Une machine comme moi

Adam est un robot humanoïde qui éprouve des émotions, compose des haïkus et gagne un max en bourse. Mais un jour – dérapage incontrôlé : il empêche son maître d'actionner le bouton qui le mettrait hors service et le blesse au poignet.
Dans cette uchronie, Alan Turing est bien vivant et défend bec et ongles l'intelligence artificielle : le robot est imparfait, mais l'humain est encore plus vicieux.
Un page turner à la construction astucieuse.
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Extraits :
Mise en route du robot / Manuel de l'utilisateur « Soulevez le haut du maillot de corps de B347k pour activer l'émoticône souriante avec accès à la carte mère et atténuer le risques de sautes d'humeur ». p15
Alan Turing en défenseur :
« On veut donner à un spécimen artificiel une incarnation dans la vie sociale. L'apprentissage automatique a ses limites. Il va falloir donner à cet esprit quelques règles de vie. Pourquoi pas l'interdiction des mensonges ? [ ] Mais la vie sociale fourmille de mensonges anodins, voire utiles. Comment les distinguer ? Qui va écrire l'algorithme du pieux mensonge qui évitera à un ami de rougir ? [ ] Nous ne savons pas encore apprendre aux machines à mentir. Et la vengeance ? » p 382