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Je remercie les Editions Albin Michel et Babelio pour m'avoir offert ce roman dans le cadre d'une Masse Critique , mais je pense que je n'étais pas la lectrice idéale...
C'est l'histoire d'un couple qui s'est" perdu de vue" depuis la naissance de ses jumeaux. Ils échangent peu, ne partagent rien, et Monsieur aimerait divorcer mais , cela lui couterait trop cher , et il n'est pas prêt à perdre ses "joujoux" (maisons, voitures etc...) chèrement acquis. Qu'à cela ne tienne, son avocat , "ami" du couple , lui conseille de redevenir le parfait compagnon qu'il était avant et de pousser sa femme à retrouver fissa, son job d'avocate .

Je m'attendais à une comédie bien grinçante , cynique et jubilatoire , quelques jolies répliques au début...
On est loin de ce qu'on appelle de la "Chick-lit" , ou du feel-good.
Les personnages présentés par l'auteur sont extrêmement antipathiques. J'ai compris que le mari veuille quitter sa femme ( laquelle allaite encore ses enfants âgés de 3 ans et dort avec eux chaque nuit, au détriment de son mari qui se voit relégué dans la chambre d'ami !!! )
J'ai grincé des dents lorsqu'elle nous explique , le sort de cette pauvre Maya , malheureuse et ennuyeuse femme au foyer .
Personnellement je trouve qu'elle a une vie que d'autres lui envieraient : aucun problème d'argent, une nounou (/ femme de ménage/dame de compagnie , disponible 10h par jour) , un coach de sport privé etc... Ses problèmes de petite fille gâtée aurait pu m'amuser si la plume avait été drôle .
Cela ne tenait qu'à elle d' optimiser et enrichir sa vie : faire du bénévolat, se cultiver, avoir des amies, mais non, elle préfère retourner au turbin et bosser 70h par semaine , et ne plus voir ses enfants. On passe du tout (ou trop) au rien ...
Je suis agacée par la vision réductrice et caricaturale qu'a Leah McLaren de la femme au foyer ou de la maman en congé parental et de celle forcément épanouissante et valorisante de celle qui s'abrutit de travail . Il y a 50 nuances plus claires ou plus sombres...
Quand au Nick obsédé par l'argent, j'ai eu du mal à croire à son changement de personnalité.
Il est écrit sur la couverture que cette comédie est perspicace , je n'ai pas trouvé, puisque je n'ai pas adhéré à la psychologie des personnages , leurs errements , atermoiements , et revirements .
On nous dit qu'il s'agit " d'un portrait ironique du mariage et de la parentalité d'aujourd'hui " ...
J'espère bien que non ! je me suis sentie à des années lumières de leurs préoccupations.Je n 'étais donc pas la lectrice idéale pour lire Un Mari idéal ...
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Une bluette de facture américaine. Une comédie sentimentale comme on a pu en voir beaucoup au cinéma . D'ailleurs , je retiens d'emblée Julia Roberts pour le rôle principal , cette femme active prise dans un conflit personnel entre maternité et profession , pas crédible du tout.

On n'est pas passionné par les malheurs de ce couple fortuné et gâté par la vie : réussite sociale, professionnelle, beau mariage. Même pas antipathiques, après tout ils doivent leur situation enviable pour un spectateur ignorants de leurs tourments au courage et aux sacrifices qu'ils ont faits pour en arriver là.
Tout pour être heureux donc, sauf que la maternité insinue un grain de sable dans les rouages de ce tableau idyllique. Fatigue, redistribution des rôles , rancoeur viennent perturber la bonne marche du couple. Il suffit alors que l'ami de la famille s'emploie à semer la zizanie dans tout ce bonheur affiché, tout en prétextant vouloir les aider….

Ça se lit bien et facilement, on ne peut même pas reprocher l'écriture tout à fait honnête, et correctement utilisée. C'est juste le thème qui est un peu vu et revu.
On ne peut même pas dire que c'est ennuyeux.
Les personnages sont fort crédibles, mais leur propension à se créer des ennuis la où ils pourraient juste profiter de leur situation les met à l'abri de la compassion du lecteur. D'autant que l'auteur n'en fait pas un portrait qui incite à la compassion :

"Son intérêt démesuré pour les choses matérielles ne provenait pas tant du plaisir personnel de pouvoir en jouir que de l'image qu'elles projetaient"

Un mot sur la couverture, qui trompe son monde , car elle évoque encore plus un roman à la guimauve qu'il ne l'est en réalité!

