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Critique de HORUSFONCK


Il n'y aura jamais assez d'étoiles pour On achève bien les chevaux!
Horace Mac Coy remuait le bâton dans la plaie du mal américain...
Un cirque hallucinant, sur la piste duquel tournent les exclus du rêve américain, à bout de nuit, de jours et de forces. Un livre où le lecteur tourne avec les pages et chavire dans un moite effroi.
Chez Mac Coy, le dégout se ressent à chaque phrase comme dans Un linceul n'a pas de poche, paru sous le numéro 4 de la Série Noire.
Mais, On achève bien les chevaux n'a rien de vraiment...policier. Raison pour la quelle Gallimard le publia dans sa collection du monde entier.
Horace Mac Coy est un grand de cette littérature américaine de l'urgence, du désespoir et de la dénonciation: Des livres brefs, souvent, efficaces et qui tapent dans l'estomac là où cela fait mal.
Il fait partie, Horace Mac Coy, de cette génération disparue dont Marcel Duhamel publia quelques pépites dans la Série Noire (les premiers, ceux en jaune et noir avec jaquette luisante...)
Mais les héritiers de Mac Coy, Tracy, Cain, Goodis ont pris la relève, et le cauchemar américain continue de tourner comme un grand manège de l'infamie et de son âpre poésie.
Le Noir est une couleur, hélas, d'avenir.
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