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Critique de kuroineko
À peine arrivé sur Terre, pour une mission de reconnaissance, le chef de l'expédition - le narrateur - perd contact avec son subordonné Gurb, sorti en exploration sous les traits de Madonna.
Eduardo Mendoza rédige avec Sans nouvelles de Gurb, paru en 1990 en Espagne, un journal minuté des recherches du narrateur pour retrouver son congénère. Il en profite pour observer ce nouvel environnement et ses étranges habitants. Puisqu'à Rome, il faut faire comme les Romains, il s'essaie à s'adapter aux modes de vie humains.
Incongrue, saugrenue, déjantée, barrée, absurde, foutraque... Voilà autant de qualificatifs qui collent bien à cette histoire. Pour le côté "satire délirante et désopilante de notre monde moderne vanté par la quatrième de couverture, l'auteur y va gentiment. On n'est pas dans l'ironie sociale mordante.
La vision que l'extraterrestre porte sur nos us et coutumes terriennes est souvent faussée par le caractère singulièrement hors norme et burlesque de la plupart des humains rencontrés.
Je n'ai pas hurlé de rire à chaque page mais j'ai bien aimé ce court voyage en absurdie à la recherche de Gurb. Réflexions et actes du narrateur prêtent souvent à sourire et le format moins de deux cents pages permet une lecture sympathique sans que ça finisse par être lourd. Je retenterai avec plaisir le style Mendoza.
Eduardo Mendoza rédige avec Sans nouvelles de Gurb, paru en 1990 en Espagne, un journal minuté des recherches du narrateur pour retrouver son congénère. Il en profite pour observer ce nouvel environnement et ses étranges habitants. Puisqu'à Rome, il faut faire comme les Romains, il s'essaie à s'adapter aux modes de vie humains.
Incongrue, saugrenue, déjantée, barrée, absurde, foutraque... Voilà autant de qualificatifs qui collent bien à cette histoire. Pour le côté "satire délirante et désopilante de notre monde moderne vanté par la quatrième de couverture, l'auteur y va gentiment. On n'est pas dans l'ironie sociale mordante.
La vision que l'extraterrestre porte sur nos us et coutumes terriennes est souvent faussée par le caractère singulièrement hors norme et burlesque de la plupart des humains rencontrés.
Je n'ai pas hurlé de rire à chaque page mais j'ai bien aimé ce court voyage en absurdie à la recherche de Gurb. Réflexions et actes du narrateur prêtent souvent à sourire et le format moins de deux cents pages permet une lecture sympathique sans que ça finisse par être lourd. Je retenterai avec plaisir le style Mendoza.