J'y vois un intérêt. : la preuve par neuf du rôle pervers de la justice dans le domaine des affaires familiales , véritable machine à broyer les couples , qui auraient pu peut-être trouver un terrain d'entente , avant que les avocats s'en mêlent .


Je remercie les éditions Albin Michel et Babelio pour m'avoir proposé cette lecture.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Derrière cette couverture kitsch - dont le choix de la part d'un éditeur aussi sérieux qu'Albin Michel m'échappe encore - se cache un roman décrit par le Daily Mail en quatrième de couverture comme "original, surprenant et intelligent", et pour une fois, j'adhère pleinement à cette recommandation.

"Un mari idéal" aurait pu être un sympathique roman de chick-lit - bien que la mode en soit quelque peu passée -, ou encore un désopilant concentré de gags potaches où une célibattante (une de plus !) aurait - dans l'ordre ou dans le désordre, peu importe - perdu l'amour de sa vie, gâché l'amour de sa vie, (re)trouvé l'amour de sa vie et/ou enterré l'amour de sa vie, tout en cuisinant des poireaux avec de la ficelle bleue ou en servant de mère porteuse à son meilleur ami homo, mais "Un mari idéal" est en réalité à des années lumière de tout ça.

"Original, surprenant et intelligent".

De nos jours, à Toronto, Canada.
Maya et Nick, couple de cadres dynamiques tendance hipster, ont accueilli des jumeaux, leurs premiers enfants. Mais ce qui devait être l'une des étapes les plus heureuses de leur vie commune creuse insidieusement depuis trois ans la tombe de leur amour. Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Maya ayant fait le choix d'étouffer dans l'oeuf sa brillante carrière d'avocate pour se consacrer corps et âme à sa maternité et à l'éducation de ses poussins, Nick ayant endossé le costume trois pièces (justaucorps moulant, slip fluo et cape pailletée) du Super Papa protecteur et pourvoyeur de choses plus chères qu'utiles, leur quotidien de couple, leur sexualité, leur vie sociale, leurs sentiments, leur communication verbale ou non verbale, et leur vie de famille, tout va à vau-l'eau. Dans cette atmosphère étouffante et trompeuse de "famille parfaite" où chacun regarde défiler sa vie en spectateur écoeuré, Nick a alors une très mauvaise idée : se dégager de ce guêpier de manière pas très franche du collier...

J'ai passé un très bon moment de lecture (bien meilleur que ce à quoi je m'attendais pour être honnête) ; j'ai lu le roman d'un traite, ce qui fut facilité par le rythme cinématographique de cette oeuvre qui n'est ni une comédie (bien que j'ai souri et même ri à de nombreuses reprises), ni un drame (bien que j'ai éprouvé de la compassion pour les protagonistes). Au début, j'ai craint les stéréotypes avant de reconnaître à travers les manies de Maya et le comportement de Nick plusieurs de mes propres manies et des comportements identifiés dans mon entourage proche.

L'auteure n'a pas cherché à faire de ces personnages des êtres sensationnels ou particulièrement dignes d'intérêt, au contraire, ils sont chacun pétris d'autant de qualités que de défauts ; Leah McLaren a voulu disséquer avec sincérité la vie de ce couple pour mieux faire émerger des problématiques très actuelles et communes à de nombreuses familles. La perte de sens de la vie de couple, le manque de communication, la répartition des tâches, notamment au moment de l'accueil des enfants, le dilemme des femmes actives sous pression et menant de front maison et boulot... autant de thèmes qui m'ont intéressée et touchée parce qu'ils sont modernes et portent à la réflexion. Attention, pas de confusion, il ne s'agit pas du tout ici d'un roman social, Maya et Nick évoluent dans une classe aisée et il est probable que certains lecteurs jugeront leur histoire surjouée mais, en ce qui me concerne, c'est justement le choix de leur statut social et de leur environnement qui m'a paru audacieux de la part de l'auteure, qui prouve avec simplicité et sans jugement moral que réseaux et argent ne solutionnent pas tous les problèmes comme par magie.


