Un autre trentenaire délaissé par sa copine qui l'aime mais n'est plus amoureuse (et à cause de celle-ci, il va pleurer et déprimer tout le livre, non mais...). Déprimé, Jules reçoit un appel de sa mère qui lui demande l'aide car "son" chat
Adolphe a disparu. Et donc, même s'il n'a pas très envie, il accepte aller chercher le chat au bois de Boulogne, parce qu'il a plutôt besoin de la compagnie. Jules et sa mère partent à la recherche du chat nazi (oui, il est blanc et a une tache noire sous le nez... celle-ci était vraiment gratuite), rencontrent des individus exclus de la société et ils se rapprochent de nouveau l'un de l'autre.
Quoique le sujet puisse être intéressant,
Eric Metzger fait de son livre une excursion chiante, parfois choquante, parfois drôle, mais à la fin, tu te dis que tu as un peu perdu ton temps. On fait de brèves rencontres avec ceux, qui y vivent/travaillent, on apprend quelques trucs mais pas en détail, on suit une réconciliation traditionnelle d'une mère avec son fils adulte avec des disputes inévitables, des confessions et des flash-back nostalgiques, et enfin, on doit écouter/lire des pleurnichements interminables de Jules qui se désole comme une fille de quinze ans et espère toujours que sa Lola revient.
Je m'attendais à un style d'écriture à la fois léger, subtil et piquant mais j'ai trouvé des phrases moralisantes (simples et évidentes), des clichés, des idées répétitives, des blagues pourris (même si certaines sont assez réussies, quand même, le mec fait des sketches...).
Il me semblait comme si le travail n'était pas poussé jusqu'au bout, dommage.
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