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Critique de Pavlik
Valérian et Laureline, fantastique série de sf, au long cours ! Jean-Claude Mézières (dessin) et Pierre Christin (scénario) ont su créer et développer un univers à la fois très personnel et remplis de références à tout ce que la sf a pu produire avant eux. Doté d'un imaginaire très riche, Mézières n'a pas son pareil pour inventer des créatures, peuples et planètes très poétiques, voir oniriques parfois, ce qui tranche avec les histoires de Christin, qui s'appuient sur des dynamiques bien réelles et concrètes, telles que la politique, la science, les relations internationales, pardon intergalactiques, et qui comportent une dimension contestataire.
"l'Empire des Milles Planètes", paru en 1971, est un des albums les plus appréciés des amateurs de la série. On y embarque pour un space / planet-opéra assez classique : Valerian et Laureline sont mandatés par Galaxity pour explorer la lointaine planète Syrte, qui a développé une civilisation, et un empire, en marge de l'influence terrienne. Est-elle une menace potentielle pour le Terre ? C'est bien la question à laquelle doivent répondre nos deux héros...
Le dessin de Mezières gagne en maturité sur cet album, par rapport au précédent, et son imaginaire fécond fait mouche : il est difficile d'imaginer que les visuels qu'il invente n'ont pas, à un certain niveau, influencé "Star Wars" (même si Georges Lucas ignorait peut-être l'origine de ces apports, il paraît difficile d'imaginer que personne dans son équipe n'était au courant). Entre le bikini de Laureline, qui rappelle furieusement celui de Leila, la forteresse des Connaisseurs, qui évoque celle de Jabba the Hutt et le vaisseau de Valerian qui se rapproche du Faucon Millenium, on est au minimum dans le clin d'oeil respectueux, non ? Enfin respectueux...il parait que Mézières aurait écrit deux fois à Georges Lucas à ce sujet, sans réponse.
Cela ne peut évidemment que renforcer le crédit porté à "l'Empire des Milles Planètes", et peut-être que ce "plagiat", plus ou moins volontaire, participe à surestimer un peu ce tome, très bon au demeurant, mais qui est loin d'être mon préféré. Et puis Mézières et Christin ce sont aussi eux-mêmes largement inspirés des pulps de SF américains...mais sans doute avec plus de finesse et d'inventivité quand même.
"l'Empire des Milles Planètes", paru en 1971, est un des albums les plus appréciés des amateurs de la série. On y embarque pour un space / planet-opéra assez classique : Valerian et Laureline sont mandatés par Galaxity pour explorer la lointaine planète Syrte, qui a développé une civilisation, et un empire, en marge de l'influence terrienne. Est-elle une menace potentielle pour le Terre ? C'est bien la question à laquelle doivent répondre nos deux héros...
Le dessin de Mezières gagne en maturité sur cet album, par rapport au précédent, et son imaginaire fécond fait mouche : il est difficile d'imaginer que les visuels qu'il invente n'ont pas, à un certain niveau, influencé "Star Wars" (même si Georges Lucas ignorait peut-être l'origine de ces apports, il paraît difficile d'imaginer que personne dans son équipe n'était au courant). Entre le bikini de Laureline, qui rappelle furieusement celui de Leila, la forteresse des Connaisseurs, qui évoque celle de Jabba the Hutt et le vaisseau de Valerian qui se rapproche du Faucon Millenium, on est au minimum dans le clin d'oeil respectueux, non ? Enfin respectueux...il parait que Mézières aurait écrit deux fois à Georges Lucas à ce sujet, sans réponse.
Cela ne peut évidemment que renforcer le crédit porté à "l'Empire des Milles Planètes", et peut-être que ce "plagiat", plus ou moins volontaire, participe à surestimer un peu ce tome, très bon au demeurant, mais qui est loin d'être mon préféré. Et puis Mézières et Christin ce sont aussi eux-mêmes largement inspirés des pulps de SF américains...mais sans doute avec plus de finesse et d'inventivité quand même.