Challenge PLUMES FÉMININES 2018
Challenge MULTI-DÉFIS 2018
Challenge Petit Bac 2017 - 2018
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Livre lu dans le cadre de Masse critique spéciale. Je remercie Babelio et Albin Michel pour cet envoi.

Ma critique pourrait se résumer en cette parodie de Jules César : j'ai commencé, j'ai insisté, j'ai abandonné. Ça m'apprendra à me dire "Pourquoi pas? Ça me changera" en découvrant le résumé de ce livre proposé par Babelio. La quatrième de couverture parle d'un humour ravageur... J'ai dû passer à côté...

D'abord le style. Ou son absence. C'est d'un plat. Voire ça se creuse à force. L'auteure accumule des détails sans grand intérêt. Sauf à se passionner pour les crackers d'algues par exemple.

Les personnages et ce qui tient lieu d'intrigue sont à l'avenant. Certes, il existe de très bons romans traitant des problèmes de couple. Certes, il convient parfois de regarder les protagonistes sous l'angle du second degré. Mais pas ici! Il ne m'a pas paru étonnant qu'ils ne communiquent plus tant ils sont concentrés sur leur nombril hypertrophié. Entre le matérialisme tape à l'oeil et marqueur de gros salaire et les réflexions issues de x mauvais bouquin de développement personnel, la crise de foie livresque menace.
A près de cent pages, j'ai préféré jeter l'éponge et m'épargner leurs complaisances ennuyeuses et oiseuses. Je n'ai pas envie de savoir si leurs relations vont s'améliorer ou se dégrader. Je me moque complètement de connaître la dernière théorie sur le bon développement socio-émotionnel des enfants dans le cadre de l'allaitement sur le long terme.

Autant passer à autre chose. Il y a tant de bons livres...
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Par certains après-midis indolents, jour de paresse qui s'étire, il m'arrive de me retrouver devant la télé, vautrée dans le canapé, la zapette à la main, sans savoir vraiment ce que je pourrais me mettre sous les yeux... Et là, vous vous doutez bien que je me trouve servie par tout un tas de stupidités et notamment par ces téléfilms américains, comédies romantiques légères ou dramatiques à souhait !

Le genre de comédies qui ont pour titre : Amours et trahisons, A la recherche de l'homme parfait, Un amour à New York, L'amour à la dérive, Et si c'était vrai...
Je n'invente rien, ça existe vraiment.

Un mari idéal pourrait se trouver aisément parmi cette liste.

J'ai lu ce livre comme je regarde ces téléfilms américains.
Avec indolence. Sans vraiment d'intérêt marqué pour le genre et pourtant, malgré moi, je suis restée collée à ce livre tout un dimanche, jusqu'à la fin.
Je voulais mon Happy End.
A savoir si je l'ai eu...ça je ne vous le dirai pas !

Toujours est-il qu'Un mari idéal se laisse lire.
Après un début un peu long où l'on se dit qu'on ne va pas supporter longtemps les protagonistes aux préoccupations très matérielles, on finit par se prendre au jeu de la supercherie et on se surprend même à s'attacher- bon , dans une moindre mesure, hein, faut pas pousser !- aux personnages et à sourire à quelques répliques amusantes.
Mais, cétait loin d'être gagné, je peux vous l'assurer !
Entre Maya, l'épouse, qui a renoncé à sa carrière d'avocate pour s'occuper exclusivement de ses jumeaux de trois ans, obsédée par le bio et certaines théories un peu fumeuses de développement personnel, et son époux Nick, un producteur de pub, qui aime, au petit matin, se repasser en boucle la liste de tout ce qui lui appartient et qui décide, sur un coup de tête, de se séparer de sa femme, il n'en fallait pas plus pour fermer ce livre de façon définitive dès la cinquantième page et l'abandonner discrètement dans une boîte à lire.
Mais, je l'avais choisi lors d'une masse critique spéciale et je me devais de lire ce roman jusqu'au bout !
C'est chose faite. D'ailleurs, je remercie au passage Babelio et les éditions Albin Michel. Je ne garderai sans doute pas un souvenir impérissable de ce roman mais ce fut une lecture sans prise de tête et ça me convenait très bien pour un dimanche après-midi !
Ah si , tout de même, il y a une chose qui m'a vraiment agacée ! A maintes reprises, les répliques des jumeaux de trois ans m'ont parue totalement décalées pour leur âge. Pour exemple, la petite Isla qui dit que les garçons, c'est dégoûtant parce qu' « ils aiment des jeux où on se tue et les essplosions. Et y savent pas comment aimer les autres. » J'ai du mal à imaginer cette réflexion de la part d'une enfant de trois ans !!

