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Citations sur Les maux des mots (32)

« Je suis le maître de mon festin, »
« Le capitaine de mon âne »
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Sur cent personnes, combien auraient agi comme moi ? Si vous pensez à zéro, vous avez bien trop foi en l'humanité. Mais si vous vous demandez combien, réellement, sont prêts à foutre en l'air la vie des autres pour des motivations quelque peu... risibles et insensées, alors vous êtes au bon endroit.
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J’avais lu un truc sur internet à propos du suicide. Non pas qu’il m’était venu à l’esprit de lancer des recherches sur ce sujet, mais plutôt lors d’une virée insomniaque dans les méandres d’internet, où je m’égarais sur des articles qui traitaient de psychologie, après un long détour par les vidéos de America’s Got Talent. J’avais été accroché par le show d’un hypnotiseur qui entourloupait le public, puis j’avais sauté sur une vidéo d’hypnose pour s’endormir, qui m’avait mené à un article sur les troubles du sommeil, qui m’envoyait à son tour sur des conseils de grand-mère contre l’anxiété avant de finir sur un article opinion à propos du suicide.
Selon cet article que j’avais lu sur internet, le suicide n’était pas une chose bénigne. C’était un acte longuement et mûrement réfléchi qu’on n’entreprenait pas sur un simple coup de tête. On y pensait une fois, on essayait, sans succès. Puis on y pensait à nouveau, deux fois, trois fois. On demandait de l’aide. Et si on n’obtenait pas ce que l’on cherchait, on y resongeait. Encore et encore.
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Les gens rient pour rien, s’indignent de tout, et ils en redemandent encore et encore ! Ils sont éternellement insatisfaits. Éternellement à la recherche de l’énormément. Ils parcourent les informations comme on fait son épicerie ! Et comme toutes choses, quand il y en a trop, tout devient sans importance. Mais ça, mon p’tit Jack, c’est le côté spectateur. Et moi, j’veux basculer du côté obscur. Qui n’a jamais rêvé de devenir célèbre sur la toile en partageant une image qui ferait le tour du monde, hein ? Combien de personnes ont vu leurs vies changer du tout au tout grâce à une simple vidéo de chat, de bébé ou de découpage de viande ? Plus que tu ne peux l’imaginer dans ta p’tite caboche, face de tache. Le Buzz, ça fait partie intégrante de nos vies à tous. En tant que spectateurs bien sûr, pour la plupart. Mais les acteurs, eux, ils s’en mettent plein les fouilles ! Et maintenant, les devants de la scène sont accessibles à tous, grâce à ce puits sans fin qu’est internet.
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Je parle ici d’utilisation de Facebook, Instagram, YouTube, au minimum. Si aucun de ces noms ne vous parle, rendez-vous chez vos petits-enfants, arrière-petits-enfants, le voisin ou même la femme de ménage. Mettez-vous à la page. Nous sommes en deux mille vingt-cinq, bon sang !
S’il y a bien une chose qui nous différencie vous et moi, c’est que vous êtes libre. Vous êtes sûrement installé confortablement dans un lit douillet, un canapé moelleux ou assis sur une foutue chaise molletonnée avec un dossier et des accoudoirs en velours. Une lampe éclaire les pages de votre livre (mon livre), et un chauffage vous conforte. En fonction de la saison, vous pouvez observer les oiseaux gazouiller dans les arbres ou la neige d’argent tomber d’un nuage blanc pour se déposer au sol. Vous pouvez sentir le vent sur votre peau et le soleil brûler votre visage. Vous entendez la brise parcourir les feuilles, le lave-vaisselle qui tourne et retourne, votre voisin klaxonner votre âme sœur qui a (encore) foiré son créneau.
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Je me laissais aller spontanément au gré de la musique et de l’alcool. Très vite, je fis une fixette sur une danseuse rousse aux formes voluptueuses. Elle portait un soutien-gorge noir en dentelle duquel débordaient deux généreux seins rebondis et d’où s’échappaient subtilement de beaux tétons roses lorsqu’elle secouait son buste dans un mouvement dont elle seule avait le secret.
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Je pouvais désormais mettre la deuxième partie de mon plan à exécution. Je branchais la voiture de Jessica sur la mienne afin de recharger la batterie du Ford. Après quoi, j’embarquais la belle au bois dormant par-dessus mon épaule et l’emmenais faire une petite balade. Je l’installais confortablement dans sa propre voiture sur le siège passager,la tête posée contre la vitre tout en repositionnant la casquette en prenant garde à masquer sa blessure.
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Ces excès de comportements anormaux n’étaient peut-être pas grand-chose, mais j’étais son père, et je ne pouvais m’empêcher d’être soucieux. Je songeais à faire appel à un professionnel des cochons… Comment disait-on déjà ? Un docteur de… Un vétérinaire ! Je songeais à faire appel à un vétérinaire dès que mes petites affaires avec Jessica seraient derrière moi.
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Appelez ça de la malchance ou de la négativité, pour elle c’était ainsi : tout ce qui était susceptible d’aller mal allait mal. En y repensant, peut-être que Peggy aussi était accompagnée d’un petit Murphy. Et peut-être que moi aussi.
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À partir d’un certain moment, lorsque les choses commencent à se dégrader, la spirale infernale vous happe et, d’un malheureux évènement en découle toujours un autre : c’est la loi de Murphy. Quand j’étais au collège, je fantasmais secrètement sur une fille tout à fait mignonne qui s’appelait Camille Potier. Elle avait de belles boucles anglaises qui lui tombaient sur les épaules et qu’elle dégageait d’un coup sec en se tapant la clavicule lorsqu’elle expliquait se promener toujours accompagnée de son petit Murphy, comme un petit diablotin assis à côté de sa tête.
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