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Je suis heureux que ce 300ème avis coïncide avec la conclusion de cette excellente trilogie de fantasy.
"Blackwing" est définitivement à classer en (very) dark fantasy, on y retrouve la même noirceur teintée de désespoir que dans les tomes précédents.
On retrouve également Ryhalt Galharrow, le personnage emblématique de la saga, six ans après les événements du tome deux, six années passées à parcourir la désolation et qui l'ont transformé de façon spectaculaire car la désolation prélève un lourd tribut sur ceux qui s'y risquent.
Pourquoi Galharrow s'est-il infligé cette lente et irréversible transformation ? C'est le point de départ et le fil rouge d'une histoire encore une fois très riche en fausses pistes et autres coups tordus.
Les rois des ténèbres et les "sans noms" tirent toujours les ficelles pour imposer leur domination et s'opposer, nous sommes donc en terrain connu, et Ryhalt Galharrow est toujours aussi complexe et torturé, un personnage vraiment travaillé avec précision.
Je me suis régalé dans les deux premiers tiers du récit, et si je ne mets pas cinq étoiles c'est que le dernier tiers m'a paru trop s'éloigner d'une certaine cohérence en passant dans une dimension qui ne m'a pas vraiment convaincu, je n'y ai pas vraiment adhéré, je n'en dirai pas plus histoire de ne pas spolier.
Disons que si j'ai trouvé le fond très bon, la forme du dernier tiers quant à lui...
Cela dit l'ensemble est excellent et l'histoire et sa conclusion tiennent la route, pour conclure une belle trilogie que je conseille sans réserve aux amateurs du genre.
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ROMAN DARK FANTASY / POST-APO / ARCANEPUNK.
La lutte des classes est sans fin : il y aura toujours des crevards suprématistes pour se croire au-dessus des autres, et il y aura toujours des crevards collaborationnistes pour leur servir la soupe et leur lécher le cul (et toujours des socio-traîtres voulant devenir calife à la place du calife). Mais Ryhalt Galharrow s'est enfoncé dans les ténèbres pour y briller autant que la Dame Lumineuse, et au fond de la Boîte de Pandore il a retrouvé et délivré l'Espoir. Oui il y a d'autres alternatives, contrairement à ce que professent les élites autoproclamées et les merdias prestitués !!!
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Oui, je l'ai fait ! Non seulement je me suis replongée dans la fantasy avec plaisir, mais en plus, j'ai terminé cette saga (je ne suis pas à jour partout, loin de là !).

Avec cette trilogie, on se situe tout de même dans le haut du panier de la fantasy. Dans le haut du panier de la dark fantasy, je dirais même, un univers que je n'ai pas encore exploré vraiment.

Mon domaine de prédilection serait plus celui de l'humour et des pitreries des héros des sagas de David Eddings ou les guerriers flamboyants des sagas de David Gemmel.

Ici, c'est un tout autre univers qui m'a été présenté, plus sombre. le plaisir fut au rendez-vous durant mes trois lectures et j'ai particulièrement apprécié ce dernier volume qui clôture la trilogie, car l'auteur n'a pas foiré son grand final (comme on l'a déjà vu ailleurs).

Depuis le départ, ses personnages sont travaillés, possèdent de la profondeur, on s'attache à eux, on serre les dents s'ils disparaissent… D'autres feront leur apparition et auront, eux aussi, leur rôle à jouer, même si le rôle principal reste pour Ryhalt Galharrow, le capitaine des Ailes Noires qui a bien changé dans ce dernier tome.

Les décors post-apo sont très bien décrit et personne n'aura envie d'aller passer ses vacances dans la Désolation, ces grandes étendues de terres qui ont encaissées le déferlement de la Machine (l'équivalent de plusieurs bombes atomiques), détruisant tout sur son passage et faisant muter la nature à tel point que nous avons, entre autre, des herbes qui peuvent vous déchiqueter et vous bouffer et un bestiaire totalement dingue de créatures loufoques (et dangereuses).

