Je sors de cette lecture toute chamboulée, tant
Robert Merle maintient la tension tout au long du roman. J'ai beaucoup aimé les personnages qui sont complexes et changeants. Loin du mythe du bon sauvage ou de celui de l'homme blanc seul civilisé, chaque homme et chaque femme, quelque soit son origine, a des parts de bonté et des parts sombres. Mention spéciale pour les femmes, Omaata et Itia qui sont les plus malignes en jouant les naïves. Si je devais reprocher une chose à ce roman, c'est de ne pas laisser de pauses à son lecteur. Tout s'enchaine sans répit. Après ce qui m'a semblé être une course folle de quelques jours, j'ai beaucoup apprécié la fin
qui laisse une lueur d'espoir après un climax de stress, même si on n'est sûr de rien. Ayant foi en l'humanité (au moins dans celle des personnages encore vivants à ce stade), j'ai envie de croire que tout va bien aller pour eux. Commenter  J’apprécie         90