Bref, voilà, c'est tout !!
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L'histoire d'un couple ayant pignon sur rue, qui va à veau l'eau depuis la naissance des jumeaux.

Le tout est de savoir qu'elle sera l'issue de cette relation.

Une lecture agréable, lu d'une traite. J'en avais besoin. Bien que lorsque j'ai accepté cette masse critique de Babelio que je remercie, ainsi que les éditions Albin Michel, j'étais dubitative. Surtout à la vue de la 1ère de couverture. Mais, Babelio l'a bien vendu et je me suis laissé tenter.

J'ai bien fait. Ce n'est pas de la grande littérature, mais je peux dire que j'ai passé un très bon moment à le lire. Je ne l'ai pas lâché avant la fin. Idéal pour les vacances ou en cas de vague à l'âme ou d'envie de lire quelque chose de léger, ce qui était mon cas.

A vous de voir.
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Je remercie Babelio et les Editions Albin Michel pour cette masse critique privilégiée. Sans eux, je n'aurais jamais choisi ce roman dans ma librairie. Je trouvais la couverture trop kitch et je pensais lire un thriller. Et que nenni... Je ne sais toujours pas comment qualifier ce roman.

Nick et Maya sont mariés. Ils ont des adorables jumeaux de 3 ans. Nick est riche. Maya est mère au foyer ancienne avocate. Nick est malheureux et veut divorcer. Mais il refuse de perdre ses biens. Alors au lieu d'engager les avocats le plus retors, il va jouer à un jeu dangereux, devenir un mari idéal. Tout cela pour retrouver sa liberté et enfin être heureux.

Alors non, nous ne sommes pas dans un thriller psy où un mari manipule sa femme. Nous sommes dans un roman familial où un couple est sur le point de divorcer. Ce n'est pas un roman humoristique non plus où le mari est prêt à tout pour ne pas perdre ses biens. Alors Un mari idéal, c'est quoi alors? Je n'arrive toujours pas à répondre, c'est un tout à la fois.
Du suspens, oui. On se demande comment la plan foireux de Nick va se terminer.
Conseil matrimonial, oh que oui. Leah McLaren nous passe un message sur la vie de couple et les attentes du bonheur avant de prendre des décisions hâtives.
Le lecteur observe tranquillement l'évolution de ce couple et cette trahison.
Autant j'ai pu apprécier le couple Nick/Maya et leur chapitre respectif. Autant j'ai eu du mal avec la construction ce cette trame. Des bonds dans le temps qui déconcertent pour donner du suspens au roman.

Je sors donc de ce roman avec un avis imprécis. Je l'ai lu facilement. J'ai aimé la trame fond mais pas sa mise en place. Un peu plus de punch aurait été sympa. Et surtout une fin plus claire, je parle du cas Adam.

Encore merci Babelio, car ce roman donne à réfléchir sur les divorces précipités....
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Pas plus que l'habit ne fait le moine, la couverture ne fait le roman !
Et c'est tant mieux car ici le couple de jeunes mariés qui semble tomber de la pièce montée, accompagné d'un bouquet de roses, m'aurait à coup sûr incitée à passer mon chemin.
Mais, pour mon plus grand plaisir Babelio, les Editions Albin Michel ont eu la bonne idée de m'offrir ce livre. Je les en remercie car j'ai passé un bon moment.

