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Critique de BurjBabil


Critique en musique :
"Raspoutine, et oui, Raspoutine..."
"Il y a bien longtemps un certain homme a vécu là, en Russie"
Il y côtoyait des princes, des espions, des gens de peu (gare de Nicolas II)
"Il était grand et fort, dans ses yeux une lueur flamboyante"
Le dessin de Manolo Carot magnifie ses expressions
"La plupart des personnes le regardaient avec terreur et crainte"
Surtout ceux que son influence auprès du Tsar gênait, ou qui voulaient s'en servir politiquement
"Mais pour les poulettes de Moscou, il était tel un charmant chéri"
Il ne se privait pas de leur donner du plaisir, à la moindre occasion...
"Il pouvait prêcher la Bible comme un prédicateur"
Ni moine, ni ascète, un chrétien socialiste, un moujik, un strannik
"Plein d' exstase et d ardeur"
Là encore le scénario développe cet aspect mystique
"Mais il était aussi ce genre de professeur que les femmes adorent"
On parle de sexe, le sien mesurait 33 centimètres
"Ra ra Raspoutine L'amant de la reine de Russie"
Ici, la bande dessinée ne développe pas cette « légende ». Il a les faveurs de la Tsarine pour une bonne raison, la vie de son fils.
"Il y avait un mauvais gars complètement fou"
Fou n'est pas le terme qui convient au traitement du personnage par Hernan Migoya : excessif plutôt... Quand à mauvais, pas du tout dans cette bande dessinée. Bienfaiteur des femmes plutôt...
"Ra ra Raspoutine"
Il n'y a pas que lui dans cette bande dessinée, il y a Ayn Rand
"La plus grande machine à amour de la Russie"
Vous l'avez compris, la plus grande...
"C'était une honte comme il a continué"
Dans la BD, la honte est plutôt destinée à l'entourage du Tsar, des pleutres, des espions, des arrivistes. Allié à une situation difficile, la guerre à l'Ouest, la famine.
"Il régnait sur la Russie et se fichait du tsar"
Mais il ne se fiche pas du peuple que ce même Tsar maltraite presque malgré lui dans ce chaos
"Mais il a dansé le Kasachok merveilleusement"
Très belle planche, sexe au vent
"Pour les affaires d'Etat il était celui à qui il fallait plaire"
Euh, c'est bien plus compliqué, on a plutôt l'impression que le Tsar cherche à composer avec diverses influences
"Mais il était très grand quand il avait une fille à serrer"
Bon, très grand, je crois que vous avez compris...
"Pour la reine il n'était pas un combinard
Bien qu'elle avait su les choses qu'il faisait
Elle a cru qu'il était un saint guérisseur
Qui guérirait son fils"
C'est la raison de son influence auprès de la Tsarine, ses dons chamaniques alliés à une ferveur religieuse (ça me rappelle une autre critique...) ayant apparemment fait des miracles...
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