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Critique de isabelleisapure


Dans la longue liste des ouvrages proposés par Babelio lors de la dernière Masse critique, j'ai repéré le récit d'Arnauld Miguet « 133 jours à Wuhan, avec un chien, un chat et la peur au ventre ».
Je suis très heureuse qu'il m'ait été attribué et j'en remercie Babelio et L'Aube Editions.
A ce moment-là, nous étions mi-juin, les vacances étaient là ou presque, nous pensions que le Covid n'était plus qu'un mauvais souvenir que le soleil de l'été allait chasser de nos vies.
Seulement voilà, tout ne s'est pas passé ainsi et à nouveau le virus refait la une de l'actualité.

Pour en revenir à l'ouvrage d'Arnauld Miguet, j'étais curieuse de découvrir comment tout avait commencé.
J'ai lu un texte clair, précis où le journaliste explique son quotidien dans cette ville morte où tout le monde est surveillé.
La peur s'installe, le manque, le vide, la solitude. « A Wuhan, qui n'a pas peur n'est pas normal."
On a peur du virus, bien sûr, mais aussi des autorités qui font la chasse aux malades.
L'auteur insiste sur la crainte que génère ce mal inconnu : « Quand un individu arrive face à vous, il change généralement de trottoir ; même les regards ne se croisent pas. »
En toute connaissance, Arnauld Miguet et Gaël Caron restent sur place pour témoigner : « Ce métier comporte des risques, mais Gaël et moi convenons de les prendre. »

Jour après jour, j'ai suivi les interventions d'Arnauld Miguet dans le « 20 heures » de France 2.
J'aime son professionnalisme, la clarté de ses propos. Il sait être précis sans tomber dans l'excès.
Ces qualités, j'ai aimé les retrouver dans ce récit dont l'écriture est particulièrement soignée.
Bien sûr nous n'apprenons pas grand-chose sur ce virus mais ce témoignage m'a semblé particulièrement intéressant quant à la débrouille et l'ingéniosité nécessaire pour réaliser malgré tout ces reportages quotidiens.


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