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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Première rencontre avec la plume de Diane Mazloum et je suis incapable de dire si j'ai aimé ou non ce roman. Cette critique est donc assez difficile à écrire car je suis extrêmement confuse en refermant ces pages. Est-ce que j'ai vraiment compris ce que je viens de lire ? Honnêtement je ne sais pas.

Il y a du positif, j'ai adoré les personnages surtout celui de l'oncle que j'ai trouvé drôle et touchant. J'ai aimé les descriptions splendides du Liban, pays que je rêve de visiter un jour. L'écriture est fluide, le récit est court et se lit rapidement.

Mais, il y a un mais, j'attendais une fin différente, un peu plus d'action qui n'est jamais arrivé. le message que j'ai saisi est que ce retour a la terre d'origine les fait prendre conscience qu'ils ont fait des mauvais choix et qu'ils vont prendre tous un nouveau départ. Mais c'est un peu simpliste, cousu de fil blanc, et l'on reste avec énormément de questions sans réponse.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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A deux heures de route de Beyrouth, un village surgit des montagnes. Comme le bout du monde et pourtant, derrière les roches et ce point de rencontre de trois pays, la guerre est omniprésente ; le soir on entend les bombardements et le terrain est probablement miné. Là, pendant deux mois, séjourne Rodolphe Kyriakos où il est rejoint de temps en temps par sa nièce Fausta. C'est elle qui a voulu faire construire une piscine, malgré le manque d'eau, malgré que le domaine n'appartient pas à la famille. Les propriétaires habitent le Canada mais un jour, un cliché leur est envoyé. Bendos père envoie son fils Leo sur place pour négocier la vente de la propriété. Mais Leo est bouleversé à son arrivée : pour la première fois de sa vie, il voit, il hume la terre de ses ancêtres.

Pendant que Rodolphe regarde, supervise, Leo et Fausta vont jouer au chat et à la souris. Puis progressivement échanger sur leurs pensées noyées dans l'incertitude de la vie. Fausta est mariée et suit un traitement pour avoir un enfant. La dernière injection est proche, celle de la dernière chance. Obsédée par la mort, Fausta tente de calmer ses angoisses, l'eau est un réconfort, ce pourquoi elle a voulu une piscine. Leo est abasourdi par la magnificence du paysage, la nature qui explose sous ses pas, la terre, le soleil, les cailloux, le ciel, les étoiles. Il découvre un pays dont les gènes coulent dans ses veines. le poids d'une identité.

Un roman un peu hors du temps, entre ombres et lumières, baroque et ascétique. Un univers fellinien où l'on retrouve la banalité et le rêve, l'irréel et le réel, l'instant présent se confondant avec les souvenirs, le concret chevauchant l'abstrait et inversement.

La plume de Diane Mazloum est tout aussi envoutante ouvrant une large fenêtre sur cette terre faite de beauté, de grandeur et de tragédies. L'histoire se termine de façon sibylline, renforçant le sentiment d'étrangeté, à l'image d'une piscine dans le désert.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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C'est le premier roman de Diane Mazloum que je lis et j'ai été conquise par sa jolie plume. En effet, je l'ai trouvée très fluide, sans fioritures, un vrai régal : les pages se tournent facilement et avec plaisir.⁣

Dans cette histoire, nous découvrons des personnages doux et attachants qui, pendant trois jours, vont se découvrir, se questionner sur la réalité qui les entoure et réfléchir sur divers sujets vraiment intéressants (la maternité, la liberté, les souvenirs, la terre de nos ancêtres, etc).⁣

À travers cette introspection, le lecteur se positionne et réfléchit également. Néanmoins, j'aurai aimé que certains sujets soient plus développés, je suis donc restée sur ma faim à certains moments. Malgré ce détail, j'ai vraiment aimé cette belle parenthèse littéraire qui m'a fait voyager à travers de jolis paysages.⁣
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Ce roman poétique repose sur la rencontre entre deux personnages que tout oppose en apparence - sauf leurs racines - et l'ancrage dans un magnifique pays : le Liban.
Cette fameuse piscine creusée sur un terrain inapproprié est le point central de départ pour réunir ces éléments. Humanité et nature. L'auteure a construit des personnages attachants et tout en relief. En particulier celui de la femme, Fausta, pleine de contradictions mystérieuses et curieuses. Je la vois vaporeuse mais sans être si superficielle qu'on pourrait le penser. Quant au jeune Léo, sans l'avoir imaginé auparavant, va découvrir l'importance des origines, de la terre qu'ont foulée ses aïeux. L'un et l'autre seront bouleversés par la rencontre de l'autre. Ensemble ils vont échanger sur des sujets profonds que sont la maternité, la descendance, les racines ou encore la liberté.
Avec une écriture envoûtante, Diane Mazloum met en lumière la beauté d'un pays chaud qu'elle connaît bien à la lisière d'états en guerre. Ses descriptions des montagnes, de la rocaille - à l'aube comme au crépuscule - sont ambrées et poussiéreuses en contraste avec celles de la piscine turquoise et scintillante. Elle a l'art d'éveiller tous les sens. J'ai eu chaud comme Léo, j'ai goûté la pastèque juteuse, j'ai vu le soleil jouer avec les arbres et leurs ombres, j'ai entendu les bombardements au loin, j'ai respiré la terre aride, j'ai laissé l'eau de la piscine me rafraîchir.
Un roman sensoriel et magnétique
Lien : https://laparenthesedeceline..
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Au Liban, à la frontière de trois pays en guerre, Fausta s'est réfugiée dans la maison de son oncle, Rodolphe Jr. Kyriakos. Si les bombes se font entendre quotidiennement, la demeure est un refuge pour Fausta, qui décide alors de faire construire une piscine sur un terrain qui n'appartient pas à son oncle, mais à une famille qui vit désormais au Canada : les Bendos. C'est donc pour régler l'affaire au plus vite, que le fils de la famille, Leo, est dépêché sur place par son père, avec pour consigne de vendre le terrain aux Kyriakos en en tirant le meilleur prix possible. Lorsque Leo rencontre l'oncle et Fausta, c'est tout un monde jusqu'alors inconnu qui s'ouvre à lui. Petit à petit, il se prend d'amour pour ce village qui n'est autre qu'un microcosme de la société. Avec Fausta, ils s'apprivoisent, apprennent à se connaître.

