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Citations sur La crête des damnés (12)

Être punk, à l'époque, pour la plupart des jeunes, c'était une façon de s'habiller, pas quels disques tu écoutais – c'est peut-être encore le cas dans certains endroits, je sais pas. Tous les geeks, tapettes, intellos ou nazes du collège se mirent à s'habiller comme des clodos une fois passées les grilles du lycée – fringues déchirées, épingles à nourrice, maquillage et cheveux sales, et pas un n'avait entendu parler des MC5 ou des New York Dolls, mais ça leur donnait une identité de groupe et un peu de courage, peut-être. Les gamins qui avaient passé tout le collège à se faire casser la gueule quotidiennement, eh ben, maintenant, on les pointait du doigt, on se moquait d'eux, mais personne n'allait les emmerder, et ils ne seraient plus jamais obligés de se faire chier avec des connards.
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Bref, je maintenais un putain de silence de mort – un putain de silence de mort – la plupart du temps. J'étais un gosse timide et j'avais peur de passer pour un naze quand je parlais, alors je ne disais presque rien. J'étais la troisième roue. La cinquième ? J'étais la putain de roue dont on n'a pas vraiment besoin, mais j'étais toujours dans le coin. Je me disais qu'un jour mon silence impressionnerait peut-être quelqu'un. Jusque-là, il ne m'avait pas servi à grand-chose.
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Je me dis juste que... Putain, ça ferait du bien, une fois de temps en temps, d'être traité comme un môme.
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(...) Incapable de penser à autre chose que Dorie -ses cheveux, ses mains, son visage-, fredonnant cette chanson de David Bowie, sans connaître vraiment les paroles, à part : « cha-cha-cha-changes, turn and face... » Je ne savais pas ce qu’il disait après, alors je chantais « turn and face the day » parce que c’était le début d’une nouvelle journée de cours, même si plus tard j’ai découvert que la phrase était en fait : « turn and face the strange », ce qui aurait aussi marché, si j’avais su.
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- Papa, pourquoi tu ne laves jamais ton pick-up ?
- Je crois pas au lavage. Les pick-up, c'est fait pour être sales.
- Hein ?
- Peut-être aussi que je suis juste fainéant.
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- Tu me fous dans la merde, Rod. Tu bousilles mes chances de connaître l'amour.
- Non, mec, tu le fais très toi-même, il a rétorqué.
Et alors, j'ai su qu'à compter de ce jour il me faudrait me débrouiller seul.
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J'ai décidé que je pourrai essayer çà de ne pas baser les opinions des gens sur ce que je voyais d'eux parce que j'étais injuste et mesquin, mais j'ai parfois l'impression que mon cerveau lui même fonctionnait comme çà, et que tout ce que je pouvais faire, c'était de continuer d'essayer, encore et encore. j'ai songé que çà m'apporterait peut être çà, justement de grandir et c'était un peu flippant. p348
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Comme se déclarer punk ; c’était juste une étiquette de plus, pour tenter de se forger une identité, pour donner un sens à sa vie.
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Tout s'arrange toujours quand ton père se donne la peine d'être là, je me suis dit.
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Mon autre problème, c’était que j’étais en train de tomber amoureux de ma meilleure amie, Gretchen, que le reste du monde considérait comme grosse, en tous cas, c’est ce que je pensais. On était dans sa caisse pourrie, on chantait, et à la fin de la chanson « White Riot », celle des Clash, je me suis rendu compte, à la façon dont je l’observais faire la moue et sourire, cligner des yeux et ciller, que nous étions bien plus que des amis, au moins pour moi. J’ai regardé Gretchen qui conduisait, elle entonnait la chanson suivant, « Should I Stay or Should I Go », toujours des Clash, et j’ai dit : « J’adore rouler avec toi, Gretchen », mais la musique était si forte qu’elle pouvait seulement voir mes lèvres remuer.
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