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Critique de Latulu
Fiona McIntosh aime jouer avec le lecteur et mettre à mal ses personnages.
Une année s'est écoulée depuis la fin du premier tome où de grandes révélations avaient été portées au nain Pez. Si l'auteure prend son temps et ménage le lecteur en début de roman, distillant quelques détails et anecdotes sur la vie du palais et du harem en particulier, elle ne ménage pas la jeune héroïne Ana qui découvre, en même temps que son statut divin, les sentiments du souverain à son endroit.
J'ai été happée par le style de l'auteure. L'écriture est fluide, les aventures s'enchaînent. On tremble un peu pour les personnages découverts et appréciés lors du tome 1. Seul bémol, pendant un bon quart du roman, les protagonistes manquent un peu de profondeur. J'ai eu l'impression de me retrouver avec des méchants, très très méchants et des gentils bien couillons. Mais heureusement, cela ne dure pas et sert même l'intrigue.
On respire, les révélations arrivent en cascade et la mythologie de la saga s'étoffe un peu plus avec les intrigants géants de pierre.
Le démon Meliz devient très intéressant. Son évolution à la cour est bien décrite et on se surprend même à apprécier son génie. Son rôle devient central dans la recherche de l'identité de la déesse (sans spoiler) et l'amusant nain Pez se met soudain à douter des conclusions qu'il avait peut-être dessinées prématurément, dans sa hâte à retrouver la déesse Lyanna.
Détestable à la cour et dans le harem, la redoutable Valide va subir une métamorphose imprévue. Celle qui n'avait jamais goûté à la liberté se prend soudain à rêver.
Le personnage qui en prend quand même le plus dans la face reste Ana. La jeune fille s'en amusera elle-même dans une tirade pleine de sarcasmes lors de son entrevue avec l'Eperon du royaume, lui aussi empêtré dans une situation intenable après des révélations sur sa naissance et sa subite résurrection.
En bref : on est pas rendus. de révélations en scandales puis en batailles, l'auteure tisse une toile assez dense de situations et sentiments où s'opposent honneur, devoir et amour.
Une très bonne suite. L'auteure avance rapidement dans le récit, on sent qu'elle pose les ultimes fondations avant le dernier tome qui promet d'être mouvementé vu le final de cet opus, tout en tension.
Une année s'est écoulée depuis la fin du premier tome où de grandes révélations avaient été portées au nain Pez. Si l'auteure prend son temps et ménage le lecteur en début de roman, distillant quelques détails et anecdotes sur la vie du palais et du harem en particulier, elle ne ménage pas la jeune héroïne Ana qui découvre, en même temps que son statut divin, les sentiments du souverain à son endroit.
J'ai été happée par le style de l'auteure. L'écriture est fluide, les aventures s'enchaînent. On tremble un peu pour les personnages découverts et appréciés lors du tome 1. Seul bémol, pendant un bon quart du roman, les protagonistes manquent un peu de profondeur. J'ai eu l'impression de me retrouver avec des méchants, très très méchants et des gentils bien couillons. Mais heureusement, cela ne dure pas et sert même l'intrigue.
On respire, les révélations arrivent en cascade et la mythologie de la saga s'étoffe un peu plus avec les intrigants géants de pierre.
Le démon Meliz devient très intéressant. Son évolution à la cour est bien décrite et on se surprend même à apprécier son génie. Son rôle devient central dans la recherche de l'identité de la déesse (sans spoiler) et l'amusant nain Pez se met soudain à douter des conclusions qu'il avait peut-être dessinées prématurément, dans sa hâte à retrouver la déesse Lyanna.
Détestable à la cour et dans le harem, la redoutable Valide va subir une métamorphose imprévue. Celle qui n'avait jamais goûté à la liberté se prend soudain à rêver.
Le personnage qui en prend quand même le plus dans la face reste Ana. La jeune fille s'en amusera elle-même dans une tirade pleine de sarcasmes lors de son entrevue avec l'Eperon du royaume, lui aussi empêtré dans une situation intenable après des révélations sur sa naissance et sa subite résurrection.
En bref : on est pas rendus. de révélations en scandales puis en batailles, l'auteure tisse une toile assez dense de situations et sentiments où s'opposent honneur, devoir et amour.
Une très bonne suite. L'auteure avance rapidement dans le récit, on sent qu'elle pose les ultimes fondations avant le dernier tome qui promet d'être mouvementé vu le final de cet opus, tout en tension.
