A te voir si beau, si calme et, oui, si fort, je comprends que ta mort a paradoxalement l'allure d'une victoire plutôt que d'un anéantissement. Comme si ton corps encore présent, qui bientôt ne sera plus que cendres, manifestait enfin, sans contestation possible, son existence charnelle triomphante, indépendamment de toute souffrance, de toute dépendance, de toute contingence.