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Critique de Bazart


On pense à Zulu forcément beaucoup pendant la lecture, tant dans 7 jours, comme j'imagine dans tous les romans de Meyer,, l'intrigue policière est aussi une excellente façon de nous parler de la société sud africaine, cette Afrique du Sud qui tente, tant bien que mal à retrouver un équilibre précaire et essayer d'effacer, en vain, les cicatrices liées à l'appartheid tant les frontières économiques, sociales et bien évidemment raciales sont encore totalement palpables et gangrènent encore toute la société.

Si l'intrigue reste là encore assez classique et surtout nous perd, à mi parcours dans des méandres économiques par trop complexes (sur des transactions d'une BBE mélangeant mafieux russes et segrégations raciales), j'ai particulièrement aimé le héros de l'histoire.

En effet, alors que je me lasse assez souvent des personnages de flic dans les romans policiers, Meyer arrive à donner une vraie densisté à son Benny Griessel ( visiblement déjà présenté dans deux autres polars de Deon Meyer, le Pic du diable et 13 Heures). Même si il a eu des problèmes avec la boisson comme environ 90>% des policiers des polars contemporains, ce Benny Griessel, dont le voeu de sobriété touche beaucoup notamment par sa tendance à se dénigrer constamment et à ne pas se voir du tout comme un super héros). Et sa relation avec ses proches, et notamment avec cette chanteuse qui a également le vice de la boisson est très interessante.

Bref, 7 jours qui nous semblent bien courts et qui confirme que Deon Meyer est bien un maitre de la littérature policière sud africaine...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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