Les derniers jours de Rabbit Hayes

Ce roman m'a attiré par sa couverture colorée, joyeuse et laisse présager une lecture légère. Et bien j'avais tout faux ! (cette manie de ne pas lire les 4ème de couverture aussi !)

Rabbits Hayes est en phase terminale d'un cancer généralisé. (Oui là on cherche la légèreté ….) Elle est hospitalisée dans un centre de soins palliatifs afin de terminer sa vie le plus sereinement (c'est super joyeux hein !!! ) Sa famille et ses amis lui rendent visite en amenant un peu de vie dans cette chambre. Commence alors un compte à rebours. Entre présent et flashback. On retrouve Rabbits gamine, admirative de son grand frère et de son groupe de rock, follement amoureuse du Chanteur du groupe .

Elle n'était pas en colère, ni même si frustrée que ça. Elle n'éprouvait ni peur ni appréhension. Elle n'était pas amère ni rancunière. Elle était simplement triste de devoir quitter les gens qu'elle aimait le plus au monde, surtout sa fille. Elle s'était longtemps battue, mais elle savait bien qu'elle ne pouvait pas continuer. C'était dur de devoir dire adieu à la vie, avec ses hauts et ses bas, et à tout ce qui la rendait belle.
Bon, je dois vous avouer une chose. Je n'ai pas réussi à le terminer (j'ai lu malgré tout plus de la moitié du livre environ son 3/4) . Voilà, normalement je ne devrais donc pas en parler, mais je me suis engagée auprès de vous, puisque c'était votre sélection du mois, donc je vous dois la vérité. Cette histoire me touche de beaucoup trop près ! Je suis cette petite fille qui perd sa mère. Chaque mot, chaque page sont une souffrance que je rouvre. Donc je n'ai vu aucune légèreté, aucune bienveillance, aucune belle façon de faire un deuil ou de dire au revoir à l'être aimé. Pour moi cette couverture était limite de la publicité mensongère !

Malgré tout je peux comprendre qu'il touche, qu'il ait de bons retours. Il faut reconnaitre qu'il est bien écrit, que l'auteure fait au mieux pour aborder son sujet grave avec le maximum de délicatesse. Elle se veut le moins dramatique possible. Elle doit d'ailleurs y arriver avec des lecteurs moins émotifs sur le sujet.

Je ne peux vous le conseiller, mais par contre je vous mets en garde ! Ce roman n'est pas à mettre dans toutes les mains ! Il n'est pas joyeux et léger.
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Un tire-larmes alternant les rires, les émotions, les pleurs, les déchirements, les colères et les réconciliations.

Too much
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Mia "Rabbit" Hayes est atteinte d'un cancer. Il ne lui reste que 9 jours à vivre dans un centre de soins palliatifs. A son chevet, famille et amis l'accompagnent, dont sa fille de 12 ans.

C'est une lecture mitigée. Je n'ai malheureusement pas accroché à ce roman qui promettait sur sa 4ème de couverture des moments forts en émotions et en humour.

Les personnages ont tous de forts caractères. Je ne me suis pas prise d'affection pour le personnage principal ni aucun des autres. Je les ai trouvés stéréotypés : la mère au fort caractère et à l'humour décapant qui dirige toute cette tribu, le père silencieux mais qui parle u bon moment, la fille de l'héroïne très mature pour son âge mais qui a des comportements enfantins (décalage entre ce qu'elle vit et ce qu'elle est, une adolescente), la grande soeur portrait craché de la mère, le grand frère un peu absent et immature qui va se réveiller à plus de 40 ans et même se révéler, la meilleure amie complètement cintrée, l'amour de sa vie pendant son adolescence...etc.

Je n'ai trouvé aucune spontanéité dans cette histoire, l'écriture est d'ailleurs très scolaire.

Les flash-back dans l'adolescence de Rabbit sont longs. J'aurais préféré que l'autrice parle plus de Rabbit adulte : comment elle a vécu sa grossesse et l'arrivée de sa fille comme mère célibataire, son voyage aux Etats-Unis, l'ouverture de son blog suite à son premier cancer. Il y avait je pense tellement mieux à dire sur ce personnage que de le résumer uniquement sur sa période adolescente.

Malgré tout il y a quelques bons moments, on sent l'attachement entre chaque membre de cette famille et la dure réalité de laisser partir quelqu'un qu'on aime.

Dans l'ensemble une lecture agréable mais il m'a manqué un petit quelque chose pour embarquer vraiment dans l'émotion latente du roman. Les larmes ne sont pas loins au début puis on décroche gentiment au fil de l'histoire.
La description de l'histoire passé des personnages principaux sonnent un peu faux et caricatural. du coup l'émotion passe un peu à la trappe et donne l'impression d'un roman tire-larmes qui ne fonctionnent finalement pas.
Bon moment de lecture toute de même qui décris sans détours les ravages du cancer. Je suis plus sceptique quand au côté parfois trops donneur de leçons qui décrit les réactions des proches de la cancéreuse qui suivent la morale "bien-pensante" du comment chacun est censé agir selon la "bonne morale" face à la maladie.
Ça rit ça pleure, mais laisse au final un peu indifférent...

Tout d'abord, je tiens à préciser que ce roman parle d'un sujet difficile et il n'est pas à mettre dans toutes les mains. Les thèmes principaux sont le cancer, la mort, la famille et les soins palliatifs. le lecteur est prévenu et connaît déjà l'issue de l'histoire. Honnêtement, j'ai eu de la peine à terminer cette lecture. Peut-être que ce n'était pas le bon moment pour le lire tout simplement.

Un roman qui décrit les ravages du cancer. L'auteure ne manque pas de nous rappeler qu'il faut profiter du présent tout en gardant en mémoire les bons moments du passé. La lecture est assez monotone. Cela reste un roman fort en émotions mais l'effet attendu n'est pas arrivé. Peut-être est-ce dû aux retours très positifs et aussi au fait que j'avais beaucoup d'attente de ce roman. Je n'ai pas vécu cette lecture au même niveau que l'engouement général. Il m'a manqué un petit quelque chose que je ne saurais définir. Malgré tout, je peux comprendre qu'il puisse toucher d'autres lecteurs.

Cliché sur les Irlandais: famille nombreuses, catholicisme très poussé... a voulu être humoriste sur un sujet triste.