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Citations sur Zephyr, Alabama (Le mystère du lac) (153)

Quand les larmes vous montent aux yeux devant un écran, c’est que, dans l’obscurité de la salle, quelque chose a brièvement effleuré le lac doré de votre magie. Vous revenez ensuite dans le soleil cru de la raison, et tout s’assèche.
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Il y a encore beaucoup de combats à livrer. N'allez pas croire le contraire. Mais le chemin qu'il nous reste à parcourir ne doit pas nous empêcher de mesurer celui qui a été parcouru.
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On ne connaît jamais vraiment la Mort. On ne peut pas l'apprivoiser. Si la Mort était un enfant, ce serait cette silhouette solitaire qui se tient à l'écart dans la cour où retentissent les rires des autres. Si c'était un enfant, elle resterait seule, ne parlerait que dans un murmure et poserait sur vous un regard hanté d'un savoir qu'aucun homme ne peut supporter.
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La grâce, c'est de pouvoir supporter une perte qui vous touche, de l'accepter et d'en retirer même une sorte de joie.
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Ainsi va le monde : nous voulons croire au meilleur, mais sommes toujours à l'affût du pire. Sans doute pourrait-on décortiquer la plus innocentes des chansons et y trouver les traces du Diable, si c'est ce qu'on a décidé d'y entendre.
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Je n'avais jamais compris ce qu'était la haine avant d'imaginer quelqu'un en train de fabriquer une bombe qu'il laisserait un dimanche matin dans une église, là où elle pourrait tuer des enfants.
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Drôle de chose que l'imagination. Elle vous fabrique des toiles d'araignée là où il n'y en a pas, et des ténèbres en plein soleil.
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- Vous voulez rappeler aux gens de Bruton que leurs ancêtres étaient des esclaves ? demanda maman.
- Oui, je veux qu’ils s’en souviennent. Pas pour s’apitoyer sur eux-mêmes, ni pour se voir comme des parias dépossédés de tout ce qu’ils mériteraient d’avoir, mais pour qu’ils puissent se dire : « Regarde d’où tu viens, et regarde ce que tu es devenu ». […] Il n’y a pas d’autre chemin que s’élever. Lire, Ecrire. Réfléchir. Ce sont autant de barreaux sur l’échelle qui mène à l’air libre. Rien à voir avec les jérémiades, le défaitisme, toutes ces chaines que l’on porte dans sa tête. Ça appartient au passé. Il faut construire un monde nouveau. […] Je veux que mon peuple apprenne à aimer ses origines, qu’il ne les balaie pas sous un coin de tapis. Qu’il ne s’y enferme pas, non plus, car cela reviendrait à renoncer à l’avenir. Je veux qu’ils se disent : « Mon arrière-grand-père tirait une charrue en courbant l’échine, de l’aube au crépuscule, qu’il pleuve ou qu’il vente. Il travaillait sans être payé, en échange de sa nourriture et du toit que lui donnait son maître. Il travaillait dur. On le battait, parfois. Il suait sang et eau, et devait continuer coûte que coûte, même quand il aurait voulu s’effondrer. Il devait accepter la marque du fer rouge, répondre « Oui Missié » même quand on l’humiliait, même si on piétinait sa fierté. Il acceptait tout cela, sachant que sa femme et ses enfants pouvaient se retrouver sur l’estrade des enchères sur un simple signe du maître. Il chantait dans les champs et, le soir venu, tombait comme une masse. Il a fait tout ça, et même plus. Alors, bon sang, si lui a tant souffert, moi je peux au moins finir ma scolarité. »
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J'ai fait de mon mieux pour ne pas vieillir. C'est un sacré boulot. Je ne parle pas de l'accumulation des années, qui est tout à fait honorable, mais de l'attitude. J'ai vu des hommes de mon âge se réveiller un beau matin, incapables de se rappeler ce qu'ils ressentaient quand leurs pères leur interdisaient d'écouter ces diaboliques Rolling Stones, ou ne leur laissaient d'autre choix que d'aller chez le coiffeur ou de quitter la masion. Ils ont oublié ce que c'était que d'être celui qui obéit, et non celui qui décide. Bien sûr, le monde actuel est indiscutablement plus dur. Nous sommes confrontés à des choix plus difficiles, plus lourds de conséquences. Les enfants ont besoin d'être guidés, bien entendu. Moi, on m'a guidé, et je m'en félicite, car ça m'a évité beaucoup de bourdes. Mais les parents ne sont plus des maîtres. Maintenant, pour la plupart, nous guidons nos gosses par notre parole et non plus par nos actes. Je crois que l'apprentissage de la vie est plus doux pour les enfants qui peuvent prendre leur père ou leur mère -ou les deux- pour héros.
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Dès mon plus jeune âge, j'avais pressenti que toute communication humaine - la télé les films, les livres... - avait pour origine le désir de raconter une histoire. Ce besoin de raconter, de se brancher sur la prise universelle, compte parmi nos désirs les plus essentiels. Et le besoin d'écouter des histoires, de se glisser dans d'autres vies, ne serait-ce qu'un instant, est la clé du monde magique qui naît avec nous.
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