Pourtant, Ryhalt Galharrow a vécu dans la Désolation qui l'a transformé. Pourquoi a-t-il fait subir ça à son corps ? Ce sera pour les révélations finales mais vous en apprendrez un peu plus au fil du récit, l'auteur n'attendant pas l'ultime page pour tout nous révéler.

Dans ce récit de dark fantasy, Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir… Les Rois des Profondeurs se réveillent et une fois de plus, le combat sera titanesque pour survivre et déséquilibré. Les Sans-Noms tirent les ficelles et il est bien difficile de savoir qui va trahir (ou pas).

Bourré d'action sans que cela vire à Mission Impossible, de l'adrénaline, des combats, du suspense, des aventures qui ont du pep's, sans jamais sacrifier le fond sur la forme ou l'action pure au détriment de la profondeur du scénario, Ed McDonald signe-là une belle conclusion à sa trilogie.

Sans verser dans l'excès avec des combats qui dureraient des centaines de pages, sans sacrifier le final en l'expédiant en deux coups de cuillère à pot, l'auteur a réussi l'équilibre entre les deux : ni trop, ni trop peu.

Son monde était cohérent et il a réussi à nous le faire visiter sans que le voyage devienne chiant, sans que les accompagnateurs ne deviennent lourds et bien que l'on ne saura jamais tout, ce dernier tome nous en apprend un peu plus sur les Sans-Noms.

De la Dark Fantasy sombre et violente, sans jamais que la lumière ne manque, porté par des personnages hauts en couleur, sympathiques, qui évolueront au fil de leurs aventures, de leurs blessures. Une conclusion de la saga à la hauteur.

Cela fait du bien de revenir à des anciens amours (un peu délaissés) avec une trilogie de cette qualité dont le final reste dans la cohérence des tomes précédents, autrement dit, dans le tout bon.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Conclusion de cette trilogie qui aura été d'un très bon niveau ! Bravo.
On retrouve notre héros 6 ans après les évènements du second volume (soit 10 ans après ceux du premier). Il vit dans la Désolation maintenant. L'espèce de désert nucléaire étrange créé 100 ans plus tôt lors d'une attaque défensive des Sans Noms (les "gentils" dieux) contre les Rois des Profondeurs. Et ce désert transforme notre héros petit a petit.
Des problèmes sont visibles a l'horizon et notre héros va devoir encore une fois réunir ces forces pour lutter contre l'adversité !
On retrouve avec plaisir les personnages secondaires déjà vu, on en découvre d'autres.
Ce tome sera aussi l'occasion d'en savoir un peu plus sur les Sans Noms et les Rois des Profondeurs. Pas assez pour moi celà dit ! Je voulais en apprendre davantage !
La fin fais un peu happy end ce que j'ai trouvé un peu dommage vu l'univers et l'histoire très très Dark de ces 3 volumes.
Celà reste une très bonne trilogie de Dark Fantasy a lire absolument !
J'espère retrouver cet univers pour le voir encore plus développé dans des futurs nouvelles ou romans de son auteur !
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Ah la la, je suppose que c'est une digne conclusion à cette saga même si je la trouve trop "happy ending" pour un livre aussi sombre. Si vous n'êtes pas familier avec l'intrigue de cette sombre épopée, cela se passe à peu près comme ceci. Blackwing raconte l'histoire d'un monde avec deux camps de dieux: les roi des profondeurs et les sans noms. Les roi des profondeurs veulent tout consommer autour d'eux et le refaire à leur image. Les Sans-noms veulent éviter la mort, alors ils consomment tout ce qui les entoure pour faire face aux roi des profondeurs, mais ils ne sont pas aussi efficaces qu'ils le souhaitent. Certaines personnes signent en tant que capitaines des Sans Noms afin de mieux pouvoir se battre. L'un de ces individus est Ryhalt, capitaine du Sans Nom nommé Corbac. Notre histoire suit donc Ryhalt alors qu'il essaie d'empêcher la fin du monde.