Si l'histoire n'a rien d'exceptionnelle, c'est surtout le symbole derrière ce récit qui m'a transportée. À la frontière de ces trois pays en guerre, dans ce village où résonnent les bombardements de plusieurs armées, c'est la paix et l'ouverture d'esprit qui s'installe. Là où la piscine pourrait être le symbole d'un déchirement et d'une guerre nouvelle, elle devient soudain le symbole de l'espoir. Les cultures et les modes de vies se confrontent pour finalement trouver un équilibre qui permet à chacun de continuer sa vie plus sereinement.

Et puis, au milieu de tous ces symboles, Diane Mazloum nous décrit des paysages fascinants, arides, envoûtants. Des paysages dans lesquels on aime se perdre. Des paysages que l'on imagine sans peine absolument splendides.

Avec ce magnifique roman aux airs de conte, l'auteure nous parle avec affection d'un pays rongé par les guerres, englué dans une situation qui paraît presque inextricable. Avec une plume à la fois magnétique et poétique, elle nous parle d'un Liban loin de la guerre, d'habitants qui tentent de vivre leur vie, malgré tout.

C'est un roman magnifique, à savourer.
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Je ne connaissais absolument pas Diane Mazloum et la découvre donc avec son troisième roman « Une piscine dans le désert ».
Le point de départ de ce roman est une piscine construite sur le terrain de la famille Bendos, quelque part dans la campagne libanaise, et ce sans son consentement. le père Bendos, expatrié au Canada, décide alors d'envoyer son fils, Leo, au Liban afin de régler ce différend. Sur place, Leo trouve un homme âgé qui lui explique que c'est sa nièce, Fausta, qui a décidé de faire creuser cette piscine et qu'elle est justement présente pour quelques jours de repos.
Drôle de confrontation que celle entre ces personnages si différents l'un de l'autre; Leo met, pour la première fois, le pied au Liban, la terre où vivaient ses grands-parents alors que Fausta et son oncle vivent au quotidien dans ce pays particulier (le manque d'eau, les coupures d'électricité, les tirs et bombardements dans les zones frontières toutes proches, etc.).
Tant Leo que Fausta sont deux être perdus, en quête de sens à donner à leurs vies, à la recherche de leur identité avec une idée de transmission.
La plume est belle et le ton est, tour à tour, descriptif, artistique, emprunt d'humour, de tendresse et donne envie de découvrir un jour ce Liban.
Une belle découverte!
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Une piscine illégale, deux inconnus, trois jours quoi vont changer leur vie ... Une parenthèse au milieu du désert qui favorise l'introspection des deux protagonistes ... ils vont s'épier, s'observer, s'apprivoiser, lier connaissance dans " un contexte particulier" qu'est l'atmosphère de ce village, entre nature, montagnes, chaleur, peur de l'inconnu, découverte de ses racines, et souvenirs d'enfants... Un récit tout en douceur, une bulle bleue comme l'eau de la piscine.
Une jolie découverte !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Quand une piscine devient un personnage dans un roman intimiste, poétique cela donne "Une piscine dans le désert". J'ai été prise par cette espèce de torpeur sous une chaleur écrasante, cernée de montagnes envoûtantes et dangereuses. Une piscine ? Alors qu'il n'y a pas assez d'eau ? Qu'il faut remplir avec des citernes ? Quelle incongruité ! Et pourtant... Sous un soleil de plomb et au gré des coupures de courant, la rencontre de Fausta profondément enracinée et Léo, petit fils issu de la diaspora libanaise réfugiée au Canada se teinte de la puissance de la terre, de la nuit étoilée des odeurs et des sons du désert. Fausta vit entre les temps passés et le temps qui passe sans arriver à se défaire de la profonde angoisse de la vacuité de l'existence. Léo élevé en grande partie par ses grands parents découvre cette terre tant contée par sa grand mère. Cette terre immuable mais où résonnent au loin les conflits d'une guerre juste évoquée. ..
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