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Critique de jostein


"Ces âmes chagrines", ce sont celles d'Antoine et de Maxime, deux des fils de Thamar, mais aussi celles des mère et grand-mère. Tous n'ont pu être aimés comme ils l'auraient voulu.
Est-ce une lignée familiale maudite ou tout simplement, des gens ordinaires qui n'ont pas compris qu'avant tout, l'amour se donne.
Léonora Miano nous décrit ici plusieurs personnages, tous sont importants pour la compréhension du destin de chacun.
Il peut sembler difficile de rentrer dans ce roman, peut-être parce que la narration n'est pas linéaire ou parce que les repères géographiques sont volontairement flous ( le Continent, le Nord, l'Hexagone, l'Intra-muros).
Mais, petit à petit, le parcours mental d'Antoine se dessine. Enfant chéri, qui pourtant se ressent rejeté par sa mère qui doit agir en fonction de son nouveau compagnon, Antoine, meurtri cherche à se venger. Tout d'abord, en affichant de lui-même une apparence sulfureuse puis en exploitant son frère et brimant sa mère.
Maxime, le fils aîné de Thamar, enfant né d'un viol, est au contraire fier de ses racines, reconnaissant envers les siens. Il est celui qui aide, qui pardonne.
Il y a tant d'actes manqués dans ces vies, de pardons que l'on ne donne pas ( le pasteur Masoma rejetant sa fille Modi, Modi qui laisse sa fille dans l'ignorance de ses origines, Thamar qui ne sait pas aimer ses deux premiers fils, Antoine refusant ses origines et les mains tendues de Maxime et Thamar).
Il faut parvenir au dénouement pour appréhender toute la substance de ce roman, pour comprendre un peu cette vie sauvage et violente de ce pays imaginaire de Mboasu (que l'on peut situer au Cameroun), pour finalement aimer les personnages parfois égoïstes de Thamar et Antoine.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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