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Critique de gregostar77


Henri Miller a quitté Chicago et l'Europe, pour découvrir la Grèce, à l'invitation de Laurence Durrell. L'Europe est à l'orée d'un nouveau conflit mondial, en 1939. les sites historiques qu'il cotoie, sont l'occasion d'un retour sur soi, sur sa nouvelle capacité à donner dans le temps qu'il reçoit beaucoup, dans ses rencontres avec ses colosses et non moins amis, Xannopoulos et Katsimbalis. Des colosses qu'ils sont au regard de leur proximité avec l'identité historique de ce pays, forte et rayonnante : "La grèce entière est constellée de ces lieux antinomiques; peut-être cela explique-t-il son émancipation en tant que pays, que nation, que peuple, afin de perpétuer son rôle de carrefour lumineux d'une humanité changeante." Et pourtant la Grèce est si "pauvre", au sens où elle démontre par son art de vivre, une forme de simplicité volontaire : "la fidélité à ce qu'il y a de plus simple, trésor qui s'est perdu avec l'américanisation de la planète." La Grèce perpétue une culture commune comme une force vitale : "la vie est simple dans les racines enrobées d'un béton de simplicité et s'affirmant dans sa nature unique."
Un livre captivant, un parcours initiatique à travers la Grèce, en réponse à une maxime de Nietzsche,"Deviens ce que tu es".
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