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Citations sur Blackwater, tome 1 : La Crue (129)

Oscar se tourna vers Elinor Dammert. Celle-ci ni dit rien, ne cilla pas ni ne changea d’expression. Elle ne livra aucun indice quant à ce qu’elle pensait qu’il devrait répondre – en vérité, seule son ignorance masculine empêchait Oscar de comprendre qu'”aucun indice” était en soi un indice suffisant.
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Oscar, reprit Elinor, puisque je ne suis pas autorisée à épouser Grace, je suppose qu'il faudra que vous et moi, on se marie. Mais je préfère être honnête : si j'avais pu, j'aurais choisi Grace.
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Ils contrôlent les lois, mais à bien y réfléchir, ils sont incapables de se contrôler eux-mêmes. Ils ont échoué à faire une analyse pertinente de leur propre esprit, et ce faisant, ils sont à la merci de leurs passions versatiles (...). Parce qu'ils se complaisent dans leur pouvoir immense mais superficiel, les hommes n'ont jamais tenté de se connaître, contrairement aux femmes qui, du fait de l'adversité et de l'asservissement apparent, ont été forcées de comprendre le fonctionnement de leur cerveau et de leurs émotions.
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Certains secrets sont destinés à mourir.
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Sister, je m'étonne parfois que tu en saches aussi peu. Les femmes découvrent les choses en premier, puis elles en parlent aux hommes - autrement, les hommes ne découvriraient jamais rien -, ensuite ce sont les domestiques et, en dernier, les enfants.
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Perdido mit des mois et des mois à se remettre des conséquences de la crue. La puanteur ne parut jamais entièrement s’en aller. Même une fois les maisons décrassées de la boue, les murs récurés, de nouveaux tapis étalés, du nouveau mobilier acheté et des rideaux accrochés ; même lorsque tout ce qui avait été abîmé fut jeté et brûlé, que l’on débarrassa les jardins des branches et autres carcasses pourrissantes, et que l’herbe eut commencé à repousser, la ville, aux aguets le soir venu, découvrait que sous le parfum de jasmin et de rose, sous l’odeur du dîner sur le feu et l’amidon des chemises, elle empestait la crue. Ses relents avaient infiltré les poutres, les planches et les briques mêmes de chaque maison et de chaque bâtiment. De temps à autre, ce serait le sinistre rappel de la désolation qu’avait connue Perdido, désolation qui pouvait très bien s’abattre à nouveau.
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Sister avait la conviction que c’était une jeune femme puissante, et que le pouvoir qu’elle exerçait était comparable à celui de Mary-Love. Elinor Dammert mettait les choses en ordre. Elle les arrangeait. Elle les remettait d’aplomb. Elle sélectionnait des personnes et les disposait à sa convenance, comme un enfant place des figurines dans une arche de Noé.
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- La première fois que j'ai regardé par la fenêtre, vous n'étiez pas là. La chambre était vide.
- J'étais là. Seulement vous ne m'avez pas vue. Peut-être à cause du reflet. J'étais assise juste là. Je ne vous ai pas entendus arriver.
Il y eu un silence. Bray scrutait Elinor d'un air de profonde méfiance. Menton baissé, Oscar se demandait quoi faire.
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À l'aube du dimanche de Pâques 1919, le ciel au-dessus de Perdido avait beau être dégagé et rose pâle, il ne se reflétait pas dans les eaux bourbeuses qui noyaient la ville depuis une semaine.
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