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Critique de LUKE59


A travers ce roman d' inspiration largement autobiographique, Eric Miles Williamson se lance avec fureur dans la lutte des classes tout comme dans la lutte des sexes. le narrateur, T-Bird , revendique pleinement sa condition de prolétaire . Lui et ses copains, piliers du bistrot " chez Dick", s' entendent pour fustiger aussi bien leurs patrons exploiteurs , les nantis vivants du bon côté de la baie de San Franscisco, leurs compagnons de ghetto noirs et mexicains, que leurs ex-épouses vénales et leurs c. . . . . . . d' avocats , qui, non contents de les priver de leurs enfants, leur font cracher d' exhorbitantes pensions alimentaires, les condamnant par cela à loger dans des caravanes ou dans leurs véhicules.Dès le début, le lecteur est surpris par la véhémence du propos , le flot de récriminations et d' invectives qui lui semblent adressées directement, comme si l' auteur cherchait à éviter que son témoignage suscite trop de compassion. Par la suite, le ton se radoucit , avec de l' humour, des passages touchants sur la musique venant abolir quelque peu les barrières raciales..Pour l' auteur, en littérature, ce que l' on a à dire est plus important que le style.En bref, un ouvrage revigorant, bourré d' énergie et anticonformiste dans la lignée des Bukowski, John Fante, Donald Ray Pollock et autres.
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