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Citations sur Deux temps, trois mouvements (5)

Lui ne sent rien, il n’est rien, rien, rien. Il est comme vos espoirs : rien. Comme vos paradis : rien. Comme vos idoles : rien. Comme vos héros : rien. Comme vos artistes : rien. Comme vos religions : rien... Le bonheur à la coque, l’échelle de son influence qui fait l’amour sur mesure. L’ironie de l’auteur, mais plus encore son sens du jeu, du retournement de la formule et des mots. On se tourne pour regarder autre chose, et ce qu’on a devant soi s’est soudain évanoui. Constellation toujours mouvante, toujours insaisissable. Mépris rageur pour les valeurs en place. Absurde, irrationnel, perpétuelle critique d’une société qui étouffe dans ses principes, et violence des rapports sociaux. La machine est désossée pour créer une oeuvre d’art, son utilité réduite à néant par la création de machines stériles. Peut-on faire des œuvres qui ne soient pas des œuvres d’art ?
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Je l’ouvre en marchant sous le soleil, le vent frissonne dans les feuilles des arbres de la Place de la République, fébrile en même temps. Un sentiment de proximité avec l’auteur, en dehors même de ses écrits que je connais assez mal. Confirmation. Ce que j’attendais. « La fiction, en tuant la réalité, crée une fiction à partir de la réalité qu’elle a tuée. »
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Remonter le quai à contresens. J’ai toujours avancé comme ça, ça a toujours été moi, rien que moi qui avançait comme ça. Contredanse. Lumières comme n’en dispensent que les quais de gare à peine surgis de l’aube. A contrario. Je m’en contrefiche. Je danse contre. A leur rencontre. Ils avancent toujours, ils ont toujours un truc à avancer et moi j’ai un train de retard, j’avance avec mon train de retard, je le regarde, ils me regardent, on se regarde, on voit le train partir, tout le monde s’est avancé vers moi, je ne suis pas le train, je ne suis rien, j’avance, j’avance avec mon train de retard.
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on se met à comprendre l’objet du livre qu’on tient dans ses mains, qu’on observe un peu médusé, encore un, son odeur, son poids, le grain de son papier, sa blancheur, un de plus. L’effet fantôme. Le titre décidément, cette trouvaille qu’on envie. Lire, c’est encore trop tôt, dans l’excès de lumière. Et c’est la certitude fugace d’un bonheur à venir. Faut-il attendre ? Comment faire ? Nos occupations quotidiennes viennent heureusement nous éloigner de cette ambivalente question, mystérieux reflet de lumière inondé de lumière une vibration une lumière
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Mais regardez donc devant vous. Quand vous marchez. La rue pleine de fenêtres et de visages. Par morceaux. Par miettes. Entremêlés. Ceux dans lesquels on se cogne et qu’on n’avait pas vus. Quand on regarde ses pieds. Attention. Réponse à rien. Contours et alentours. Immense. Comme les eaux que roule un Océan. Implacable..
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