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Citations sur L'heure du loup (51)

Plus tard, alors que les lumières du Caire s'éteignaient et que les premières lueurs de l'aube découpaient la silhouette énigmatique des pyramides, un être horrifié, entre l'animal et l'humain, vomit à longs traits des morceaux de chair humaine. Dans la maison de la comtesse Margritta où régnait à présent la mort, nul ne l'entendit pleurer tandis qu'ils se roulait en boule sur le sol pour chercher un repos qui lui était interdit.
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- "Vivre sans émotion était un peu comme jouer un rôle devant des critiques sans jamais recevoir la chaleur du public."
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- "C'est peut-être la leçon la plus importante, et pourtant elle se résume en deux mots : "Vivre libre". Même si ton corps est enchaîné, il faut vivre libre. Ici. - Il toucha son crâne chauve de l'index. - C'est le seul endroit où personne ne pourra jamais t'enchaîner, celui où les murs n'existent pas, si tu les refuses."
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- "J'ai appris à reconnaître les roseaux qui plient de ceux que la tempête déracine."
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- "Il est des choses qu'un homme connaît mieux qu'un animal : ses limites par exemple."
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- "Mieux vaut vivre dans le danger qu'exister dans l'ennui."
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Pas complètement humain, pas complètement animal, se dit Michael. Qui suis-je, aux yeux de Dieu ?
Ah ! Mais c'était là un autre détour de son esprit car Michael imaginait souvent Dieu sous la forme d'un grand loup blanc courant dans une plaine couverte de neige, illuminée par des myriades d'étoiles qui piquetaient un ciel sans nuage. Et Dieu avait des yeux d'ambre clair, et ses crocs redoutables étaient d'une blancheur éclatante. Dieu pouvait sentir le mensonge et la trahison, et il dévorait encore sanglants les coeurs déloyaux. Nul n'échappait au terrible jugement de Dieu, le Roi des Loups.
Mais comment le Dieu des hommes considérait-il les lycanthropes ? Pour lui, était-ce une malédiction ou un miracle ? Michael ne pouvait qu'imaginer des réponses toujours insatisfaisantes mais il savait une chose : il lui arrivait bien souvent de souhaiter être un loup pour toujours et courir s ans fin dans les immenses steppes de Dieu. Sur deux jambes, il se sentait enchaîné. À quatre pattes, il était libre.
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- Si vous voulez bien m'excuser, je vais aller courir, dit Michael.
- Je me doutais que vous étiez un coureur à pied ! s'exclama Shackleton, soudain beaucoup plus détendu. Moi aussi, j'aime l'athlétisme. Combien faites-vous ?
- Une dizaine de kilomètres tous les matins.
- J'en ai déjà fait quinze en tenue de campagne avec tout le barda ! Écoutez, si vous avez une autre tenue de sport à me prêter, j'irai avec vous. Ça ne me déplairait pas de prendre un peu d'exercice.
- Je ne porte pas de tenue de sport, répondit Michael en retirant d'un geste son peignoir.
Il ne portrait rien en dessous. Il plia posément le peignoir et le déposa sur le dos du fauteuil.
Il dépassa les deux militaires ébahis et sortit dans le matin glacé.
Shackleton retient le battant de la porte avant qu'elle ne se referme. Incrédule, il suivit des yeux la silhouette de l'homme nu qui s'éloignait à grandes foulées souples vers la lisière de la forêt proche.
- Euh ! cria l'Américain. Et les loups ?
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Avec un grognement de satisfaction, le loup se régala de l'organe vital. Les yeux du tueur étaient toujours ouverts mais ils ne verraient jamais plus rien. Une mare de sang entourait son corps encore frémissant des derniers spasmes de vie. Le loup releva la gueule et lança un long hurlement de triomphe qui résonna sinistrement dans la maison. Puis l'animal festoya.
Plus tard, alors que les lumières du Care s'éteignaient, et que les premières lueurs de l'aube découpaient la silhouette énigmatique des pyramides, un être horrifié entre l'animal et l'humain vomit à longs traits des morceaux de chair humaine. Dans la maison de la Comtesse, Margritta où régnait à présent la mort, nul ne l'entendit pleurer tandis qu'il se roulait en boule sur le sol pour chercher un repos qui lui était interdit.
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Le loup se contorsionnait dans un effort sauvage pour se libérer. Le visage fouetté par le vent, Stummer voyait la silhouette de l'animal qui se tordait dans la lumière des phares. L'automitrailleuse se ruait sur lui, le chauffeur écrasait la pédale d'accélération. Dans quelques secondes, le véhicule blindé broierait la bête sous ses roues épaisses.
Ce que vit alors Stummer dépassait son imagination. Le corps du loup se recourba et les deux pattes avant vinrent écarter le fil de fer babelé dans un geste quaisi humain, libérant ainsi la patte piégée. L'instant d'après l'animal s'élançait de nouveau vers l'est. Les phares toujours braqués sur la forme bondissante, la voiture blindée, se rua sur le barrage de barbelé qu'elle traversa sans presque ralentir. Stummer vit alors que l'animal devant eux ne courait plus mais se déplaçait d'une façon apparemment désordonnée. Il effectuait un saut court sur la gauche, puis bondissait longuement sur la droite, fonçait sur deux mètres avant de virer pour un nouveau saut.
Stummer sentit son coeur cogner dans la poitrine.
Il SAIT, comprit-il. Cet animal sait...
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