Par certains après-midis indolents, jour de paresse qui s'étire, il m'arrive de me retrouver devant la télé, vautrée dans le canapé, la zapette à la main, sans savoir vraiment ce que je pourrais me mettre sous les yeux... Et là, vous vous doutez bien que je me trouve servie par tout un tas de stupidités et notamment par ces téléfilms américains, comédies romantiques légères ou dramatiques à souhait !
Le genre de comédies qui ont pour titre : Amours et trahisons, A la recherche de l'homme parfait, Un amour à New York, L'amour à la dérive, Et si c'était vrai...
Je n'invente rien, ça existe vraiment.
Un mari idéal pourrait se trouver aisément parmi cette liste.
J'ai lu ce livre comme je regarde ces téléfilms américains.
Avec indolence. Sans vraiment d'intérêt marqué pour le genre et pourtant, malgré moi, je suis restée collée à ce livre tout un dimanche, jusqu'à la fin.
Je voulais mon Happy End.
A savoir si je l'ai eu...ça je ne vous le dirai pas !
Toujours est-il qu'
Un mari idéal se laisse lire.
Après un début un peu long où l'on se dit qu'on ne va pas supporter longtemps les protagonistes aux préoccupations très matérielles, on finit par se prendre au jeu de la supercherie et on se surprend même à s'attacher- bon , dans une moindre mesure, hein, faut pas pousser !- aux personnages et à sourire à quelques répliques amusantes.
Mais, cétait loin d'être gagné, je peux vous l'assurer !
Entre Maya, l'épouse, qui a renoncé à sa carrière d'avocate pour s'occuper exclusivement de ses jumeaux de trois ans, obsédée par le bio et certaines théories un peu fumeuses de développement personnel, et son époux Nick, un producteur de pub, qui aime, au petit matin, se repasser en boucle la liste de tout ce qui lui appartient et qui décide, sur un coup de tête, de se séparer de sa femme, il n'en fallait pas plus pour fermer ce livre de façon définitive dès la cinquantième page et l'abandonner discrètement dans une boîte à lire.
Mais, je l'avais choisi lors d'une masse critique spéciale et je me devais de lire ce roman jusqu'au bout !
C'est chose faite. D'ailleurs, je remercie au passage Babelio et les éditions Albin Michel. Je ne garderai sans doute pas un souvenir impérissable de ce roman mais ce fut une lecture sans prise de tête et ça me convenait très bien pour un dimanche après-midi !
Ah si , tout de même, il y a une chose qui m'a vraiment agacée ! A maintes reprises, les répliques des jumeaux de trois ans m'ont parue totalement décalées pour leur âge. Pour exemple, la petite Isla qui dit que les garçons, c'est dégoûtant parce qu' « ils aiment des jeux où on se tue et les essplosions. Et y savent pas comment aimer les autres. » J'ai du mal à imaginer cette réflexion de la part d'une enfant de trois ans !!
Bref, voilà, c'est tout !!