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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je remercie Babelio et les Editions Albin Michel pour cette masse critique privilégiée. Sans eux, je n'aurais jamais choisi ce roman dans ma librairie. Je trouvais la couverture trop kitch et je pensais lire un thriller. Et que nenni... Je ne sais toujours pas comment qualifier ce roman.

Nick et Maya sont mariés. Ils ont des adorables jumeaux de 3 ans. Nick est riche. Maya est mère au foyer ancienne avocate. Nick est malheureux et veut divorcer. Mais il refuse de perdre ses biens. Alors au lieu d'engager les avocats le plus retors, il va jouer à un jeu dangereux, devenir un mari idéal. Tout cela pour retrouver sa liberté et enfin être heureux.

Alors non, nous ne sommes pas dans un thriller psy où un mari manipule sa femme. Nous sommes dans un roman familial où un couple est sur le point de divorcer. Ce n'est pas un roman humoristique non plus où le mari est prêt à tout pour ne pas perdre ses biens. Alors Un mari idéal, c'est quoi alors? Je n'arrive toujours pas à répondre, c'est un tout à la fois.
Du suspens, oui. On se demande comment la plan foireux de Nick va se terminer.
Conseil matrimonial, oh que oui. Leah McLaren nous passe un message sur la vie de couple et les attentes du bonheur avant de prendre des décisions hâtives.
Le lecteur observe tranquillement l'évolution de ce couple et cette trahison.
Autant j'ai pu apprécier le couple Nick/Maya et leur chapitre respectif. Autant j'ai eu du mal avec la construction ce cette trame. Des bonds dans le temps qui déconcertent pour donner du suspens au roman.

Je sors donc de ce roman avec un avis imprécis. Je l'ai lu facilement. J'ai aimé la trame fond mais pas sa mise en place. Un peu plus de punch aurait été sympa. Et surtout une fin plus claire, je parle du cas Adam.

Encore merci Babelio, car ce roman donne à réfléchir sur les divorces précipités....
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Un mari idéal ou l'histoire d'un rendez-vous raté pour moi...

En dehors de la couverture un peu kitsch , l'idée de ce roman semblait drôle. Mais si on dit que souvent les apparences, il arrive parfois que la première image renvoyée est la bonne.

Malheureusement je n'ai pas du tout accroché à l'histoire de ce couple. L'auteur n'amène absolument rien de nouveau dans son roman - si ce n'est un nombre de lourdeurs incalculables ! Au final cette lecture m'a bien plus agacée qu'amusée.

L'écriture m'a gênée aussi. le problème du premier roman ? Leah Mclaren semble avoir privilégié la forme au fond. Une fois ça marche, deux fois passe encore mais tout le long d'un roman c'est trop peu.

J'en attendais peut-être trop ? Peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment pour l'apprécier ?
C'est possible, mais le fait est : ça n'a pas marché pour moi.


Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cet envoi.
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Que seriez-vous prêt à faire pour divorcer sans perdre trop d'argent ? Sans se faire passer pour le méchant ? Et si vous arriviez à faire croire à l'autre que « c'est pour son bien » !

Nick est riche, marié et père de deux enfants. Il est le patron de l'une des plus grosses agences de pub, tout pourrait être super mais sa vie familiale est un désastre. Il évite le plus possible d'être chez lui, il n'a plus de communication avec sa femme, plus de sexe et ses enfants lui sont étrangers. Il n'en peut plus, il veut divorcer. le problème dans ce genre de cas c'est qu'il va perdre beaucoup, mais vraiment beaucoup d'argent ! Il met en place une tactique pour réduire ses pertes. Mais pour cela, il doit devenir le mari parfait !

Les gens ne voient que ce qu'ils ont envie de voir, n'entendent que ce qu'ils ont envie d'entendre et piochent ce qui les intéresse dans la réalité afin de monter une histoire qui leur convient. Voilà pourquoi il est bien plus facile de convaincre quelqu'un avec un mensonge évident, mais réconfortant, plutôt qu'avec une vérité crainte, mais douloureuse. En définitive, les gens sont toujours séduits par les histoires qui leur font du bien, peu importe leur degré d'invraisemblance.

