On n’est jamais prêts, mais cela ne nous arrêtait pas. L’ennemi était là dehors, quelque part, ses pensées venimeuses toujours braqués sur nous, en attendant de profiter du moindre avantage.
Bien sûr, ils allaient à nouveaux se dresser contre moi. Ils étaient ce qui se rapprochait de plus de dieux pour des humains, mais auraient à faire à ces grandes gueules d’Amaira, à ces filous de Dantry, à toutes les Yaliya de la terre, et à cet insupportable petit salopard de Maldon, qui vivrait sans doute éternellement.
Ils se dresseraient contre un peuple libre sous un ciel dégagé.
Ceux qui avaient conscience qu’il existait un monde meilleur méritant d’être défendu, ceux qui s’y accrocheraient coûte que coûte.
Ils se dresseraient contre des épées, des murailles, de la poudre et de la magie, et par dessus-tout, contre l’espoir.
Bon courage à eux.