C'est une grande salle, entièrement vide à l'exception de cent, deux cents camisoles empilées, qu'éclaire une haute fenêtre à barreaux. Les bruits du monde y sont étouffés comme en rêve. Ils se couchent sur les camisoles. Les camisoles soupirent : elles exhalent un soupir de sueur, de chien mouillé, d'ordure, les épices que l'âme sème au vent dans son combat mortel. Voilà, songe James, l'odeur qu'aura le purgatoire.