On ne parle jamais des traducteurs. Cachés, parfois étouffés dans l'ombre de l'auteur, ils sont un peu les figures fantomatiques de l'industrie du livre... Et lorsque l'un d'eux s'attaque à la littérature roumaine, on s'étonne, on se pâme, on s'interroge...
Bien sûr, il y a eu
Ionesco, dont le charisme écrasant semble avoir éclipsé tous les autres. La prose de Mihaescu est d'une étrange beauté. Poétique, drôle et émouvante à la fois, sa plume onirique et métaphorique nous plonge au coeur des tergiversations du pauvre Negrisor, amoureux transi d'une femme à la peau couleur chocolat. de là à entendre la voix éraillée de la belle Olivia Ruiz, il n'y d'ailleurs qu'un pas !
Je remercie infiniment
Gabrielle Danoux pour sa gentillesse et sa disponibilité, elle a réussi à me faire sortir de ma zone de confort en me proposant ce roman original, que je situerais à mi-chemin entre Zweig et
Dostoïevski... décidément, ces deux-là, du moins dans mon esprit, n'ont pas fini de s'opposer et de se rejoindre inlassablement !
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