Dans ce dernier opus, Ryhalt a sacrifié son humanité pour des desseins plus grand, il a décidé de faire un avec la désolation (un genre de Tchernobyl magique). Et de nouveau (roulement de tambour), il veut sauver le monde. Une situation encore plus désespérée (pour les deux côtés en soit...), avec 200 pages de "prologue" et 300 de convergence. On retrouve tous les anciens personnages (même les morts), on découvre pas mal de truc sur les sans noms (même si pas assez à mon gout) ainsi que pas mal d'images marquantes. L'univers me fait toujours penser à un mélange entre Dark Souls et Warhammer. On est vraiment dans de la Dark Fantasy, enchaînement de trahison, l'univers est très sale même si Ryhalt reste droit dans ses bottes jusqu'à la fin, ici aussi sa psychologie a encore évolué.

Tout le monde a faim de pouvoir. Affamé de richesse ou de prestige. Affamé d'immortalité ou de magie puissante. Et Galharrow en a vraiment assez. Il est fatigué de servir et il est fatigué d'être coincé au milieu de cette lutte de pouvoir sans fin. Il a donc décidé d'investir en lui-même et de se fier uniquement à lui-même pour faire le bon choix le moment venu. J'étais tellement content de le voir. Il a toujours eu un esprit indépendant et maintenant il est assez courageux pour l'affirmer et faire exactement ce qu'il pense être juste. Son plan est fou, mais c'est aussi la seule route qu'il pourrait emprunter car il est là pour gagner. Tout ou rien...

Au final, même si j'ai trouvé le final très léger et le rythme un peu bas au début malgré de bonne scène. Cela reste je suppose une nouvelle saga incontournable pour tout fan de Dark Fantasy. Un pur divertissement bien sombre dans un univers fascinant.
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EdMacDonald a fait une trilogie - hi_ha_hi_ha-ho !
Et même qu'elle est vachement bien hi-ha-hi-ha-ho !

Remarquable clap de fin que ce troisième tome qui est certainement le plus sombre de cette trilogie, avec toujours ces petite capsules romanticos-poétique qui donne à l'ouvrage une vrai originalité.

6 ans se sont donc écoulés depuis les événements du Tome 2. Alors que les capitaines des Ailes noires se font assassiner les uns après les autres, le pouvoir des Roi des profondeurs,lui, ne fait que croître et menace les Sans-Noms. Ryhalt qui s'est réfugié dans la Désolation depuis ce temps est passablement "transformé" par cette terre très hostile. L'apparition d'un des avatar de Corbac pas au meilleur de sa forme va donc le convaincre de revenir à Valengrad.

On retrouve avec plaisir de nombreux personnages du second tome dans une ambiance au premier tiers très western. le reste est toujours très enlevé mais comme dit plus haut, le ton est plus oppressant, ce qui fait que ce dernier tome n'est pas un copier/coller des précédents.

Au final il s'agit d'un excellent cycle, et s'il fallait trouver un défaut c'est peut être qu'on voyage peu. Mais entre les histoires des personnages principaux, la système de magie, la désolation et ses 'habitants", je pense que c'est largement compensé.
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Désert, démence et démons

Sur une base narrative peu originale, des êtres anciens veulent dominer le monde et asservir l'humanité, l'auteur Ed McDonald est parvenu à bâtir une trilogie solide malgré une conclusion qui souffre des défauts habituels de ce genre de saga.

L'univers imaginé par l'auteur reste l'atout majeur de la saga. À mi-chemin entre Western et récit post-apocalyptique, Blackwing s'intègre parfaitement dans le genre de la dark fantasy. le désespoir et la folie règnent en maîtres sur une humanité qui se raccroche à ses dernières illusions dans des villes fortifiées poussiéreuses pendant que des forces qui la dépassent s'agitent en coulisses. 

