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Critique de Colchik


Après mon opinion mitigée sur Les égarements de Mademoiselle Baxter, j'ai choisi un autre roman d'Eduardo Mendoza qui avait bénéficié à sa sortie d'une critique élogieuse. Las ! je n'ai pas non plus trouvé l'histoire à mon goût. Pourquoi, alors que les premières pages semblaient prometteuses ? Je vois au moins trois raisons à ma déception. La première tient au caractère du personnage principal, Anthony Whitelands, Anglais doté d'une indécrottable naïveté. Un peu, cela passerait, beaucoup, c'est horripilant. On a sans cesse envie de le retenir par le col du veston et de lui dire : non, ne fais pas ça ! La deuxième raison de mon scepticisme est le décalage – volontairement recherché par l'auteur – entre la situation politique dramatique qui se met en place à Madrid en 1936 et le traitement rocambolesque de l'histoire, avec retournements de situation et faux-semblants à gogo. Enfin, le dénouement m'a laissée pantoise : une pirouette de clown.
Mendoza s'amuse à désarçonner le lecteur en donnant une illustration de la logorrhée fasciste de la Phalange au détriment d'une intrigue solidement ficelée et un peu plus vraisemblable dans la psychologie des personnages.
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