Une tentative de plus qui démontre qu'il ne suffit pas d'être un auteur à succès pour réussir un livre de science-fiction.
Kazuo Ishiguro y est arrivé avec maestra,
Ian Mc Ewan s'est planté.
Du début à la fin, on n'y croit pas, et on reste à distance, car les personnages humains, Miranda et Charlie, ont peu d'émotions, et s'ils en ont, elles ne fonctionnent pas. On n'est pas proche d'eux, on ne s'inquiète pas pour eux, même quand le robot Adam brise le poignet de Charlie. Est-ce voulu? de la part d'un écrivain comme
Ian McEwan, on penserait que oui, mais si c'est le cas, on ne voit pas ce qu'il recherche comme effet chez la.e lect.eu.rice. Même le désir d'enfant projeté sur un gamin victime de mauvais traitements ne parvient pas à sauver les émotions, tant il sent le pansement, la ficelle, pour sauver une intrigue pauvre et l'incapacité à explorer les fascinantes possibilités des technologies futures.
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