Plongée dans "
Les mains du miracle" de
Joseph Kessel et le personnage falot qu'était Himmler, je repense à
La Mort est mon métier, petit chef d'oeuvre qui démontre implacablement la frontière ténue entre le devoir, l'obéissance, la bonne conscience et le Mal absolu... ! Rudolf Lang, petit comptable appliqué sans envergure, se voit confier une Mission quasi Divine car venant du Reichsführer, celle d'éliminer le plus de gens possible en un minimum de temps... d'optimiser le rendement assassin des camps... Jamais ne l'effleurera l'aspect humain (ou plutôt inhumain) de cette mission, seuls les chiffres comptent... Absolument magistral !
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