Citations sur Peyton Place (19)
Lorsque vous aurez découvert le moyen, Elsie, de briser le conservatisme des habitants de la Nouvelle-Angleterre, vous deviendrez célèbre dans le monde entier.
Contre les petits carreaux de la fenêtre de sa chambre, la neige faisait un bruit presque imperceptible, semblable à celui du sucre en poudre lorsqu'on le laisse tomber dans une tasse de café chaud.
Il disait souvent, sur un ton de colère, qu'il détestait trois choses au monde : la mort, les maladies vénériennes et la religion organisée.
L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c'est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu'on ne sait jamais si elle s'apprête à surgir, ni combien de temps elle restera.
— Ça me rappelle cette histoire…, dit Tom en posant un billet sur la note que le garçon avait laissée et en se levant. Une mère avait mis une robe à sa fille en lui recommandant : “Si tu sors et que tu tombes dans la boue, je te tuerai.” La petite fille sortit et tomba dans la boue. Sa mère la tua.
L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c'est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu'on ne sait jamais si elle s'apprête à surgir, ni combien de temps elle restera.
Très jeune, Tom avait compris qu'il y a deux catégories d'individus : ceux qui se construisent et entretiennent à grands frais de fastidieuses carapaces, et ceux qui ne construisent rien du tout. Les premiers vivent dans la crainte que leur carapace, en se craquelant, ne révèle la fragilité qui est en dessous. Les autres sont soit écrasés, soit endurcis par la vie.
Il y a des amours qui ne résistent pas à une première épreuve. Mais cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas, à l'origine, un sentiment sincère. L'amour n'est pas statique. Il change, subit des fluctuations. Quelquefois, il prend de la force. Quelquefois, il diminue, puis disparaît tout à fait. N'empêche qu'on doit, me semble t-il, se déclarer satisfait quand on a pu goûter un peu d'amour.
Lorsqu'elle était encore toute petite, elle avait bien souvent prié pour que son père lui revienne. Naturellement, elle n'avait rien obtenu. Dès ce moment, il lui avait paru illogique qu'un Dieu, capable de faire des miracles dès qu'il en voyait la nécessité, pût estimer qu'une petite fille dut vivre sans père. Aujourd'hui qu'elle avait douze ans, cet état des choses lui paraissait toujours illogique, mais injuste aussi.
Cependant, si elle pleura, ce fut surtout parce qu'elle venait de découvrir qu'elle ne serait pas, en définitive, aussi exceptionnelle qu'elle aurait voulu l'être.