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Critique de dido600


Richard Millet traque l'imposture littéraire et les notoriétés surfaites. En fait, la mort du roman remonte pour lui au début du XXe siècle, quand les écrivains modernes ont commencé à détricoter le roman classique pour le vider de ses substances vitales en le réduisant à n'être que le porteur exclusif de la subjectivité de l'auteur. D'autres griefs viennent s'agripper à cette perversion générique.
A cette brochette de stars qui écrivent une littérature sans estomac, comme l'écrivait Pierre Jourde il y a quelques années, il appelle à la rescousse le Gargantua de l'écriture romanesque, l'inépuisable et prolifique Honoré de Balzac. La grande entreprise de sa vie littéraire intitulée La Comédie humaine a montré, selon lui, la voie par laquelle peut être défini l'art du roman.

Au-delà des positions philosophiques ou politiques de cet auteur, son essai montre que le roman est en crise dans toutes les littératures du monde. Mais il existe encore, fort heureusement, et en dépit de leur rareté, des textes qui sont des fulgurances qui réconcilient les lecteurs avec le vrai roman.
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