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Critique de Fleitour


En Vrille, le dernier roman de Déon Meyer, est un voyage aux couleurs chatoyantes des vins et au scintillement des rands, où la couleur de la peau distille des destins contraires, où le rugby s'habille de vert et d'un peu de jaune pour fédérer toute une nation.

L'Afrique du sud est encore engluée dans ses vieux démons, quand commence l'histoire de la famille du Toit, des huguenots venus s'installer en 1682. Sur trois générations on revit les succès et les revers d'une famille qui trouve finalement dans la production vinicole le moyen le plus pertinent pour se développer.

François du Toit a décidé de se former en France à l'oenologie. Il rêve de faire un vin aussi remarquable qu'un château Lafite. C'est sa couleur chaleureuse et si forte dans les grenats qui hante ses nuits.

C'est une obsession plus banale, qui pousse Ernst Richter, à multiplier les spéculations. Son dernier bébé est Alibi, société chargée de fournir des justificatifs à des conjoints infidèles.

Devenu un artisan du faux, un faussaire professionnel, le PDG de l'entourloupe, il explore toutes les ficelles de ces outils connectés, pour les faire se taire, plaire ou soustraire?

Les événements vont se précipiter, la démocratie fait élire, un noir Nelson Mandela fraîchement sorti de prison, et sur une plage de sable blanc un certain Richter refait surface, après trois semaines dans sa cellule de plastique.

Quels liens entre François du Toit et l'homme aux identités diverses? Qui va séparer le vrai du faux?


Celui présenté comme confit à l'alcool, malgré 6 mois d'abstinence, Bennie Griessel dont on affirme qu'il est le meilleur flic! Oui, mais quand il est sobre.

Son patron Cupido, lui, connait son flair, et s'il retrouve son nez , il ne devrait pas négliger des compétences précieuses acquises certes en dehors du travail , mais experte dans les nuances colorées de ses amis les rouges, des voyages en ballon pour son bon plaisir.

J'ai qu'un seul regret, le temps d'approche, avec lequel, Déon Meyer, couve sa nichée, deux cents pages avant de se mettre sous la dent un peu de suspens.
Les digressions sur le métier de flic sont passionnantes, leur culpabilité, à la suite d'interventions dures qui tournent mal, leur dépressions, leur solitude …

Une belle lecture et avec un Ernst Richter, explorateur addict à toutes les fraudes, sans aucun scrupule, tel qu'on le devine assez vite, et tout bien calculé, c'est un enfoiré de moins à éliminer.
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