Leah McLaren nous propose de nous immiscer dans le quotidien d'un jeune couple quelque peu perturbé par l'arrivée de deux enfants.
Plus rien ne va dans leur vie, au fil du temps Maya regrette sa carrière d'avocate spécialisée dans le droit des familles, qu'elle a mise entre parenthèses pour se consacrer aux jumeaux, quant à Nick, il ne supporte plus cette épouse devenue davantage mère qu'amante, dont il s'éloigne chaque jour un peu plus.
Un divorce serait la fin des tracas pour Nick, mais, pas question d'y laisser des plumes.
Les conseils avisés d'un ami, ténor du barreau devraient l'y aider à condition qu'il soit prêt à devenir « Un mari idéal ».

Avec bonne humeur et beaucoup de véracité, l'auteur dissèque cette histoire d'amour et de désunion en portant sur le couple un regard d'abord détaché puis en s'immisçant avec pudeur dans l'intimité de ceux qui s'aiment puis se déchirent, s'enlacent puis s'empoignent.
J'ai aimé suivre les tribulations de ce couple en perdition, même si une vie comme la leur beaucoup en voudrait. Mais on n'est jamais content de son sort c'est bien connu.
Même si je suis loin du coup de coeur, je reconnais que ce roman a beaucoup de qualités, il est drôle, bien écrit, j'avais besoin de ce genre de détente après une lecture éprouvante.
Il est donc arrivé au bon moment.
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Un mari idéal : drôle de titre qui pourrait en faire ricaner plus d'une d'autant plus que la couverture du livre est, comment dirais-je ? plutôt kitsch, il faut le dire .
Et cependant, malgré tout, j'ai bien accepté de lire ce livre dans l'opération Masse critique de Babelio. Encore merci à eux ainsi qu'aux Editions Albin Michel.
On se retrouve au Canada et plus précisément à Toronto. L'histoire commence – presque- comme un conte de fées. Nick et Maya sont jeunes, beaux, intelligents et riches, et surtout ils sont les parents de deux adorables jumeaux. Alors, pas mal le conte de fées, non ? Oui, vous ne trouvez pas ? En plus, Maya a interrompu sa brillante carrière d'avocate pour se consacrer corps et âme à ses deux enfants. Elle se surinvestie dans son rôle de super maman comme par exemple en matière d'alimentation tout ce qu'il y a d'équilibrée, de bio , sans OGM, sans acides gras, et patin , et couffin, etc…Encore plus douée que Lynette Scavo ma parole !!
Une famille idéale, me direz-vous, et c'est là que le conte de fées s'interrompt un peu brutalement, car il ne faut pas se fier aux apparences. En réalité, depuis, la naissance des jumeaux, un mal terrible s'est installé : le désamour au sein de ce couple qui n'arrive plus à comprendre comment chacun a pu aimer l'autre à une époque. La communication entre eux est quasi inexistante et leurs seuls sujets de conversation tournent autour de leurs enfants….
C'est avec un ton très juste que Leah McLaren signe la son premier roman. Elle parle du quotidien de certains couples (bon, c'est vrai, ceux-là en plus sont bien pourvus en espèces sonnantes et trébuchantes ) qui se retrouvent dans une impasse et dans un mal être difficile à gérer.
J'ai lu avec intérêt cette histoire, alors que j'avais quand même un petit à priori à son sujet. L'auteur écrit bien et a un style fluide et agréable à lire.
En conclusion, je dirais que j'ai passé un agréable moment de lecture, qui m'a changé un peu de mes lectures habituelles.




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Un mari idéal ou l'histoire d'un rendez-vous raté pour moi...

En dehors de la couverture un peu kitsch , l'idée de ce roman semblait drôle. Mais si on dit que souvent les apparences, il arrive parfois que la première image renvoyée est la bonne.

Malheureusement je n'ai pas du tout accroché à l'histoire de ce couple. L'auteur n'amène absolument rien de nouveau dans son roman - si ce n'est un nombre de lourdeurs incalculables ! Au final cette lecture m'a bien plus agacée qu'amusée.

L'écriture m'a gênée aussi. le problème du premier roman ? Leah Mclaren semble avoir privilégié la forme au fond. Une fois ça marche, deux fois passe encore mais tout le long d'un roman c'est trop peu.

J'en attendais peut-être trop ? Peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment pour l'apprécier ?
C'est possible, mais le fait est : ça n'a pas marché pour moi.


Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cet envoi.
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