Or le capitalisme paralyse physiquement, mentalement, spirituellement et artistiquement les personnes, travailleurs, ouvriers, consommateurs, intellectuels et designers.
La marque se soucie probablement plus de sa propre durabilité que de celle de la planète.
Ce sont les maux exprimés des ouvriers qui assurent à peu près la sécurité des consommateurs – les efforts des industriels restent, on le voit bien, insuffisants.
Il est préférable de comprendre comment l’esclavage et la non-liberté mutent à chaque phase du capitalisme et du travail salarié.
Le respect des directives de l’OMC est une condition d’adhésion, mais leur non-respect n’est pas une condition d’expulsion…
Piètre gain, douloureux effet, pour toucher du bout du doigt le corps cadavérique fantasmé d’une publicité retouchée.
Les manutentionnaires, les employés de logistique, et donc les vendeurs et vendeuses qui ouvrent les cartons, déballent et rangent les vêtements, se retrouvent en contact avec les produits toxiques. La circulaire conseille le port d’un équipement de protection fourni par l’employeur, ce qui semble faisable dans le cas des infrastructures portuaires, mais je n’ai trouvé aucune mention d’un employé de vente muni d’une combinaison et d’un masque.
Les marques considèrent qu’elles ne sont pas responsables de la sous-traitance de leurs sous-traitants.
c’est-à-dire dans les régions productrices de coton. En Inde, un agriculteur se suicide toutes les trente minutes.
Parmi les détaillants qui ont admis avoir utilisé l’usine Rana Plaza, on trouve notamment Benetton, Le Bon Marché, Mango, Matalan, Primark et Walmart, mais des centaines d’autres entreprises utilisent la main-d’œuvre bangladaise à bas prix.