L'Hérésie d'Horus, tome 2 : Les faux dieux

La guerre est une discipline brutale [...]. Le sang coule, et des vies sont perdues. Je compatis à vos pertes, mais un excès de chagrin pour les morts ne serait que folie. Il serait une insulte aux vivants, et les morts n'en tirent aucun profit.

La guerre est cruelle. Il serait inutile de vouloir le nier. Et plus elle est cruelle, plus vite elle s'achève.

la civilisation n'aura atteint la perfection que quand la dernière pierre de la dernière église aura assommé le dernier prêtre.

Ce n'est pas parce que je ne démolis rien avec mes poings que je ne suis pas en colère !

Il n'est pas rare de confondre le changement avec le progrès.

Nous avons été créés pour la guerre, nous avons été créés pour tuer.

Le temps passé à attendre donnait le temps de penser. Et l'esprit humain, ayant le temps de penser, pouvait faire surgir toutes sortes de choses des profondeurs de son imagination.

J'ai essayé de la raisonner, mais tu sais comment ça se passe avec les illuminés : jamais de place pour une autre opinion.

— [...] Nous sommes en train de courir un risque inutile.
— La vie toute entière n'est qu'un risque, mon ami. Chaque jour que nous passons loin de Terra est un risque. Chaque décision que je prends est un risque. Nous ne pouvons éviter le risque, car si nous le faisions, nous ne parviendrions à rien. Si le but de tout capitaine était de préserver son vaisseau, jamais il ne lui ferait quitter son ancrage.

Le fait qu'une quête soit impossible n'est pas un raison suffisante pour l'abandonner.