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Citations sur What is Philosophy for ? (12)

Que faisons nous quand nous philosophons ? Nous ne partons pas de nulle part ni du vide. Nous cherchons quelque chose de spécifique : une connection, un contexte qui donneront sens à nos pensées confuses. Et quand l'un de ces contextes fait preuve d'une certaine cohésion, nous commencons à parler de "philosophie".Mais ca ne marche pas à tous les coups !

(p.3 - traduction libre)
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En d'autres termes, " subjectivité" n'est pas un gros mot. C'est une dimension objective du monde. C'est un fait que nous pensons nos réflexions de façon individuelle et subjective. Nos imaginations doivent travailler dur pour nous rassembler de façon suffisante pour que nous puissions croire en un monde commun, que nous pouvons alors qualifier d'intersubjectif ou d'objectif.

(p.170).
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Ce n'est pas tant que les questions qui ont été posées ne peuvent trouver de réponse. Non, plus simplement, l'on a posé les mauvaises questions.

Toutes nos solutions sont incomplètes, pour des raisons faciles à comprendre.

Le domaine de ce que nous ignorons est gigantesque et n'a pas de frontières extérieures.

(p.43)
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La philosophy entend découvrir ces modes de pensée qui nous aideront au mieux à explorer ce monde en changement continuel. Les réflexions philosophiques ne sont jamais finales. Elles ne visent qu'à résoudre les problèmes présents.

( P.6)

L'objectif premier de la tradition philosophique a toujours été de nous aider à éxaminer nos vies, d'y trouver du sens, de localiser les grands malentendus et de résoudre nos grands conflits.

(p.11)
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La physique n'a aucun outil pour décrire des choses vivantes, n'a même aucune notion du vivant. C'est bien pourquoi la biologie a été inventée. Le projet du Cercle de Vienne de décrire la réalité seulement en termes de physique n'est pas pratique du tout.C'est un vaste, un impossible projet de désinfection : une fuite de la vie de tous les jours.

(p. 160)

La fonction principale du projet de la modernité n'est pas de nous délivrer de Dieu, mais de soutenir la doctrine du matérialisme en nous délivrant du sujet humain. Comme le remarque Pinker, il exorcise "les âmes, les esprits et les fantômes dans la machine" afin de faire place à une science abstraite... Ce faisant, il mine la confiance des observateurs et des théoriciens dans leur propre esprit, dans leur capacité de jugement même. Comme nous l'avons vu, il mène au vide de Crick, où l'esprit humain a complètement disparu de la scène.


(p.161).
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C'est qu'au moment où les sciences sont nées, le symbole dominant était quelque chose de jamais vu : des machines, en fait, de la mécanique d'horlogerie. Soudain le monde commenca à ressembler à une énorme pièce d'horlogerie, et tout n'était qu'engrenages, vis ou ressorts.

Les gens furent particulièrement impressionnés par l'apparition des automates, ces pièces d'horlogerie particulièrement fines, qui donnaient l'impression d'agir comme si elles étaient vivantes. C'est ce qui amena sans doute Descartes et ses disciples à supposer que les animaux étaient, eux aussi, des sortes de machines. Et finalement l'image fur appliquée à l'ensemble du vivant, formant une explication qui rendrait superflus l'esprit et la pensée.

Il est intéressant de noter que personne n'a remarqué que cette vision mécaniste ne pouvait être la bonne. Des machines n'apparaissent pas spontanément dans la nature. Elles ne poussent pas aux arbres. Des machines ne peuvent être concues que par des intelligences conscientes : il faut toujours un être conscient pour les inventer.

(pp.102-103).
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Les confusions qui, de nos jours, menacent la vie humaine ne sont pas dues à un manque d'intelligence, mais à la rapacité, les discriminations, la folie, la petitesse d'esprit , l'ignorance, la colère, le manque de bon sens, d'interêt, de sens civique, d'experience, de sens moral, et,surtout, le manque de réflexion sérieuse.

( p.186)
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Il s'agit des mythes, des rêves et des fables qui déforment notre perception de la science contemporaine. Que nous soyons impressionnés par elle à ce point ne tient pas seulement à ses mérites, bien réels. Mais aussi à notre croyance qu'il s'agit là d'une forme de connaissance hautement impersonnelle, totalement à l'abri d'influences interessées, finalement et éternellement vraie.

(p.176)

Nos actes sont bien plus guidés par nos représentations du monde, par notre imaginaire,par les mythes que nous avons pris l'habitude d'accepter, que par des faits. Ainsi que le dit Wittgenstein " une image nous tient captifs". Et à notre époque, cette image est centrée autour de la Machine.

(p. 207)
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L'idee d'une science physique est, en elle meme, un symbole puissant.

Au lieu de voir les sciences naturelles comme une source de connaissance riche mais limitee, nous sommes maintenant appeles a les adorer comme la source metaphysique de toute connaissance.

La physique et la chimie ne sont alors pas deux etoiles brillantes, mais un super Soleil, la forme ultime de toute connaissance, un terminus dont toutes les autres formes de pensee ne seraient que des ebauches.

(pp.85-86)
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Raymond Tallis, discutant la question de Chalmers ( "A quoi sert la philosophie si elle n'arrive pas à apporter de réponses (convergentes, indiscutables) à ses Grandes Questions?"), avance que celle-ci équivaut à la question suivante : " A quoi sert-il d'étre éveillé ?". A quoi il répond tout simplement que c'est une valeur, une fin en soi.

( 49).
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