Bon, comment aborder mon retour lecture. Un roman bien écrit, c'est incontestable. Mais l'histoire n'est absolument pas fidèle à la quatrième de couverture !

Avec un humour ravageur, Leah McLaren signe une comédie de moeurs très perspicace et un portait ironique du mariage et de la parentalité aujourd'hui.« Un roman original, surprenant et intelligent. » Daily Mail .

Je cherche encore l'humour ravageur ! J'espérais du cynisme, mais rien, pas une once d'humour grinçant . Moi je vous le dis, il y a duperie !

L'histoire est finalement assez plate. J'ai eu l'impression de lire un téléfilm américain où tout le monde est beau, riche et partiellement heureux. Tout dérape, mais ne vous inquiétez pas d'une façon ou d'une autre vous aurez un happy end. Bref, vous fermerez ce livre soit ravi car vous aimez ce genre de comédie, soit déçu (comme moi ) car il vous manque un message plus profond que de vous divertir.

Dans ce roman, l'auteur fait passer le mari pour un homme vénal et horrible. Mais attardons-nous sur cette femme qui a choisi de délaisser sa carrière (avocate en droit de la famille) pour élever ses jumeaux. Elle allaite toujours ses enfants la nuit alors qu'ils ont plus de 3 ans, elle fait chambre à part puisqu'elle dort avec ses enfants, elle impose des règles alimentaires pour toute la famille. Bref, elle a évincé le mari de cette famille. Finalement, les deux personnages sont antipathiques. Elle est persuadée que son mari a une maîtresse, mais elle laisse faire alors qu'elle « aime » et veut retrouver son mari. Pas un mot, rien ..J'ai un peu de mal à y croire surtout vu la carrière professionnelle de cette femme.

Ce type de livre ne va pas vous enrichir, mais il a au moins la fonction de vous faire passer un moment sans prise de tête. Donc vous l'aurez compris, ce n'est pas le livre du siècle pour moi. Je vous laisse seul juge de votre désir de découvrir ce livre.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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A la lecture du résumé, c'est un drame familial qui semble s'esquisser et c'est bel et bien ce que j'ai trouvé dans le roman. Je ne peux donc pas dire que j'ai été déçue puisque le résumé est fidèle et que je ne nourrissais pas d'attente particulière en ce qui concerne l'histoire. Cependant, je n'ai pas accroché du tout au roman.

J'ai trouvé l'intrigue fade et sans intérêt. L'histoire de ce couple en rupture ne m'a pas du tout intéressée, et même franchement ennuyée. Je crois que je n'ai pas aimé ce roman tout simplement parce que je n'ai pas adhéré aux personnages, trop éloignés de mon propre vécu. La manière dont ils conçoivent leur vie de famille, de couple etc. m'échappe complètement. Qui plus est, je les ai trouvé tantôt antipathiques, tantôt pitoyables. Quant à l'intrigue, rien de nouveau: un mari qui n'aime plus sa femme, une mère entièrement dévouée à ses enfants qui ne sait plus comment être "femme", des mensonges et des scènes censées être romantiques. Je dis bien "censées" car côté émotion, c'était plutôt morne plaine. Même le petit retournement de situation vers la fin, certes bienvenu, ne parvient pas à redresser la barre.

Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre. Je n'ai certes pas apprécié sa lecture mais c'est parce que les thèmes du roman et la façon dont ils sont abordés ne m'ont pas séduite.
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Un mari idéal a été pour moi une lecture difficile. Je me suis faite avoir par le résumé, et à la place de cette sympathique lecture chick-lit que j'attendais, je me suis retrouvée avec une histoire « tranche de vie » trop réaliste à laquelle je n'ai pas beaucoup accroché.
Les 130 premières pages ont été difficiles, je m'ennuyais mais surtout je n'accrochais pas du tout aux personnages (et après la lecture ce n'est toujours pas le cas) : ils ne sont pas creux (on sait touuuuut de leurs pensées...) mais n'inspirent pas la sympathie ni l'empathie, j'ai l'impression de les connaître et de les entendre se plaindre sans arrêt. Nick, le mari qui ne pense qu'à flirter et qui souhaite quitter sa femme parce que la flamme de son couple s'est éteinte depuis qu'il a décidé de ne pas s'investir dans sa vie de famille ; et Maya qui se plaint et ne jure que par ses enfants au point de laisser son mari dormir dans l'an chambre d'ami (elle en parle elle en parle mais les enfants sont quand même bien absents, on ne les voit que lorsqu'on a besoin de mettre en avant certains aspects du couple). L'auteure part bien dans les extrêmes avec eux, ils m'ont souvent énervée et j'ai mis du temps à finir le livre. J'en ai sans doute déjà fait part dans d'autres critiques, mais pour moi les personnages et leurs différentes relations sont le point essentiel qui me fait apprécier un livre, parfois bien plus que l'univers mis en place. Si je n’accroche pas à ces derniers, je ne vais pas être bon public. Et ici je n'aurais pas non plus dit non pour un peu d'humour...
Pour ne pas dire que du négatif, j'ai tout de même réussi à finir le livre, qui se lit beaucoup mieux passé un certain cap (ce moment où Nick commence à faire des efforts : ce n'est pas top d'agir comme il le fait, mais c'est déjà plus intéressant à lire...). L'auteure dépeint un portrait de couple marié assez réaliste au final, et moi je cherche à m'évader de la réalité quand je lis ; je ne suis donc pas le meilleur public pour ce type de lecture, mais nulle doute qu'il trouvera ses lecteurs. De plus, il est bien écrit (mais je maintiens que ça manque un peu d’humour).
Merci à Babelio et Albin Michel pour cette opération masse critique.
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Je remercie les éditions Albin Michel et Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Je suis très embêté parce que je pense que ce livre est hyper ciblé. Ciblé sur la "ménagère de moins de cinquante ans, responsable des achats, qui aime le rose, l'eau de rose, les roses, les historiettes type Barbara Cartland, dont l'auteure me semble une dériv-é-e moderne.
Ce livre est bien construit mais sans originalité. Ce livre est bien écrit mais sans originalité. le scénario est bien construit mais sans originalité. Il n'y a rien qui fasse crisser, qui bouscule, qui interpelle, qui fait réfléchir (ou vraiment a minima).
L'écriture est typique des romans américains formatés, rien de mal mais rien de bien.
Il ne manquerait plus que les leçons de morale à la fin. Mais heureusement il n'y en a pas. Ceci dit on a le happy end. Qu'on sent venir gros comme une maison. Tout comme les rebondissements d'ailleurs.
Quant au fond de l'histoire, une histoire de couple privilégié, riche, beau, sans réel problème qui s'ennuie dans leur vie trop facile et qui se crée donc des complications. Au point de risquer tout briser. Puis finalement tout le monde est beau et gentil.
Ce livre énervera les féministes parce que l'héroïne est une fausse battante et trop-pleine de cliché. Ce livre n'intéressera pas les obsédés sexuels car il n'y a pas assez de sexe. Ce livre n'intéressera pas les amoureux du style parce qu'il n'en a pas particulièrement. Ce livre n'intéressera pas les machos, ce livre n'intéressera pas les minorités parce qu'elles sont mis bien au loin, c'est un livre de WASP. Ce livre ne fait pas rêver non plus, il ne va pas assez loin dans le luxe, l'exaltation du luxe, de la gloire, du fric.
Bref, il ne plaira qu'aux personnes fades, fadasses, qui n'ont aucune ambition en lecture, en littérature et se distraient de peu.
J'ai déjà lu pire, mais ce pire avait le bon goût d'être plus court. Car ce livre fait quand même plus de 360 pages, le credo de la USA-lit' qui en donne pour son argent...
J'aurais aimé faire une belle critique positive, mais ça m'est tout bonnement impossible. Et honnêtement, si il n'y avait pas dans mon entourage un couple en difficulté qui m'a fait faire des liens et résonances, ce livre me serait tombé des mains. Et pourtant je suis courageux !