Le personnage principal, Ryhalt hante chaque page du récit. Anti-héros parfait, il aime ou il déteste, pas de juste milieu avec lui. L'auteur tisse des relations entre lui et les différents protagonistes qui lorgnent parfois vers la caricature. Tous les personnages secondaires sont définis par leur relation avec Ryhalt, ils n'existent et servent l'intrigue que par le biais de la relation qui les unit à ce dernier, heureusement que ce brave capitaine des ailes noires est charismatique car sinon cela pourrait être lassant.

Passé une première partie qui relance les enjeux de l'intrigue principale et rabat les cartes du jeu mortel que se livrent les puissances innommables, le récit s'enlise dans une narration qui enchaîne les scènes d'action stérile et la redondance d'informations. L'auteur peine à conclure son récit de manière convaincante. le final est particulièrement brouillon et maladroit par moments.

Même si la conclusion est en demi-teinte, l'univers poisseux que propose cette saga mérite le coup d'oeil, ne serait-ce que pour la vision désespérée de l'humanité qu'elle propose.

Lien : https://culturevsnews.com/
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Comme son nom le souligne Blackwing est bien dark/black. C'est un récit incroyablement sombre et puissant, parfois même dérangeant. En tout cas pas de la fantasy ordinaire, ça non. Peut être même pas de la fantasy que je relirai et pourtant j'ai adoré. En tout cas c'est de la fantasy qu'il faut découvrir. C'est superbement écrit, l'immersion est totale, l'atmosphère est étouffante, ce qui rend le roman encore plus troublant. La Désolation vous imprègne au cours de la lecture, comme elle imprègne Ryhalt. Bref, c'est une superbe trilogie avec un héros que je ne suis pas prête d'oublier, qui restera vivace dans ma mémoire et je ne peux que conseiller de découvrir Blackwing!

Lire la chronique que le blog:
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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Nous voilà dans le dernier tome de cette saga. Au fur et à mesure des chapitres, on s'enfonce dans un récit de plus en plus sombre où l'espoir disparait peu à peu.
Si on pensait qu'il y avait un camp du bien contre un camp du mal, l'auteur sème le trouble dans ce tome. Les Sans Noms sont divisés et se fichent du sort des humains. Les luttes intestines pour le pouvoir ultime prennent le dessus, laissant la survie de l'Humanité au second plan.
Les batailles sont épiques, le suspense est bien mené. La fin est magistralement belle. Je ne m'attendais pas à ça. Ca aurait pu tout gâcher mais c'est bien fait, maitrisé.
Le seul reproche à faire à ce tome, c'est qu'il est encore très lent à démarrer, encore plus que le tome 2.
Au final, Blackwing est une excellente série de Dark Fantasy, écrite avec une plume maitrisée, des idées orginales et des personnages terriblement attachants.
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Alors que les Sans-Noms s'affaiblissent, les Rois des Profondeurs se renforcent, s'organisent, Acradius est même devenu empereur. Les humains sont pris en sandwich entre cet affrontement titanesque des dieux. Les Sans-Noms sont de leur côté mais leurs querelles leurs coûtent bien des vies, sans parler de cette fameuse Désolation survenue suite à une riposte de Nall, un des Sans-Nom.

Tandis que les hommes se terrent et essaient de survivre dans le Cordon, Ryhalt capitaine du Sans-Nom Corbac a conçu un plan secret avec Dantry et Maldom pour sauver l'humanité. Plan simplement évoqué et que l'on ne comprendra qu'à la toute fin bien sûr. Mais plan qui prévoit que Ryhalt s'immerge complètement dans la Désolation...

Je n'ai pas de nom assez fort pour traduire le dégoût que j'éprouve face à cette Désolation de Ed McDonald. Cette nature corrompue, contaminée, contaminante, sans cesse mouvante, emplie de bêtes dont les descriptions collent des sueurs froides, où même l'herbe est devenue une entité maléfique et dévoreuse.

La suite de la chronique sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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