des suppositions comme un chapitre sur la présence phénicienne en Angleterre ou bien la présence de stèle présentant des signes proche des écritures Antiques au Etats-Unies et d'autres fois nous allons à la rencontre d'historiens, des musées ou des sites connues à travers les mers.
Le texte n'est jamais lourd, les divers anecdotes sont intéressantes. Une série de planches photographiques, de dessins et de cartes complète les nombreuses descriptions du livre. Je ne me suis pas ennuyé un instant de ce voyage. Seul bémol, le livre à été écrit en 1970, il y'aura donc de quoi compléter cette exploration avec les découvertes faites jusqu'ici mise à part ça, c'est un livre intéressant pour commencer.
Citations et extraits (3)
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L'histoire de Hiram se situe à un étrange carrefour entre la mythologie et la Bible. Ce roi fabuleux fut l'ami de David, devint l'ami et l'associé de Salomon. Il donna même sa fille en mariage à Salomon. On croit savoir qu'elle fut sa femme préféré.
De son côté Hiram, comme le voulait la légende, descendait d'Agénor, le fondateur de Tyr, d'après la mythologie. Plus tard, une autre alliance rapprochera Juifs et Phéniciens : le mariage de Jézabel, princesse tyrienne, avec Ahab, roi d'Israël.
[…]
Un autre Hiram de Tyr, maitre ouvrier en bronze, attacha son nom au temple de Jérusalem en coulant et fabricant sur place : colonnes, chapiteaux, vases, à cendres, bols à aspersion et bien d'autres merveilles, toutes en bronze poli.
Les travaux durèrent vingt ans et en même temps fut édifié le palais royal ainsi qu'un certain nombre de villes, places fortes, garnisons, etc.
De son côté Hiram, comme le voulait la légende, descendait d'Agénor, le fondateur de Tyr, d'après la mythologie. Plus tard, une autre alliance rapprochera Juifs et Phéniciens : le mariage de Jézabel, princesse tyrienne, avec Ahab, roi d'Israël.
[…]
Un autre Hiram de Tyr, maitre ouvrier en bronze, attacha son nom au temple de Jérusalem en coulant et fabricant sur place : colonnes, chapiteaux, vases, à cendres, bols à aspersion et bien d'autres merveilles, toutes en bronze poli.
Les travaux durèrent vingt ans et en même temps fut édifié le palais royal ainsi qu'un certain nombre de villes, places fortes, garnisons, etc.
Qui étaient ces hommes qui prétendaient descendre des "Hommes Rouges"? Les Grecs, en particulier, les désignaient sous le nom de "Phoeniki", qui voulait bien dire "Hommes Rouges".
Comme entre-temps les Phéniciens avaient inventé la couleur pourpre,certains ont pensé que ce nom leur avait été donné pour rendre hommage à une industrie nationale, avec laquelle on les identifiait.
En fait,ce nom avait une origine beaucoup plus ancienne. La tradition légendaire admettait, en effet, qu'au IIe millénaire av. J-C, était venu s'installer sur l'étroite bande entre la Méditerranée et les monts du Liban, un peuple venu du fond de l'Arabie, qui s'appelait lui-même "Le Peuple Rouge" : "Les Himyarites"
On retrouve en effet, dans Himyar, Himyarites, la racine H.M.R. qui exprime encore de nos jours, en arabe, l'idée de la couleur rouge. Ils auraient donné aussi leur nom à la mer Rouge qu'ils fréquentaient et qu'ils ont dû longer dans leur longue migration vers l'ouest.
Les Himyars constituaient dans l'Antiquité, du XXe siècle av. J-C. au Ve siècle de notre ère, le groupement ethnique le plus célèbre de l'Arabie du sud.
Ils occupaient l'actuel Hadramaout et leurs territoires s'étendaient jadis d'Aden à Mascate. Le royaume d'Himyar semble avoir eu des affinités profondes avec le royaume de Saba.
Comme entre-temps les Phéniciens avaient inventé la couleur pourpre,certains ont pensé que ce nom leur avait été donné pour rendre hommage à une industrie nationale, avec laquelle on les identifiait.
En fait,ce nom avait une origine beaucoup plus ancienne. La tradition légendaire admettait, en effet, qu'au IIe millénaire av. J-C, était venu s'installer sur l'étroite bande entre la Méditerranée et les monts du Liban, un peuple venu du fond de l'Arabie, qui s'appelait lui-même "Le Peuple Rouge" : "Les Himyarites"
On retrouve en effet, dans Himyar, Himyarites, la racine H.M.R. qui exprime encore de nos jours, en arabe, l'idée de la couleur rouge. Ils auraient donné aussi leur nom à la mer Rouge qu'ils fréquentaient et qu'ils ont dû longer dans leur longue migration vers l'ouest.
Les Himyars constituaient dans l'Antiquité, du XXe siècle av. J-C. au Ve siècle de notre ère, le groupement ethnique le plus célèbre de l'Arabie du sud.
Ils occupaient l'actuel Hadramaout et leurs territoires s'étendaient jadis d'Aden à Mascate. Le royaume d'Himyar semble avoir eu des affinités profondes avec le royaume de Saba.
Les Grecs attribuaient l'invention de la pourpre aux Phéniciens. Ce serait le dieu Melkart lui-même qui l'aurait découverte par hasard, en voyant tourner au pourpre le museau de son chien qui se promenait sur la plage et avait fait une orgie de coquillages...
On a retrouvé, aux alentours des ports phéniciens, d'énormes amas de coquillages, preuves de l'opulence et de la longue durée de l'industrie phénicienne de la pourpre.
Les marins phéniciens recherchaient ce murex, non seulement pour les rapporter à Tyr, mais aussi pour installer, en différents points des côtes de la méditerranéennes des teintureries qui exploitaient leur secret de fabrication.
Il semble bien qu'il y'ait eu un secret de fabrication, car les auteurs anciens précisent que l'on ne retirait de chaque coquillage que quelques gouttes de suc colorant provenant d'une glande. Les phéniciens savaient parfaitement où était localisée cette glande [...]
Pour obtenir une belle teinture pourpre, il fallait laisser l'extrait frais pourrir au soleil. On comprend pourquoi les villes phénicienne, Tyr en particulier, avaient la réputation d'être des endroits où planait une odeur nauséabonde...
On a retrouvé, aux alentours des ports phéniciens, d'énormes amas de coquillages, preuves de l'opulence et de la longue durée de l'industrie phénicienne de la pourpre.
Les marins phéniciens recherchaient ce murex, non seulement pour les rapporter à Tyr, mais aussi pour installer, en différents points des côtes de la méditerranéennes des teintureries qui exploitaient leur secret de fabrication.
Il semble bien qu'il y'ait eu un secret de fabrication, car les auteurs anciens précisent que l'on ne retirait de chaque coquillage que quelques gouttes de suc colorant provenant d'une glande. Les phéniciens savaient parfaitement où était localisée cette glande [...]
Pour obtenir une belle teinture pourpre, il fallait laisser l'extrait frais pourrir au soleil. On comprend pourquoi les villes phénicienne, Tyr en particulier, avaient la réputation d'être des endroits où planait une odeur nauséabonde...
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