Allez, je vais essayer de valoriser, avec des pas-si-mal : "... elle est secrètement contente d'être capable de transformer sa maternité en une sorte de sport d'endurance. Là où d'autres mères abandonnent, elle, elle s'accroche. Les contours de son existence se confondent avec les phases de développement de ses enfants, de sorte que tous leurs états passés, du nourrisson l'enfant en bas âge, se sont imprimés dan sa peau, en un palimpseste de fluides corporels."

""Ca va ?" lui demande-t-elle avec une expression douce destinée à amoindrir l'effet qu'une telle question ne manque jamais de produire sur les hommes. Pourquoi donc les femmes s'entêtent-elles à prétendre que la sollicitude constate dont elles font montre est une firme d'amour, alors que tout homme comprend très bien de quoi il retourne : une volonté de contrôle émotionnel ?"

"C'est déstabilisant pour Maya de se retrouver devant le tribunal aux affaires familiales en tant que requérante, simple civile face à cette usine sans âme de recyclage de la misère humaine. Elle s'est souvent fait la réflexion que l'intérieur ressemble au salon VIP d'une compagnie aérienne moins les touristes en tenues colorées, le bruit des avions et l'anticipation du soleil à venir. A l'inverse, les gens que l'on y rencontre ont toujours un air désespéré. Leur vie est en jeu et tous affichent la même mine hâve et le même regard perdu. Ils se battent pour les deux choses les plus susceptibles de susciter l'envie de tuer et de mourir chez les humains : l'argent et les enfants."

"... sans le savoir, je lui ai montré comment désirer ce qu'il avait déjà"."

Et je m'arrête là-dessus.

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"D'ordinaire, en ancienne étudiante de lettres qui se respecte, elle évite soigneusement les livres commerciaux, les guides de développement personnel et, plus généralement, tout ce qui porte une couverture gaufrée […]" (23)

A l'instar d'autres consoeurs babeliophages, sans la proposition alléchante qui a pointé son museau dans ma boîte mail, je n'aurai pas inclus ce roman dans mes projets de lecture. Robes à froufrous blanches et fleurs exagérément roses ne font pas partie de ma panoplie. Mais comme on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise, je me suis laissée convaincre par la quatrième de couverture. Je ne dédaigne ni "l'humour ravageur" , ni "l'ironie" quand il s'agit d'épingler nos contemporains sur un tableau d'entomologiste.

On est loin d'"American Psycho" même si les enfants, "petits marsupiaux angoissés", ont un petit quelque chose d'épouvantable qui met du piquant. Un délice de bave, de morve, d'agressivité, de morsures au sein, qui couplé à l'amour inconditionnel de leur mère donne un ton irrévérencieux. Dommage que la méchanceté nécessaire à la réussite d'un livre vraiment drôle ne soit qu'embryonnaire. Leah McLaren aurait pu aller vers un ton grinçant. Elle a le sens de l'absurde, de la distance, du décorticage amusé. Elle fait parfois mouche avec sa mise en scène de l'hypocrisie et son écriture ne manque pas d'allant. Mais elle s'est cantonnée à ne pas trop choquer.

"Felicity Blunt et Emma Herdman, deux femmes uniques en leur genre chez Curtis Brown UK m'ont permis de continuer à rire tout en travaillant dur pour rendre le roman accessible à un public plus large." (364)

Las, le dernier tiers s'enfonce dans une comédie à l'américaine, du happy end à la guimauve, des mièvreries amoureuses mâtinées d'épanouissement personnel qui sapent et gâchent toute la portée des premières descriptions, ironiques et moqueuses. le livre en devient très quelconque. Décevant. J'aurai préféré faire partie d'un public plus restreint.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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